CHRONIQUE PAR ...

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Sebrouxx
le 23 juin 2010




SETLIST

Ghost
Back from Cali
Nightrain
Rocket Queen
Sucker Train Blues
Nothing to Say
By the Sword
Civil War
Slither
Sweet Child o' Mine
Paradise City

AFFILIÉ

Slash
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2015)
Paris - Zénith
(12 juillet 2011)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2012)

19 juin 2010 - Hellfest


Slash_Hellfest_20100619

Puisque désormais les paris sportifs sont autorisés en France, il y avait de quoi faire avant que Slash ne débarque sur scène. La tête d’affiche du soir, Alice Cooper, va-t-elle le rejoindre sur scène pour reprendre un de leurs titres communs ? Même chose Lemmy «Motörhead» Kilmister qui, lui, foulera la scène dimanche en fin d’après-midi ? Alors, dans la catégorie «fait monter le buzz avant de monter le son», le père Slash n’a besoin de personne pour faire grimper les enchères : un passé (plus ou moins) glorieux, un album éponyme aux featurings quatre étoiles et une dégaine reconnaissable entre mille. Entre mille mais surtout avec Myles Kennedy, seule collaboration vocale du dernier opus qui a (bien) fait le déplacement.

Finis les calculs de probabilité, et place à l’analyse. Il est amusant de constater que le set Slash se trouve coincé entre ceux Nevermore et d’Annihilator. Comme il avait été dit dans notre chronique du dernier album du guitariste chapeauté (chronique ici), ce dernier n’est assurément pas Jeff «Nevermore» Loomis et pas davantage Jeff «Annihilator» Waters. Deux machines de guerre bien huilées, aux riffs tranchants comme une scie à ruban de luthier et aux soli dévastateurs comme un camion Mach lancé à pleine vitesse. Alors, mon bon Slash, vas-tu offrir aux Hellfestivaliers quelques grammes de finesse dans ce monde de brutes (pardon, trasheurs)? Sir, yes sir, et je vais même les maintenir à température pour Waters et sa clique. Comment cela ? Rien de plus simple: un bon gros tiers d’Appetite for Destruction va être joué, soit quatre titres et pas des moindres. Seule petite erreur : ne pas avoir commencé par un de ceux-là. Maintenant, il reste un album à promouvoir toujours plus. Erreur avouée totalement pardonnée puisque “Sweet Child’o Mine“ et “Paradise City” vont clore les débats de fort belle manière.

Entamons néanmoins les hostilités avec “Ghost” et “Back from Cali”, tous deux extraits de l’opus solo du Britannique californien (pour rappel, Saul Hudson, de son vrai nom, est né à Stoke-on-Trent, Angleterre, comme Lemmy d’ailleurs vingt ans plus tôt). “Ghost” est d’ailleurs le premier morceau du fameux CD à mettre en tête de gondole, originellement interprété par Ian Astbury et repris impeccablement par un Myles Kennedy petite révélation du jour. Quant à "Back from Cali", petit blues bien troussé parfait pour cette fin d’après-midi, Kennedy y tenait déjà le micro en studio : cela facilite les choses. Tout le monde s’est donc gentiment chauffé la voix et les doigts avant de mettre le feu aux poudres. Lire : coller du charbon dans les locomotives du “Nightrain” de Guns n’ Roses, puis du “Sucker Train Blues” de Velvet Revolver (“Locomotive” n'a pas été repris pour autant, hein, entendons-nous bien). Pour le premier, la première mesure de batterie se suffit à elle-même et les sourires sont sur tous les visages du public. Pour le second, seuls les premiers rangs réagissent, mais le riff s’avère très vite contagieux.

N’oublions pas entre les deux une autre mise en bouche for Destruction, allusion à “Rocket Queen”, sur lequel Kennedy et la section rythmique assurent comme des bêtes. Slash s’est particulièrement bien entouré (très vite apparemment, pour ne pas écrire à l’arrache)… et le devait bien au public français orphelin de toute date depuis septembre 2004 (perdure d’ailleurs une petite vexation/frustration depuis l’annulation d’un Zénith prévu lors de la seconde -et ultime?- tournée de Velvet Revolver). La rancune des fans n’est pas tenace : ils headbanguent volontiers sur le puissant “By The Sword” (son intro reste bien Black Sabbath-ienne à souhait), puis vont couvrir largement la voix de Kennedy sur le tant attendu “Civil War” (en hommage à l’Equipe de France de Football, non ?). Près des enceintes, autant être honnête, Myles fait largement le boulot sur les couplets mais souffre grandement quand il s’agit de pousser sur les refrains (dans une moindre mesure ce fut aussi le cas sur “Slither”). Il est aussi vrai qu’Axl Rose excellait sur ce morceau qui ne prend pas une ride. Malheureusement, si vous permettez.


Ca vous a plu, alors on continue. Mais cela va se passer demain soir au Bataclan, sold out, comme cela s’était produit vendredi dernier en lever de rideau d’AC/DC au Stade de France. Pour un groupe de mercenaires qu’on disait en rodage et juste là pour le compte bancaire, il n’y a franchement rien à redire : son plutôt équilibré, en dépit d’une wah-wah un poil trop criarde de Slash. Ah oui, au fait, côté BetClic et autres paris en ligne : il fallait jouer Alice Cooper non pas à Clisson mais à Paris pour un "School’s Out" apparemment tellurique. Maintenant si Axl et ses Guns veulent bien baisser leurs prétentions salariales pour le Hellfest 2011, autant mettre une petite pièce. Un petit effort, Mister Rose, et «Get in the Ring»!



Crédit photo: Sebrouxx
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