CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
le 20 janvier 2008




SETLIST


Coming Home
Bad Boys Running Wild
The Zoo
Loving You Sunday Morning
Make It Real
Picture Life (avec Uli John Roth)
Speedy's Coming (avec Uli John Roth)
Dark Lady (avec Uli John Roth)
We'll Burn The Sky (avec Uli John Roth)
Love 'em Or Leave 'Em
Don't Believe Her
Tease Me Please Me
Coast To Coast (avec Michael Schenker)
Holiday (avec Michael Schenker)
Lovedrive (avec Michael Schenker)
Another Piece Of Meat (avec Michael Schenker)
James Kottak's Drum Solo
Blackout (avec Herman Rarebell)
No One Like You (avec Herman Rarebell)
Matthias Jabs' Guitar Solo
Big City Nights
Can't Get Enough

Rappels:

Still Loving You
In Trance (avec Uli John Roth et Michael Schenker)
He's A Woman She's A Man (avec Uli John Roth et Michael Schenker)
In Search Of The Peace Of Mind (avec Uli John Roth, Michael Schenker et Tyson Schenker)
Dynamite
Rock You Like A Hurricane

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03 août 2006 - Wacken


Scorpions_Wacken_20060803

Difficile de faire plus has-been que Scorpions dans le domaine du heavy traditionnel, d'ailleurs nombreux sont ceux qui ont oublié qu'avant les "Winds Of Change" et autres "You And I" le groupe savait envoyer le bois. Ce n'est pas le dernier album en date Unbreakable qui aura rassuré les fans à ce sujet, et bien que les conditions du concert de ce soir soient spéciales à plus d'un titre (voir plus loin) je ne m'attends pas à grand-chose de plus qu'un picotement dans la poitrine en entonnant "Still Loving You". Quelle erreur ! Scorpions a en effet donné un show monumental qui fera sans doute date dans l'histoire du Wacken au même titre que les reformations d'Accept, d'Emperor ou d'Immortal (en 2007). Ce fut plus que bon mes amis, ce fut énorme…

Le simple fait de jouer à domicile face à un public familier de son répertoire heavy était un avantage évident pour les Scorpions dont on savait parfaitement qu'ils allaient axer leur set sur les titres en question… Ajoutez à cela la présence d'Uli Jon Roth, Michael Schenker et du batteur original Herman Rarebell pour jouer les guests de luxe et vous aurez une idée de l'évènement. Mais des conditions de rêve pour jouer n'ont jamais rattrapé un mauvais groupe, et c'est en cela que Scorpions a été très fort : en un soir le combo allemand a rappelé à tous qu'ils savent jouer et pas qu'un peu, à l'image d'un Klaus Meine à la voix cristalline et puissante, totalement épargnée par les ans. Impressionant !

Le set commence presque normalement (comprenez que seuls les membres du groupes sont sur scène) mais d'entrée la puissance du son et des compos prend par surprise. Quelle baffe ! Le heavy-rock des débuts du groupe est exécuté avec enthousiasme par un Rudolf Schenker et un James Kottak totalement intenables, alors que Jabbs se contente d'aligner les soli techniques et fins avec classe. Au bout de trois titres je suis totalement pris dans l'ambiance qui va en s'intensifiant et je me retrouve à headbanguer comme un sauvage. Sur du Scorpions ! Mais cette soirée fort justement intitulée "A Night To Remember" ne fait que commencer…

Au bout d'un tiers d'un show qui aura duré plus de deux heures et demie Uli Jon Roth arrive sur scène, et l'anthologie commence. Le guitariste baba-cool (ce look !) possède un toucher exemplaire et enquille des leads d'exception qui valent bien mieux que de longs discours pour justifier l'aura du bonhomme. Il reste sur scène longtemps et brille de mille feux avant de céder sa place à un Michael Schenker toujours aussi fade. Avec lui c'est tout bon ou tout mauvais, et ce soir son jeu pataud et lisse n'apporte pas grand-chose à la sauce... Mais bon, c'est toujours sympa de voir les frères Schenker rassemblés sur une même scène.

Après un solo bien trop long –surtout que l'homme n'est pas un virtuose-, James Kottak laisse sa place au vétéran Herman Rarebell qui assure ses parties avec brio, et à ce stade l'ambiance dans la foule est totalement folle. Scorpions frappe très fort, enchaînant des brûlots tels que "Lovedrive" ou "Blackout" et réussissant même à faire sonner heavy les titres fades et pop d'Unbreakable. Seul sur scène, Jabbs pose un solo de guitare néoclassique impressionnant et évite le piège de la complaisance en s'arrêtant assez tôt. Le lutin Meine dont l'attitude scénique est irrésistible est aux anges et remercie chaleureusement le public avant de quitter la scène…

… pour revenir dans un premier rappel totalement légendaire ! Le groupe attaque avec un "Still Loving You" de circonstance avant de partir dans une jam orientale rassemblant sur scène la totalité du line-up plus Roth, Rarebell, Michael Schenker et même son fils Tyson tandis que Rudolf fait le poirier. C'est à la fois surréaliste et totalement jouissif, et après ce moment de bonheur "He's A Woman/She's A Man" tombe à point nommé. Après avoir à nouveau quitté la scène pour laisser la place à un immense scorpion robotisé, le groupe conclut sur l'incontournable "Rock You Like A Hurricane" et laisse le public conquis.


Le concert de ce soir a été un moment rare, une démonstration en bonne et due forme de plaisir de jeu et de talent pur. Au vu du pied qu'ont pris les musiciens on peut croiser les doigts et oser espérer un retour du groupe au heavy-metal, car si les Scorpions reviennent dans la course ils vont faire très très mal… Nombre de jeunes groupes peuvent avoir peur de se faire humilier par les "vieux" s'ils continuent à donner des concerts de cette trempe. Culte !


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