Ronnie attaque la journée avec des français (où est le stand Pastis ?) et l'un des tout meilleurs groupe d'ailleurs (avec en plus la plus grosse affluence pour un groupe d'ouverture). Tous les français du festival sont là, pendant les balances de
Benighted, on peut y entendre une marseillaise ou encore des « saucissons » et autres « liberez l'apéro !». Un concert absolument énorme on peut presque dire comme à la maison. 30 minutes de brutal death superbement exécuté à 11h, ça vous fait bien passer la gueule de bois. Pour
Black Sun Aeon, début des hostilités à 11h35, le groupe nous sert un gothic death classique, pas forcément mauvais mais qui ne casserait pas trois pattes à un canard. La particularité vient du chanteur/batteur Tuomas Saukkonen, aussi connu pour être le chanteur/guitariste de
Before the Dawn, groupe également représenté en ce cru 2009 du Summer Breeze. En bref, une musique basique qui se laisse écouter quelques instants mais qu’on oublie rapidement.
Pour Ronnie, plus rien d'intéressant jusqu'à 16h, et la prestation de Epica. C'est sans compter l'avis de Jal : La prestation de Krypteria... voilà un moment particulièrement attendu, non pas pour la qualité musicale, mais plutôt pour le physique de la chanteuse. Déception lors de son apparition en « robe de mariage », qu’elle tombe heureusement rapidement pour laisser place à un vêtement plus aguichant. Musicalement nous restons dans le metal à chanteuse plutôt bas de gamme et assez répétitif, mais les mouvements de bassins de Ji-In Cho nous le font oublier un petit moment. Plaisir des yeux avant celui des oreilles ici. Revenons à Ronnie et Epica : que dire... lisez le report du Hellfest et tout est identique: set-list , conditions, public etc., pour l'anecdote le batteur arborait un t-shirt du festival Clissonnais, ça fait plaisir tout de même.
18h15, heure étrange pour faire passer Moonspell. C’est plutôt le genre de groupe à voir de nuit, mais enfin faisons avec ce que l’on a. C’est un bon set qui nous a été présenté là par les Portugais. Leur goth/black fait mouche, c’est toujours un plaisir pour l’oreille. Et quand ils s’essayent à parler allemand (a priori le chanteur tentait le « wunderbar ») ça donne « wonder bra » : sourire général dans le foule ! Ahlala, les Portugais, humoristes malgré eux. |  |
À 19:20 jouent Legion of the Damned. Jal installé contre les grilles centrales de la Main Stage afin de bénéficier d’une bonne place pour
Volbeat (
live-report ici), c’est donc sur écran géant que le concert des thrash/deatheux se sera passé pour lui. Une bonne prestation avec les incontournables, qui malheureusement ressemblent aussi beaucoup aux évitables. Concert placé sous le signe de la répétition de riffs, mais ça passe toujours bien en live, constat qui n’est plus valable sur cd depuis quelques albums.
Les Marseillais de
Dagoba on encore une fois souffert du son, leurs concerts se résument à la batterie, encore une fois dommage car le groupe et le public étaient bien motivés. Sur la préconisation de nombreux Allemands, il semblé logique d'aller voir les
Excrementory Grindfuckerswund, justement c'est du grind mais il semble que trop de monde se presse devant la Party Tent, tant pis, on les verra en France : il n'y aura personne ! Plus sérieusement, il semble bien que ce problème d'organisation Party-Tentois soit à résoudre pour l'édition suivante du Summer Breeze.
On finira sur deux pointures :
Voivod (
live-report ici) et
Opeth (
live-report ici). Alors que je m'attendais personnellement à un bon Opeth et un mauvais Voivod, les a prioris furent inversés. Opeth ont tiré complètement à côté de la cible (le groupe déclarera d'ailleurs par la suite avoir fait son plus mauvais concert avec ce line-up) tandis que les Québécois de Voivod infligent à la plupart des groupes du Summer Breeze 2009 une sévère correction. On finit, comme tous les ans, sur un groupe à succès mais de moindre qualité : Deathstars, à l'instar des groupes ayant clôturé les 3 précédentes éditions du festival : Fear Factory en 2006, Ooomph! en 2007, et Cradle of Filth (il ne faut quand même pas exagérer...) en 2008. Mais pourquoi ? Par contre, cette fois c'est Opeth qui ferme la grande scène. Mais l'organisation ne pouvait pas deviner que la force ne fut pas avec nos cinq Suédois ce soir-là.