CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 10 mai 2017




SETLIST

Port Noir

Pain of Salvation
Full Throttle Tribe
Reasons
Meaningless
Linoleum
A Trace of Blood
Rope Ends
Beyond the Pale
Ashes
Silent Gold
On a Tuesday
The Physics of Gridlock

Rappel
The Passing Light of Day

AFFILIÉ

Pain Of Salvation
Paris - Elysée Montmartre
(03 mars 2007)
Clisson - Hellfest
(23 juin 2007)
Pratteln - Z7
(13 septembre 2005)
Paris - La Locomotive
(24 avril 2005)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2017)

11 avril 2017 - Paris - Le Divan Du Monde


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C’est un petit événement qui s’est déroulé ce mardi 11 avril au Divan du Monde : les Suédois de Pain of Salvation étaient de retour ! Et ça faisait un sacré bail que les amateurs de metal progressif n’avaient pas vu le beau torse musclé de Daniel Gildenlow. Alors forcément, la salle était pleine à craquer ce soir, les rumeurs sur la santé du chanteur-guitariste allaient bon train, mais surtout, tout le monde attendait de savoir si encore une fois, Daniel et sa troupe allaient pouvoir éblouir la salle de toute leur classe. La réponse n’est pas difficile.

Il est presque 20h et c’est à la première partie d’entamer les hostilités. Port Noir qu’ils s’appellent. Suédois aussi et avec un album sorti l’année dernière, Any Way The Wind Carries. D’ores et déjà le groupe impose son style entre metal prog à la Leprous, saupoudré de djent et de pop. Et ça marche vraiment bien. Love Andersson assure avec son chant clair et sa posture carrée, s’approchant par moment d’un Einar Sodberg. Ses compères ne sont pas en reste avec un batteur absolument affolant d’exactitude et de folie et un guitariste appliqué. Les morceaux s’enchaînent, propres, avec un son très correct pour une première partie et c’est avec plaisir qu’on se laisse emporter par les quelques rythmiques djent proposées, les mid-tempos aux ambiances aériennes, presque post-rock et parfois même, les singles limites pop comme "Onyx". Il n’y aura pas grand-chose à redire sur cette prestation qui montre à quel point le groupe maîtrise son sujet. Et si l’on regrettera un petit retard dû à des problèmes techniques et peut-être un petit manque de présence sur scène (ils ne sont que trois malheureusement), ce serait vraiment faire la fine bouche. Une bonne première partie et des Suédois à suivre de très près.
Le plat de résistance arrive et la foule accueille sous les hurlements l’arrivée des gars de Pain of Salvation. D’entrée, les Suédois montrent pourquoi ils sont venus : défendre leur petit dernier, l’excellent In The Passing Light of Day. Ils démarrent fort avec trois titres du dernier album qui passent très bien l’épreuve du live. "Full Throttle Tribe" invite le public au headbang avec ses riffs bien lourds et prouve que Daniel Gildenlow est très en forme ce soir avec un refrain efficace et une partie au milieu tout en émotion qui fout les poils. Pas le temps de souffler que le refrain entêtant de "Reasons" résonne et que les guitares continuent dans un registre très heavy. Daniel, tout sourire, en profitera pour faire hurler le public sur les chœurs. L’ambiance se calme un peu avec le single du disque, "Meaningless", laissant entrevoir tout le talent de Ragnar Zolberg au chant, qui épaulera superbement Daniel pendant tout le show que ce soit par son jeu de guitare ou ses talents vocaux (le break sur "On a Tuesday", notamment). Bref, en trois titres les Suédois démontrent qu’ils sont bien de retour et savent occuper la scène avec un mix laissant une grande place aux guitares et à un son très rock.
Mais le mieux reste à venir. Après un petit discours de Daniel qui nous exprime son plaisir d’être de retour sur Paris après cinq ans d’absence, les Suédois remontent le temps pour nous jouer un "Linoleum" efficace, mais surtout un enchaînement jouissif de Remedy Lane. La foule est en délire lorsque sortent les notes de piano de "A Trace of Blood". L’exécution est impeccable, les guitares bien présentes et les chœurs rendent très bien avec encore une fois un Ragnar en pleine forme (quel dommage qu’il ai quitté le groupe !). La folie continue avec les énormes "Rope Ends" et "Beyond The Pale". Les soli de guitares des différents membres font plaisir à voir et le final de "Beyond The Pale" finit de convaincre une salle déjà acquise au groupe. Quand soudain le temps s’arrête et surgit "Ashes". Et là les frissons collent à la peau. Les lumières bleues véhiculent bien la mélancolie du titre. Le refrain entêtant est repris par l’ensemble du public, hypnotisé par tant de maîtrise. C’est beau, tout simplement. La suite baisse clairement en intensité, même s’il faut bien reconnaître que "Silent Gold" est jolie et que "On a Tuesday" envoie comme il faut et possède une deuxième partie sublime. Taquin, le frontman finit le show en blaguant avec Léo Margarit, son batteur français, pour introduire  le dernier « morceau » "The Physics of Gridlock" dont la partie finale en français est à la fois belle et étrange.


Pour achever cette soirée, Daniel Gildenlow introduit le morceau-titre "The Passing Light of Day" en le qualifiant de fragile et émouvant. Superbe, le morceau l’est clairement et l’interprétation du Suédois est touchante surtout lorsque l’on sait les graves problèmes de santé que le chanteur a eu avant de sortir ce disque. Le groupe se retire sur cette note élégante et laisse aux fans de metal progressif le sentiment d’avoir vécu un très beau concert à la fois rock et gorgé d’émotions.



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