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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 27 mai 2010
SETLIST
Sting In The Tail
Make It Real
Bad Boys Running Wild
Is There Anybody There ?
The Zoo
Coast To Coast
Loving You Sunday Morning
We'll Burn The Sky
The Best Is Yet To Come
Send Me An Angel
Holiday
The Good Die Young
Raised On Rock
Tease Me Please Me
321
Kottak Attack
Blackout
Big City Nights
Rappel :
Still Loving You
Wind Of Change
Rock You Like A Hurricane
AFFILIÉ
Scorpions
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2015)
Wacken
(03 août 2006)
Amnéville - Galaxie
(19 mai 2006)
Paris - Zénith
(14 mai 2007)
Juan les Pins - la Pinède Gould
(30 juillet 2009)
Hellfest (Clisson)
(18 juin 2011)
Scorpions
19 mai 2010 - Paris - Olympia
Je voudrais pas faire ma chochotte, mais Scorpions écrit en grosses lettres rouges sur la façade de l'Olympia, ça fait un petit truc quand même (les fans ne se seront d'ailleurs pas fait prier pour immortaliser l'événement). Pour ce qui pourrait être leur dernier passage à Paris, à l'occasion de la sortie de
Sting In The Tail
(chronique ici)
, leur 17ème album annoncé comme le chant du cygne, Scorpions a donc délaissé les grandes salles au profit de l'atmosphère plus intimiste de la célébrissime salle du boulevard des Capucines.
Personnellement, c'est la première fois que je mettais les pieds à l'Olympia, et désormais je comprends un peu mieux pourquoi cette salle s'est forgée une réputation aussi mythique. Le long couloir décoré en rouge qui se termine sur un bar très classe, le fameux balcon finalement si proche de la scène, la proximité entre le groupe et le public… C'est vrai que ça en jette. Beaucoup moins mythique, le set lamentable de Karelia en première partie. En gros, les Alsaciens ont fait à peu près tout ce qu'il ne faut pas faire dans de telles circonstances. Je n'en dirai pas plus, parce que tirer sur les ambulances, c'est pas trop mon truc. Je vous ferai juste part de cette réflexion qui n'a cessé de trotter dans ma tête durant cette demi-heure qui a semblé durer le double : en Allemagne, ils ont eu droit à Edguy…
Des images du US Festival de San Bernardino en 1983 (où la légende dit que les Scorp's ont volé la vedette au grand Van Halen) projetées sur le mur d'écran placé en fond de scène, le petit speech d'époque qui va bien, un petit rugissement de guitares : c'est parti pour "Sting In The Tail". Fidèle à ses bonnes habitudes, Scorpions défend corps et âme son dernier-né. Au final, le groupe interprétera pas moins de 4 nouveaux morceaux : "The Best Is Yet To Come", déjà adoptée par le public, "The Good Die Young", aussi poignante que son pendant studio, et l'irrésistible et punchy "Raised On Rock". Une attitude à saluer alors qu'il aurait été tellement plus simple de simplement enquiller ses plus grands hits. Vous me direz, c'est toujours plus simple quand on peut s'appuyer sur un album de grande qualité !
Comme d'habitude, Klaus Meine attire tous les regards dès les premiers instants du show. Flanqué de ses inamovibles lunettes de soleil (rock star attitude baby !), tout comme son compère Rudolf Schenker, le lutin éblouit la salle de toute sa classe dès qu'il fait vibrer sa voix si spéciale. Le bonhomme dégage en plus un indéniable capital sympathie, tout comme l'ensemble du groupe d'ailleurs : impossible de ne pas esquisser un petit sourire quand le chanteur se saisit d'une guitare et vient se joindre à la fête donnée par ses petits camarades sur "Coast To Coast", cet instrumental qui n'a pas pris une ride depuis 1979. Il sait aussi trouver les mots justes lorsqu'il rend un hommage sincère et touchant à Dio, à qui sera dédicacé "Send Me An Angel" et dont le public scandera bruyamment le nom.
Côté setlist, pas vraiment de surprises. On ne va pas bouder le plaisir de s'envoyer des tubes comme "The Zoo", "Bad Boys Running Wild" ou "Big City Nights", avec parfois quelques petites variations comme un "Make it Real" légèrement accéléré ou "Is There Anybody There ?" et son feeling plus rock que dans sa version originale (visiblement, James Kottak n'apprécie pas tellement le jeu reggae). On se doutait également que la période Roth serait nettement moins revisitée qu'en 2007, lorsque celui-ci faisait office d'invité de luxe : seul demeure "We'll Burn The Sky", et encore, il s'agit d'une composition de Schenker. La petite déception, c'est plutôt l'absence d'une longue pièce que telle que "China White" ou "Animal Magnetism", contrairement à ce que le groupe laissait entendre en interview.
Et pourtant, le public semblait guetter ce moment, vu la réaction enthousiaste et instantanée au moment où le riff de "Animal Magnetism" retentit durant le solo de Kottak, encore une fois très original. Pas de jam basse / batterie cette fois, mais la projection d'un court métrage mettant le batteur dans des situations tirées des pochettes d'album du groupe (y compris celle d'
Animal Magnetism
, avec la nénette à genoux avec son clébard pour… enfin vous voyez bien). Voilà un procédé particulièrement ingénieux pour que le traditionnel solo de batterie ne soit pas qu'un simple temps mort. Le redémarrage sur les chapeaux de roue avec "Blackout" est quant à lui redoutable d'efficacité, avec un Rudolf Schenker qui ressort pour l'occasion son bonnet et ses fameuses fourchettes en guise de lunettes.
Ca défile très vite, et c'est déjà l'heure des rappels. Cette fois, Scorpions ne s'est pas creusé la tête : au programme, tout simplement les 3 titres qui ont le plus cartonné dans la longue carrière du groupe. D'emblée, le groupe balance son méga-hit interplanétaire : "Still Loving You". Pas vraiment la version la plus mémorable, on sent les Allemands assez peu concernés pour l'occasion. Mais bon, ça suffira à satisfaire l'inamovible frange du public venue uniquement pour ce titre. Klaus Meine semble déjà beaucoup plus enthousiaste à l'idée de chanter "Winds Of Change", sans doute le titre dont il est le plus fier. Et puisqu'il s'agit d'un concert de rock, alors autant finir par un morceau rock, et pas n'importe lequel : près de 30 après sa conception, "Rock You Like A Hurricane", c'est toujours la classe ultime !
Comme disait le célèbre philosophe Jean-Louis Aubert : «
Voilà, c'est fini
». C'est sur ce concert fort sympathique mais paradoxalement moins solennel que le show de 2007 que Scorpions tire sa révérence au public parisien. Mais bon, même avec une incursion dans la période Roth limitée au strict minimum, même sans la présence d'anciens membres du groupe, même avec des rappels ultra convenus, Scorpions nous a offert 2 heures de hard rock bourrées de tubes, avec cette sempiternelle bonne humeur et cette pêche incroyable pour des papys de plus de 60 balais. La tournée s'annonce longue, alors vous allez bien repasser une nouvelle fois par la France les gars ? Déconnez pas hein… Je vous en supplie…
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