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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
le 20 janvier 2008
SETLIST
Master’s Apprentices
The Drapery Falls
The Moor
Windowplane
In My Time Of Need
April Ethereal
Deliverance
Blackwater Park
Rappel:
Demon Of The Fall
AFFILIÉ
Opeth
LKA - Longhorn - Stuttgart
(11 novembre 2016)
Lyon - Transbordeur
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Lille - Splendid
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Summer Breeze 2009 (Dinkelsbühl)
(15 août 2009)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2011)
Opeth
16 février 2004 - Cincinnati - Bogart's
Ca y est !! Le moment tant attendu est enfin arrivé, Opeth me voilà ! Toutefois, comme il est d’habitude, il y aura des premières parties pour faire monter la sauce jusqu’à l’apothéose (normalement) finale. Et pour me mettre dans l’ambiance, je claque mon T-shirt Opeth. Ici, ce sera à Moonspell et à Devil Drivers que reviendra ce (très) difficile rôle d'ouvrir pour Opeth (dieux en metalleux). Moonspell est le premier à ouvrir les hostilités à ma grande surprise… enfin, nous sommes aux Etats-Unis ici, ils sont pas faits pareil.
Dommage pour moi car je m’étais dit que la première partie serait loupable, vu qu’assurée par Devil Drivers. Manqué. En tout cas, les vingt minutes auxquelles j’ai pu assister étaient d’un niveau tout à fait correct. Un son qui ne dessert en rien le groupe (du moins j’imagine, vu que je n’ai strictement rien entendu du groupe auparavant) et des musiciens bien en place. Et surtout, j’ai eu une bien grande surprise en entendant leur musique puisque je m’attendais à du vieux goth tout mélodique (comprendre, chiant) et bien point du tout ! La voix du sieur chanteur est tout à fait deathisante et le son de gratte bien dégoulinant l’air de rien. Et puis le batteur use beaucoup de la double grosse caisse. Excellente surprise donc, et je me surpris à apprécier cette musique tout à fait délectable. Evidemment, Moonspell va de ses breaks bien mélodiques avec arpèges et chant clair. Au passage, le chanteur maîtrise bien son affaire en death et en clair (bien sûr, pas autant que Mickaël Akerfeldt) et a suffisamment de charisme, notamment quand il tient son espèce de bâton, pour captiver un public manifestement connaisseur puisque criant à tort et à travers "Mephisto" et autre "Opium" dont j’ai deviné être des titres de « tubes ». Un bien bon moment, et on se dit que la soirée va être magnifique en partant sur de si bonnes bases.
Après une petite pause, Devil Drivers débarque sur scène. Déjà, rien que le look annonce le pire. Des neo metalleux de base. Heureusement non ! Enfin… ce ne fut pas la panacée pour autant. Le groupe commence par balancer la purée, et force est de reconnaître qu’il la balance avec beaucoup d’énergie (aussi un peu grâce au son monté bien fort) et force brutalité. Le chanteur connaît peu de mots à part fuck, mais alterne avec aisance chant death guttural et black criard. Les deux premières chansons passent bien. Malheureusement un concert dure plus de deux chansons, et c’est là que le bât blesse. Devil Drivers est chiant au bout d’un moment relativement court. Les riffs se ressemblent et ne sont pas vraiment entraînants. La recette est un peu facile. Heureusement, le set fut court. Alors, autant en concert ils arrivent à dégager une certaine énergie, autant j’imagine que sur cd ça doit être l’ennui total… Passons.
Et puis… l’heure arrive. L’attente ultime est là. Le public commence à être surchauffé par le sound check (votre serviteur l’est déjà depuis le matin). OPETH ! OPETH !! OPETH !!!! Et oui, ils vont bientôt arriver sur scène ! Et ils arrivent, grands seigneurs. Opeth commence directement par un "Master’s Apprentices" des familles sans coup férir. Pas de bonjour, ni de bonsoir, hop ! Directement «
prends ça dans ta face
». Et là je suis heureux. Bon, le son est correct mais il est peut-être un poil trop fort et de temps en temps penche vers la mixture (mais jamais trop). Surtout, le pire, la magnifique voix de Mickaël est par moment couverte par les grattes. Dommage, mais cela ne portera pas préjudice à la qualité globale de ce concert. Et puis ensuite Opeth enchaîne sur une trilogie qui claquera tous mes neurones "The Drapery Falls" – "The Moor" – "Windowplane".
GARGL !!!!
Un peu quasiment ma chanson préférée couplée à la meilleure de
Still Life
(album que pourtant j’apprécie moins que les autres, mais là ça dépouille tout) et à du superbe
Damnation
. Et là, je pense en mon fore intérieur « je t’aime Opeth ». J’en profite pour faire mon premier et dernier moshpit et perdre ainsi un avant bras gauche qui ne servait de toute façon à rien. Enfin, premier et dernier couac à la fin de "Windowplane", un abruti trouve le moyen de dire « enough soft shit ! » … D’une cette phrase est d’une stupidité sans nom, tu connais Opeth ou pas vieux bourrin de mes deux ?, de deux, il a réussi à énerver Mickaël un court moment. Et ça, non. Enfin, heureusement, le public a copieusement hué le coupable et Mickaël est reparti comme en 40 sur un "In My Time Of Need" toujours aussi soft (qu’il ne manquera pas de dédicacer). Perso, j’en ai profité pour apprécier une clope et le moment présent tant cet aparté
Damnation
coule de source au milieu de ce concert. Quinze minutes de bonheur doux.
Et puis il faut repasser à des choses plus sérieuses, et Mickaël alors refait une spéciale dédicace à l’autre abruti (qui continuera toute la soirée ses satanés pogo) en annonçant le retour à quelque chose de plus violent. C’est ainsi qu’on se tape dans l’ordre "April Ethereal" (quel riff d’ouverture!!!!), "Deliverance" (quelle double tuerie en concert !!!!!!!!!!!!!!! Gargantuesque !!) et "Blackwater Park" que Mickaël annonce comme une première en concert (et elle tue elle aussi bien évidemment). Bon ben, de mon côté, je pose tout ce qui me reste d’intelligibilité pour sombrer dans un coma extatique, arborant (fièrement) une bouche béatement ouverte digne du plus grand trisomique. Et je suis content !!!!
Mais vient le temps des séparations … NOOOOOOOOOOONNN !! Restez ! On en veut encore ! C’est donc sous un tonnerre d’applaudissements et après des réclamations à cor et à cri que le groupe réinvesti la scène pour balancer ce qui se révèlera être l’ultime chanson de cette escapade nocturne, "Demon Of The Fall". Toujours aussi ultime, et bien violent l’air de rien. Mickaël en profitera d’ailleurs pour une fois de plus se foutre de la gueule du mosher fou et nous demandera de headbanguer à s’en décrocher les cervicales. Ce que Mickaël demande, TheDecline01 le fait. Et c’est donc le coup en feu que le concert se finit. Ô tristesse ! Mais aussi Ô allégresse que d’avoir assister à un concert tout bonnement FA-BU-LEUX. Et oui, c’est comme ça, c’est la vie. Et je suis bien content d’être à Cincinnati. Rien que pour ça. J’avais loupé deux fois Opeth en France, vide réparé.
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