CHRONIQUE PAR ...

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Sebrouxx
le 18 juillet 2011




SETLIST

Been There Lately (Slash's Snakepit)
Nightrain (Guns N' Roses)
Ghost
Mean Bone (Slash's Snakepit)
Back From Cali
Rocket Queen (Guns N' Roses)
Civil War (Guns N' Roses)
Nothing To Say
We're All Gonna Die
Speed Parade (Slash's Snakepit song)  
Starlight 
Promise 
Watch This 
Rise Today (Alter Bridge)
Patience (Guns N' Roses)
Guitar Solo / Godfather Theme
Sweet Child O' Mine (Guns N' Roses)
Slither (Velvet Revolver)

AFFILIÉ

Slash
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(20 juin 2015)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2010)
Hellfest (Clisson)
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12 juillet 2011 - Paris - Zénith


Slash_Paris_-_Zenith_20110712

Traditionnellement, le 12 juillet, la France célèbre l'anniversaire de sa victoire à la Coupe du Monde de Ballon Rond et maintenant de pieds carrés. Et puisque les filles (avenir de l'homme dans la discipline?) jouent demain, autant profiter de sa soirée pour célébrer une autre gloire qui semble pour certains d'un temps passé. Saul Hudson, aka Slash pour les intimes de feux Guns n' Roses version 1.0, passe dire bonjour au Zénith de Paris, un an quasiment jour pour jour après ses venues à l'occasion de l'avant dernier Hellfest (live-report ici) et d'un Bataclan qui avait laissé un goût fort agréable en bouche. Get in the Ring again ?

C'est un Zénith garni jusqu'au plus petit mètre carré qui accueille le guitariste et sa troupe ce soir. Mais aussi PornQueen, sa première partie brésilio-luxembourgeoise. Cette dernière déboule sur scène après un interlude sonore constituée de mots susurrées doucement, puis de loooongs râles féminins orgasmiques suggérant une supposée immédiate montée en température des spectateurs compressés dans les dix premiers rangs de la fosse. Pour l'extase, il faudra repasser un peu plus tard, la faute en incombe à un son (pardon, bouillie sonore) qui ne met aucun musicien à son avantage et derechef aucune des compositions alors interprétées. Dans ces circonstances, il s'avère plus que complexe d'en ajouter sur un groupe qui déploie une bonne énergie tout au long des quarante minute du set et dont la communication passe assurément bien avec les probables bien-entendants des suscités premiers rangs de la fosse. Un premier mais véritable coup dans l'eau. Un peu d'ailleurs à l'image d'une autre première partie qui récemment n'avait pas bénéficié, dans cette enceinte, de la Haute Définition sonore assez récemment, et qui possède avec Slash un point commun des plus conséquents à savoir sa participation au sein de Guns n'Roses. Une allusion à Duff McKagan qui ouvrait il y a quelques semaines pour Judas Priest et dont la prestation d'alors n'allait pas rester dans les annales.

Slash, ponctuel, va-t-il venger son ancien acolyte bassiste devenu guitariste? Jouissant d'un statut et d'une discographie plus enviables, il ne va pas spécialement souffrir pour ce faire. Ces derniers passages dans nos contrées l'année passée, tant au Hellfest qu'au Bataclan, tendent à prouver que l'ex-icône des guitares Gibson, de Marlboro et de Jack Daniel's n'a rien perdu de son aura. Il affiche même une forme physique que peuvent dorénavant lui envier la plus fidèle et ancienne fange de sa fanbase. Aminci, affuté et frénétique, le guitariste va donner de sa personne pendant deux bonnes heures d'un best-of de sa carrière personnelle. En effet, la setlist puise autant (enfin presque) dans le répertoire des Guns que dans celui des disques de ses groupes suivants ou de son récent opus solo. Sans mesquinerie aucune, les hits gunsnrosiens restent souvent les plus attendus et les plus acclamés. Une tâche des plus sympathiques pour Myles Kennedy, contraint alors de switcher entre les vocaux d'Axl Rose, de Scott Weiland et des multiples chanteurs invités par le guitariste chapeauté sur son album perso (chronique ici). Le gaillard s'est tire plus que convenablement et s'offre même le luxe de sortir la guitare le temps de deux titres, dont le "Rise Today" de son groupe premier, Alter Bridge. Sacré mélange des genres qui n'a pourtant rien d'indigeste.

Et en Twitteur invétéré, Slash avait promis du « new material » pour cette date parisienne, première étape de cette nouvelle tournée européenne. Tout vient à point à qui sait probablement attendre et le chaland espère quelques surprises de taille, ainsi qu'à la ressortie du placard des quelques vieilleries enchanteresses. L'année précédente, Alice Cooper nous avait gratifié de sa venue au Bataclan, le temps d'un "School's out". Pour cette édition, pas le moindre invité à se mettre sous la dent, même pas un Izzy Stradlin pour remettre le couvert sur quelques vieux tubes de Use Your Illusion I et II (un petit "14 Years" la prochaine fois?) Inutile, dans le même ordre d'idée, d'espérer un "Don't Cry" ou un "November Rain" réarrangés comme « new material »: ces titres semblent toujours trop porté le sceau d'Axl Rose pour que Slash s'y attelle, ou plutôt ait envie de s'y atteler. Et comme le public finalement semble plus enclin à réagir aux gros rifts extraits d'Appetite for Destruction, le choix s'avère excellent. Alors en guise d'inattendu, on se contentera de Slash-sort-sa-Gibson-Explorer sur l'excellent "Speed Parade." Mais aussi de sa reprise du Thème du Parrain, sous une forme plutôt musclée et au final limite shred (Slash peut sweeper, et oui, Messieurs, Dames…) Dommage qu'il ne laisse pas un peu de place au second guitariste Bobby Schnek, excellent rythmicien qui aurait pu tirer son épingle du jeu le temps qu'un questions-réponses. Jusqu'à la fin, Slash assure le show, souffle le chaud et le froid comme il l'entend au point d'en finir torse nu et tous muscles saillants sur un "Paradise City" aussi évident qu'efficace.


"We're All Gonna Die" nous promettaient joyeusement en sous-titres les tee-shirts imprimés pour cette tournée. A voir la forme affichée par les musiciens sur scène, on ne peut que croiser les doigts pour eux. Et puisque Slash a déjà annoncé la sortie de son prochain album en 2012, inutile de sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu'il se sera bientôt de retour par chez nous. Après le Bataclan, le Zénith, Bercy? Chiche...

Crédit photo: SnRx (@Hellfest 2010)


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