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CHRONIQUE PAR ...
Janéthefuckinjurist
le 13 janvier 2008
SETLIST
Inferno
Wicked
Evolution
Communion and the Oracle
King Of Terrors
Out Of The Ashes
The Accolade I
The Accolade II
Smoke and Mirrors
Sea Of Lies
Of Sins And Shadows
Rappels:
The Odyssey
AFFILIÉ
Symphony X
Bordeaux - Rock School Barbey
(01 mars 2016)
Paris - Zénith
(05 octobre 2007)
Paris - Zénith
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Hellfest (Clisson)
(23 juin 2013)
Symphony X
27 octobre 2003 - Montpellier - Rockstore
C’est vers 20 heures que nous pénétrons dans un Rockstore déjà convenablement garni, pour ne pas dire quasi-plein. Tiens, mais quel est ce grand bonhomme ? Ne serait-ce pas SML66 le guitariste rythmique de Fairyland ??? Oui, c’est bien lui (2,02m quand même), je m’approche du géant et nous commençons à discuter, mais l’agitation du public indique que le show est sur le point de débuter. Mastering, Bruno et moi nous dirigeons vers la scène, essayant de nous rapprocher au maximum pour profiter au mieux de ce qui s’annonce comme un des concerts de l’année à Montpellier. Parvenus à deux mètres de la scène, nous stoppons notre progression, bloqués par la masse de chevelus trustant les trois premiers rangs, et agréablement entourés de quelques charmantes jeunes filles. C’est Romeo qui les attire ou quoi ?
Les lumières s’éteignent bientôt, et c’est un Rockstore surchauffé si l’on en croit les cris entendus alors («
Ouééé ! Headliiiiine !! Gang-Baaaaang ! Yaaarrghh !!!
») qui s’apprête à accueillir Headline, le groupe français de métal/prog qui assure la première partie de la tournée européenne de Symphony X. L’entrée en matière est réellement prenante, de bons riffs surgissent, on se rend compte dès le premier coup d’œil de la grande maîtrise instrumentale des musiciens, et on est surpris par la très bonne dextérité du guitariste (en tout cas moi, car je ne connaissais pas Headline). Le clavier portatif à la Sonata Artica est toujours aussi kitsch (son ET image), mais on ne peut nier que certains passages sont vraiment très bons. Mention spéciale à l’hommage à Beethoven, superbement repris. Par contre, le principal reproche que l’on peut faire à ce groupe est sans doute la voix de sa chanteuse, qui donne assez régulièrement l’impression de plafonner, ou de manquer de puissance. N’est pas Tarja qui veut. Mais pour une première partie, Headline remplit bien son contrat, servi par un son correct.
Quelques minutes de répit, les roadies installent le matos de Symphony X, ou plutôt enlèvent celui de Headline, nous essayons de rester bien en place car nous sommes idéalement placés (pour les guitaristes en herbe comme nous), à gauche de la scène, juste à l’endroit où Michael Romeo va évoluer dans quelques instants… Les lumières s’éteignent, comme d’habitude c’est Jason Rullo qui apparaît en premier, suivis par les autres musiciens, et c’est dans une salle surchauffée (dans tous les sens du terme) que retentissent les premières notes de "Inferno", issue du dernier opus de la bande à Allen. Le son est puissant voire très fort (c’est vrai que nous sommes juste en dessous des baffles), mais visiblement, la guitare de Romeo sature un peu trop, elle n’a pas ce son rond et lourd si caractéristique sur album.
On peut même dire qu’elle donne un son trop criard, ce qui nous empêche de profiter pleinement de la qualité de son jeu…Le groupe est néanmoins dans une forme étincelante, et après un "Wicked" bien costaud, Symphony X replonge dans son répertoire pour nous emmener faire un petit tour du côté de l’album
V
, considéré par beaucoup comme leur œuvre la plus aboutie. Nous avons droit au génial "Evolution", avant que le calme ne revienne avec "Communion And The Oracle", cette longue ballade de plus de sept minutes. Superbe, et bien reposant après une entrée en matière pêchue. On dirait que le son de la guitare s’est bien améliorée quand retentissent les premières notes de "King Of Terrors", mais le son reste très fort donc je préfère opter pour les boules quiès. Et là…non, ce n’est pas le drame, mais bien un réel plaisir, car le son devient plus lourd, plus sourd, donc plus proche de ce que l’on peut entendre sur les albums de Symphony X. Nickel !
Petit détour par l’album
Divine Wings of Tragedy
avec "Out of the Ashes", "Accolade", puis c’est l’excellent "Smoke And Mirrors" issu de
Twilight in Olympus
. Difficile de donner une impression sur un concert de Symphony X tant les musiciens excellent, tant leur set est réglé au millimètre, et tant ils donnent une impression de facilité. Romeo est vraiment dégoûtant de maîtrise, on ne peut que rester bouche-bée devant ses qualités techniques à faire pleurer n’importe quel shredder (qui a dit Yngwie ?). Michael Lepond sourit tout le temps, et n’a rien à envier aux plus grands bassistes de métal, Pinnella est depuis longtemps un claviériste-orfèvre hors-pair, Rullo multiplie les changements de rythmes, et Russell Allen, de loin le plus charismatique, est peut-être le plus grant frontman actuel, en plus de posséder un registre réellement époustouflant. Qui à part ce groupe peut se targuer de réunir autant de talents individuels au service d’un collectif si exceptionnel ? A part Dream Theater, je ne vois pas qui peut prétendre jouer aussi bien que ces cinq types…
Suivent "Sea Of Lies" et "Of Sins And Shadows", puis les musiciens disparaissent avant le rappel. Le public est épuisé, de s’être égosillé sur les hymnes qui ont précédé, mais aussi par la chaleur infernale qui règne dans cette salle («
ah m**de, j’ai mon pull, lol
»). L’attente n’est pas bien longue, Russell Allen revient bientôt sur scène, et là il appelle les membres un par un, en ayant un bon mot pour chacun. On apprendra ainsi que Michael Romeo est le musicien le plus impressionnant avec qui il ait joué… Tu m’étonnes !!! Enfin, il nous annonce que le rappel sera constitué d’un seul et unique morceau, le très long (vingt cinq minutes !)"The Odyssey", tiré de leur dernier album en date.
Alors là, la claque ! Autant ce morceau me paraissait longuet sur album, autant Symphony X réussit sur scène à faire voyager le public sur les traces de Ulysse, au travers des différents passages de cette véritable fresque mythologique prog-métallisée. Les passages d’accalmie succèdent à des passages puissants, oniriques, et c’est un véritable frisson qui parcourt mon corps à certains moments. Géant! On pouvait se demander s’il n’était pas risqué de terminer le concert par un morceau aussi long qui aurait pu endormir l’auditoire, mais bien au contraire, ce morceau semble être la cerise sur le gâteau, ce petit plus qui fait d’un très bon concert un concert mémorable dont on reparlera dans quelques années encore du côté de la place de la Comédie…
Merci aux musiciens des deux groupes, merci au guitariste d’Headline pour son humilité et sa sympathie, pour avoir discuté avec nous alors qu’il ne faisait plus très chaud dehors, et surtout merci aux musiciens de Symphony X, qui ont bien voulu prendre le temps de signer quelques autographes, et de discuter avec les fans intimidés que nous sommes.
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