CHRONIQUE PAR ...

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Sven
le 07 mars 2011




SETLIST

Of Sins and Shadows 
Domination 
Serpent's Kiss 
End of Innocence 
Paradise Lost 
Inferno (Unleash the Fire) 
Evolution (The Grand Design) 
Dehumanized 
Set the World on Fire (The Lie of Lies)

Rappel : 
Smoke and Mirrors

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01 février 2011 - Toulouse - Le Phare


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Quand ma chère et tendre m’a offert il y a quelques mois des places pour un concert de Nevermore et Symphony X, j’ignorais alors qu’il s’agirait là du (roulement de double grosse caisse) Power Of Metal Tour 2011, rien que ça! En effet, un titre pas cliché du tout pour un concert qui s’annonçait quand même plutôt bien, ne serait-ce que pour les 2 têtes d’affiche, pointures de la scène Metal avec un grand M! Et qui voyait se rajouter à l’affiche des groupes moins connus, inconnus pour ma part, répondant aux métalliques noms de Psychotic Waltz, Mercenary et Thaurorod. Et c’était donc impatient et prêt à en découdre que le Trve Brother Of Steel que je suis s’est rendu au Phare, non loin de Toulouse…

Et comme ce n’est pas parce qu’on est un Trve qu’on est forcément à l’heure, et bien j’ai un peu raté la prestation de Thaurorod. Qu’à cela ne tienne, on a vite vu et entendu à quoi ça ressemblait, à savoir du heavy épico-symphonique à la Sonata Arctica/Rhapsody Of Fire, qui ne lésine pas sur le cliché scénique que ce soit du point de vue postural ou vestimentaire. Cela dit, sur les deux morceaux aperçus, ça n’avait pas l’air trop mal pour autant, pour peu qu’on aime le metal tsoin-tsoin flirtant quand même un peu avec la caricature, reste à savoir si c’est assumé ou pas. Il semblerait que oui, tant mieux.

Passons au deuxième client de la soirée, les danois de Mercenary, qui officient dans le death mélodique. On était donc en droit de s’attendre à quelque chose de plus viril et de plus rentre-dedans, et les attentes n’ont pas été déçues! En effet, passée l’intro instrumentale de rigueur, les Danois ont envoyé directement du lourd avec l’excellent "World Hate Center". Au programme, du death mélodique d’accord, mais du bon, lorgnant du côté de Hypocrisy pour le côté violent et rapide, et de Scar Symmetry ou Soilwork pour l’utilisation du chant clair et le côté parfois trop simple de certains morceaux. Néanmoins, ce petit point négatif est largement compensé par l’énergie des membres du combo, notamment le bassiste-chanteur, pas avare en regards méchants et en mouvements de mâchoire et le guitariste lead au look de gendre idéal, cheveux rasés et petit polo sur le dos.

Quand Psychotic Waltz entre sur scène, et même en n’ayant jamais entendu une note du groupe, on se doute que le leader de feu Deadsoul Tribe ne doit pas donner dans le brutal death. Effectivement, on aura ici affaire à un metal prog barré et relativement intéressant. Plusieurs curiosités au cours de ce set: un des deux guitaristes est en fauteuil roulant, ce qui n’est pas banal, le son est un peu trop brouillon pour réellement apprécier à sa juste valeur à mon sens la musique, et surtout, Devon Graves se comporte étrangement ! Le chanteur chauve en costume de lin et sandales (pas mal pour un chanteur de metolz) semble un peu juste vocalement, voire même à la ramasse par moments, mais surtout il quitte la scène à chaque solo de ses collègues, pour la rejoindre comme si de rien n’était quelques minutes plus tard. Intrigant ! Une prestation en demi-teinte donc, mais qui donne pourtant envie de découvrir le groupe, qui sort d’une période de sommeil de 15 ans et compte bien se remettre au travail incessamment sous peu pour sortir un nouvel album.

Puis c’est au tour de Nevermore, première des deux têtes d’affiche d’entrer en scène, non sans un concert de hurlements des fans transis d’impatience ! Et d'emblée, on a droit à plusieurs surprises : le nouveau gratteux est immense, Warrel est maigre et semble malade, et surtout il y a UNE bassiste dans le groupe, et plutôt jolie en plus ! On apprendra plus tard que le bassiste du groupe sort d’une chirurgie du cerveau et qu’il « is doing fucking great », on répondra à ces bonnes nouvelles par les « yeaaaaaaah » et les horns up et applaudissements de rigueur. Musicalement parlant, Warrel assure comme une bête au niveau vocal, même s’il tousse et crache tant et plus entre les morceaux. Ce qui tombe bien, puisque le groupe est monstrueux à voir et écouter en live!

Enchaînant les tubes (en vrac: "Inside Four Walls", "Born", "This Godless Endeavor", "The Heart Collector", entre autres…), haranguant la foule que le chanteur trouve un peu mollassonne, ils nous gratifient d’une prestation à la hauteur de l’événement. Jeff Loomis est monstrueux de virtuosité, Van Williams brutalise ses fûts à merveille, et les 2 nouveaux s’en sortent également très bien et arborent un sourire béat pas iveul pour un sou. Le public est aux anges, même si toujours trop tranquille, et le groupe sort sous les applaudissements après une bonne heure en forme de best-of de ses 4 derniers albums!

Après le power metal de Nevermore, place au metal prog de Symphony X, l’autre groupe phare de la soirée. Sous un tonnerre d’ovations, les 5 compères font leur entrée, et le show reprend de plus belle. Menés par un Russell Allen magistral, au sommet de son art vocalement et scéniquement, les américains livrent eux aussi un set de compétition. Après un "Of Sins and Shadows" qui met d’entrée dans le bain, le concert prend des allures de concentré de bonheur avec la plupart des incontournables des derniers albums, faisant cependant la part belle au dernier en date avec 4 morceaux rien que pour Paradise Lost dont le morceau-titre sur lequel le public charmé chantera pour l’une des premières fois de la soirée, sortant de sa torpeur pour reprendre le refrain en choeur.

Les spectateurs seront d’autant plus ravis que le groupe livrera même en exclusivité pour la tournée deux morceaux inédits tirés du prochain album, les très bons et efficaces "The End of Innocence" et "Dehumanized", futurs grands classiques du groupe. Pour ce qui est des musiciens sur scène, Michael Romeo est au top et fait danser ses petits doigts agiles sur le manche de sa guitare, Pinnella et Rullo un peu en retrait visuellement mais toujours aussi efficaces et doués, et Lepond est trop discret en dehors de l’introduction de "Domination". Le son est excellent, comme pour Nevermore, et la prestation du groupe rend hommage à sa musique! Après 1h de musique et "Smoke and Mirrors" en rappel, les lumières se rallument et c’en est fini de la date toulousaine du Power Of Metal 2011…


Alors, au final, que retenir de ce concert aux allures de mini-festival? La salle était parfaite, les groupes donnaient vraiment l’impression d’être heureux d’y être, le public était un peu trop timoré (même pas de pogo sur "Born" de Nevermore, non mais sérieusement…) mais ravi quand même, le son était globalement satisfaisant, et j’ai eu des acouphènes of steel pendant 3 jours ! Un dernier mot pour la télé ? Heu… Le metal, c’est trop de la balle! À vous les studios !


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