CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 03 juillet 2008




SETLIST

Crack the Riddle (intro)
Halloween
March of Time
As Long as I Fall
Eagle Fly Free
A Tale that Wasn't Right
If I Could Fly
Dr Stein
Medley: Perfect Gentleman / I Can / Where the Rain Grows / Perfect Gentleman
Power
Keeper of the Seven Keys (fin)

Rappel

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I Want Out

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21 juin 2008 - Hellfest


Helloween_Hellfest_20080621

Cet hiver, certains chanceux ont pu vivre un véritable événement : une tournée commune Helloween / Gamma Ray, qui avait vu le nabot Kai Hansen fricoter de nouveau avec ses anciens petits camarades. Pour ceux qui n'avaient pu assister à aucun des 2 concerts donnés à l'Elysée Montmartre, le Hellfest offre une séance de rattrapage avec un étrange « Helloween vs Gamma Ray Special Show ». Bien chauffés par le show de Hansen et sa troupe, le public est désormais prêt à passer au hors d'œuvre.

Mine de rien, c'est un sacré retour en force qu'a opéré Helloween ces dernières années. Il n'y a encore pas si longtemps, les Citrouilles étaient considérées comme lessivées, limites ringardes. La faute à des albums tantôt éreintés par la critique (Better Than Raw), tantôt rejetés par une grande partie des fans (The Dark Ride). Bref, une nouvelle passe difficile dans la carrière des Allemands, qui ont pourtant une fois de plus réussi à redresser brillamment la barre. Pas tellement par ses récents albums corrects mais sans génie, mais plutôt par des prestations live qui ont renoué avec l'esprit du Happy Helloween. Les arrivées du batteur Dani Löble et surtout celle de Sasha Gerstner à la guitare ont en effet beaucoup contribué au retour en grâce d'Helloween. Résultat, les Citrouilles ont décroché rien de moins que la place de tête d'affiche de ce samedi, et semblent bien décidés à faire honneur à leur rang retrouvé.

Sur ses récentes tournées, Helloween a eu la bonne idée d'exhumer "Halloween", et choisit de débuter son set par ce morceau. Un choix a priori étrange pour un festival que ce pavé de plus de 10 minutes, pas facile d'accès de prime abord, et qui n'est pas non plus le refrain le plus catchy de sa discographie : bref, pas la meilleure façon de recruter de nouveaux adeptes, mais c'est toujours un vrai régal pour les fans de longue date. Pour le reste, pas de grande surprise pour ceux qui ont suivi le groupe cet hiver : la setlist est quasiment la même, et ce sont les titres les plus récents qui passent à la trappe. Il aurait été difficilement compréhensible d'écarter des titres comme "Eagle Fly Free" ou "March of Time", et c'est donc les rares titres du dernier album qui ont disparu. Seul le single "As Long As I Fall" a conservé sa place, et ce titre assez inoffensif se révèle bien plus pêchu et agréable en live.

De tous les groupes présents au Hellfest, Helloween est un des rares à avoir fait quelques efforts au niveau de sa production scénique (avec la pyrotechnie d'In Flames et les étranges grillages de Ministry). Ici, on retrouve 2 grandes estrades de chaque côté de la batterie, qui permettent aux musiciens de tenir compagnie à Dani Löble. A partir de "Dr Stein", ces 2 estrades sont occupées par 2 citrouilles géantes, dont l'une aura eu bien du mal à se gonfler. Scéniquement, Helloween est plus que jamais au point, et parvient aisément à transmettre sa joie au public. Gerstner et Weiki (qui profite de jouer en plein air pour ressortir sa célèbre attitude nonchalante avec sa clope, ce qu'il n'a plus le droit de faire à l'Elysée Montmartre) semblent très complices, tandis que Grosskopf et Deris passent leur temps à faire les cons. Le frontman est d'ailleurs en pleine forme et parvient même à passer correctement "Eagle Fly Free", sa bête noire. Chapeau !

Une petite pause pour que Deris revête ses habits de M. Loyal (chapeau haut de forme et veste rouge scintillante), et voici le medley basé principalement sur des titres du mésestimé Master of the Rings. Deris en profite pour faire chanter le public sur "Perfect Gentleman", seul moment un peu long de ce show avec l'enchaînement lourdaud des 2 ballades, la sublime "A Tale That Wasn't Right" et la plus médiocre "If I Could Fly". Pour finir, toute une litanie de classiques : l'énergique "Power", le dernier refrain de "Keeper of the Seven Keys" et déjà le rappel. Comme on pouvait s'en douter, l'expression « Helloween vs Gamma Ray Special Show » était un peu mensongère. Le set d'Helloween se termine en effet par le même rappel que sur la tournée, qui voit les membres de Gamma Ray se joindre à Helloween pour les 2 méga-classiques écrits par Kai Hansen : "Future World" et "I Want Out", qu'il interprète en duo avec Deris. Un moment tout de même historique.


Boosté par son statut du soir, les Citrouilles n'ont pas fait les choses à moitié et ont délivré un très bon show. Certes, festival oblige, Helloween a dû se concentrer sur la musique et a dû mettre de côté les délires style "Smoke on the Water" chanté par des nains de jardin. Mais le simple cocktail bonne humeur + classiques à la pelle suffit largement à passer un très bon moment, ce qui fut une nouvelle fois le cas ce samedi soir.


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