CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
le 23 avril 2022




SETLIST

Dynazty :

In the Arms of a Devil
Firesign
The Grey
The Black
Paradise of the Architect
Threading the Needle
Avent
Power of Will
Yours
Highway Star (Deep Purple Cover)
Waterfall
Presence of Mind
Heartless Madness
Raise Your Hands
The Human Paradox

Sirenia :

Intro (Seti)
Addiction No. 1
Dim Days of Dolor
Treasure n' Treason
The Last Call
Into the Night
In Styx Embrace
This Curse of Mine
My Mind's Eye
The Other Side
The Path to Decay
Voyage, Voyage (Desireless cover)
Outro (Seven Sirens and a Silver Tear)

Surma :

Reveal the Light Within
Cages of Rage
Like the River Flows
The Selkie
Emptiness (Is No More)
Fire and Wind
Downfall
Until It Tains Again
Lost to Time

Holy Mother :

Face This Burn
Criminal Afterlife
Today
Holy Diver (Dio Cover)
Live to Die
No Death Reborn
The River
Wake Up America
Toxic Rain

AFFILIÉ

Sirenia
Paris - La Boule Noire
(05 novembre 2018)

Dynazty
Black Lab Wasquehal
(15 mars 2023)

15 avril 2022 - Ragnarok Live Club (Bree, Belgique)


Sirenia_-_Dynazty_-_Surma_-_Holy_Mother_Ragnarok__Live_Club_(Bree,_Belgique)_20220415

Trouver une phrase d'accroche pour ce live report est compliqué, tant ce qu 'il s'est passé ce jeudi 15 avril relève plus du road trip que d'un simple concert. L'agence de promo All Noire nous a gentiment accordé une accréditation pour la date belge de la tournée européenne de Dynazty (accompagné de Sirenia, Surma et Holy Mother). À mi chemin le jour J, alors que ma comparse Marie conduit en direction d'Anvers, une notification Facebook fait vibrer mon smartphone, le concert est délocalisé à Bree, à une heure quinze plus à l'est (dans le sublime Limbourg), suite à la fermeture administrative de la salle de Vorselaar. Et là c'est le stress, il faut traverser le ring d'Anvers, récupérer les clés du air BnB, etc. Le début d'une journée mémorable.

La bonne nouvelle est que RT Touring est mobilisé afin que tout se passe bien, les informations sont rapidement apportées via la page Facebook de l'event et afin de ne pas léser le public, c'est ainsi que tous les groupes débuteront leurs sets une heure plus tard (et là on comprend qu'on est pas couché, vu que la location initialement à treize minutes du concert se trouve désormais à une heure trente !). Nous ne nous démobilisons pas et arrivons à l'heure. Moi qui ai l'habitude des salles françaises, aux normes de sécurité stricte et assez grandes, nous nous retrouvons au Ragnarok Club bar de Bree, charmante ville de seize mille habitants. Cette salle de concert est en fait un bar (cqfd) à l'ancienne, tenu par deux tenancières (des plus gentilles) dans une ambiance assez old school (mais vraiment), avec un espace extérieur très agréable où tous les musiciens étaient en train de manger ce que les propriétaires préparaient à la minute. Une petite stout tranquille en terrasse et on nous somme de rentrer : la soirée va commencer.
C'est HOLY MOTHER qui ouvre le bal, les Américains ayant sorti l'an dernier leur septième effort, dix-huit ans après le précédent. Le set du quatuor sera axé sur ce Face This Burn, disponible depuis peu dans les bacs. Holy Mother c'est un hommage au heavy metal, au power metal US, il n'y a qu'à entendre l'excellent timbre de Mike Tirelli pour s'en convaincre. Directs et efficaces, les cinq morceaux issu du dernier recueil des Américains sont taillés pour le live et on retiendra surtout l'éponyme, vrai hymne heavy et la jolie mid tempo "No Death Reborn". Mike rendra également hommage à son idole, Dio en reprenant "Holy Diver". Ces quarante premières minutes constituent une bonne mise en bouche.



S'en suit le jeune groupe tchèque SURMA et sa frontwoman Viktorie qui officie au sein du Bohemian Metal Rhapsody. Après observation, la tête du guitariste me dit quelque chose. Vérification faite sur le grand internet, il s'agit de Heri Joensen, lui aussi membre du B.M.R. mais surtout membre fondateur de Týr ! Le monde est petit ! Surma c'est du metal symphonique, assez classique, qui ne ré- invente rien, mais, pour avoir écouter leur unique album, plutôt efficace avec un joli sens de la mélodie. Les neuf titres proposés par le quatuor sont donc issu de The Light Within, qui a vu le jour en 2020 en pleine pandémie. Le combo peut enfin monter sur scène défendre son œuvre. Le premier détail qui saute aux yeux, sont les jambes de la charmante Viktorie, bandées. On apprend par la suite qu'elle s'est brulée avec l'eau bouillante... Quoi qu'il en soit, cela n'entame pas l'énergie de la Tchèque, heureuse d'être là et en forme. Son timbre ne va chercher du côté de Tarja par exemple et ne tente jamais l'impossible. Sans fausses notes, elle se met surtout au service des compositions écrites par Heri. Le début de la performance est quasi parfait tant "Reveal the Light Within" et surtout "Cages of Rage" sont des hits en puissance. Malheureusement, avec un seul album à leur actif, Surma a du mal à tenir l'effort et le set devient plus ennuyeux quand sont proposés des titres moins intéressants, fillers de l'album. Fort heureusement le combo repasse la seconde en fin de partie avec un joli final ponctuée par "Lost to Time". La prestation est globalement réussie avec une chanteuse performante ainsi que des hits mélodiques et puissants. Un groupe à surveiller.



S'en suit la performance pour laquelle je me suis initialement intéressé à cet évènement, celle de SIRENIA. Ceux qui me connaissent savent l'importance que ce groupe a pour moi et qui, malgré ses nombreux défauts au fil des ans, restent l'un des mes chouchous. Malheureusement l'affaire commence mal, le set débutant en retard (longueur des balances) et après une entame normale avec "Addiction No.1", Emmanuelle, la vocaliste française, va connaître d'importants problèmes techniques dus à son micro notamment. Elle n'avait simplement plus de retour sur "Dim Days of Dolor "qui s'en trouvera complétement hachée. Le temps de réparer tout cela, Nils, son compatriote guitariste s'amusera avec sa guitare sous le regard impassible du chef Morten Veland. Les problèmes techniques réglés, le combo basé en Norvège peut reprendre sa prestation censée promouvoir son dernier album Riddles, Ruins & Revelations sorti en 2021, mais ça sera sans "Towards and Early Grave", coupé suite au retard pris. Sirenia propose, outre l'opener évoqué ci-dessus, "This Curse and Mine"ainsi que la reprise de Desireless "Voyage, Voyage". Avec le recul ce dernier effort de Sirenia, s'avère à mon avis le moins bon, et les deux premiers titres proposés ne me font pas mentir tant je ne ressens rien à leur égard. Et je me retrouve avec ce que je redoutais, une setlist absolument pas en adéquation avec ce que j'aime chez le groupe. On retrouve encore et encore les singles d'une autre époque ("My Mind's Eyes", "The Other Side", "Lost in Life" et "The Path to Decay"), une seule petite surprise, à savoir "The Last Call", autrement dit peu à se mettre sous la dent. L'absence d'occurrences des deux premiers albums ou de ceux avec Aylin (hormis The 13th Floor) est presque dur à vivre. Cependant, rendons à César ce qui appartient à César : Emmanuelle est encore une fois irréprochable techniquement, on sent la professionnelle qui travaille et prend soin de sa voix. Elle le prouve notamment sur les moments forts du set, "Treasure n' Treason" et surtout "In Styx Embrace". L'opener d'Arcane Astral Aeons, placé en milieu de set est incroyable, avec des éléments dignes de la grande époque de Sirenia (grunts, chœurs, solo). La composition, qui brille déjà sur album, est majestueuse sur scène. Pour finir, le groupe entrera en communion avec le public sur l'étonnante reprise de Desireless, "Voyage, Voyage". Ce qui, comme nous l'expliquait Emmanuelle, ne devait être qu'un petit délire en bonus track, a fini par être le hit du dernier album et un moment fort sur scène. Au final un sentiment mi figue mi raisin, une joie de retrouver un combo que j'aime tant, avec une chanteuse de haut niveau, mais toujours ce questionnement sur les choix de Morten.



Vient le moment de la tête d'affiche DYNAZTY, le groupe chouchou de ma comparse Marie, à l'origine de ce périple. Dynazty est un groupe (de seconde zone pensais-je) suédois de power, heavy et même hard rock à l'origine, avec un line up stable emmené par son vocaliste Nils Molin, qui officie depuis 2017 au sein de Amaranthe (en remplacement de Jack E., l'un des fondateurs). De fil en aiguille et au vu du succès toujours croissant d'Amaranthe, Dynazty est sorti petit à petit de son relatif anonymat pour gagner depuis quelques années de nombreux auditeurs (selon les statistiques de Spotify). Il faut préciser également que Nils, trente trois belles années au compteur et adepte des réseaux sociaux, est, ne nous mentons pas, une belle gueule - ça aide. C'est ainsi que le combo gagne en visibilité depuis de nombreux mois (et en groupies !). Côté actualité, The Dark Delight a vu le jour en 2020 mais n'a pas pu être défendu sur scène (Covid, again) et Final Advent, le nouvel effort e a été repoussé au mois d'août. Ainsi la setlist de ce soir est axé sur le premier cité, avec pas moins de six titres proposés. Pourtant, le combo ouvre avec trois extraits de l'excellent Firesign (2018) et met tout le monde d'accord. Dynazty n'est pas la pour rigoler et ses membres ne sont pas des rigolos. le quintet va délivrer une performance assez phénoménale à base de hits aux refrains dévastateurs mais surtout avec des soli décochés par les guitaristes en veux-tu en voilà. Les deux comparses sont en symbiose, se permettent des concours de beuverie et s'en donne à cœur joie avec le sourire aux lèvres. Nils quant à lui délivre une performance vocale impressionnante ("The Grey") et montre que son succès récent n'est clairement pas immérité. Mais Dynazty n'est pas le groupe de Nils et ça le combo veut nous le prouver. Si naturellement, les guitaristes sont dans la lumière via leurs soli, ils auront également leur moment avec la reprise de "Highway Star" de Deep Purple. Mais ils ne seront pas les seuls puisqu'un un solo de basse et un solo de batterie sont offerts au public. Ce dernier, timide depuis le début de la soirée, répond clairement présent et semble venu en majorité pour le set des Suédois. Ces derniers proposent par ailleurs les trois singles déjà sortis de Final Advent dont la sublime "Yours". La setlist de ce soir prouve cependant que The Dark Delight est un excellent album à l'image des tubes "In Presence of Mind" ou "Heartless Madness". Le groupe n'oublie pas son passé hard avec le hit "Raise Your Hands" avant de finir avec la non moins géniale "The Human Paradox" devant une audience conquise. Y compris votre serviteur, qui prend une sacrée claque et qui depuis s'est fait toute la discographie, admettant auprès de sa comparse s'être trompé au sujet de Nils et sa troupe. Faute avouée à moitié pardonnée ?



La soirée n'est pourtant pas encore terminée, puisque musiciens et spectateurs se retrouvent dehors sur l'espace extérieur. Les protagonistes de ce soir, que ce soit les membres d'Holy Diver, Surma, Sirenia ou Dynazty, offrent de leur temps pour les fans. C'est ainsi que votre serviteur a pu discuter avec Heri de Týr et apprend ainsi qu'il est en couple avec Viktorie, la vocaliste de Surma, et qu'ils ont crée le groupe ensemble. Nous nous remémorons la tournée avec Sabaton et Korpiklaani qui était passée par Lille (j'en profite également pour faire signer le CD de The Light Within, fraîchement acquis, par tous les membres). De plus, pendant que Marie patientait pour son moment avec Nils de Dynazty, j'en profite pour papoter avec Emmanuelle de Sirenia, sur la setlist, la reprise des concerts, etc. Un chouette moment avant de rebrousser chemin et après une bonne heure de route, prendre un repos bien mérité après cette excellente journée. Un grand merci à All Noire pour l'invitation, au promoteur RT Touring et aux propriétaires du Ragnarok pour la réactivité.


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