CHRONIQUE PAR ...

85
JC
le 03 juillet 2011




SETLIST

N/A

AFFILIÉ

Karma To Burn
Hellfest (Clisson)
(22 juin 2013)

17 juin 2011 - Hellfest


Karma_To_Burn_Hellfest_20110617

Voila un concert qui était attendu. Tout juste après la sortie de l’excellent V, Karma to Burn part pour une tournée d’été afin de faire remuer nos nuques bien trop fragiles pour résister à leur riffs. Quelques haltes françaises dont une au Hellfest le 17 juin… Immanquable ! Le petit souci, c’est que quand on en attend beaucoup d’un concert, on finit par en attendre trop. Du coup, peu importe la qualité de la prestation, à la fin il y a un brin de déception. Qu’en est-il pour ce concert ? 

C’est bien connu, pendant les festivals, pas le temps de faire de pause entre les concerts sous risque de rater le début du suivant. C’est ce qui c’est passé ici. A peine s’arrête t-on pour observer les début de The Exploited sur la Mainstage 2 qu’à la Terrorizer on décide de commencer sans nous. Pas de chance, on passe à côté des premières notes de l’intro mais pour se rattraper, on joue des coudes pour se frayer un chemin auprès d’une foule qui a bel et bien répondue présente. On s’approche, on s’approche et… « Putain mais c’est quoi ce son ?! C’est beaucoup trop fort ! » Les boules Quiès seront donc les meilleures amies de nos tympans pour les 40 minutes qui s’annoncent. 

Les premiers instants auront donc été un peu dérangeants. Quel dommage quand on voit la setlist proposée par le groupe et l’énergie déployée. Il y a les vieux classiques comme "8", pour lequel on tente de retirer les bouchons (mais rien à faire), ou "20" (excellente clôture). Et il y a le neuf, tel "47" et "49". Tout cela se côtoie parfaitement et parvient finalement à prendre aux tripes. Il faut dire qu’il est dur de rester stoïque face aux compositions des Virginiens qui, en live, restent une formation instrumentale. Vu l’importance un peu plus croissante prise par le chant sur le dernier album, on aurait pu espérer une apparition de Daniel Davis pour nous jouer quelques titres comme "Jimmy Dean" ou "The Cynic", mais malheureusement non. Pas même en instrumental. C’est un peu le problème des concerts de 40 minutes, on zappe forcément des morceaux. Ainsi, pas de "30", de "7"… Argh ! 

Peu importe, l’ambiance est au rendez-vous et dans la fosse les slams s’enchaînent les uns après les autres. On transpire, et certains commencent à jouer de la guitare dans le vide. « Toi aussi t’aimerais riffer comme ça hein ?! » Le public semble des plus enthousiastes et côté scène, le trio semble parfaitement rôdé. Rob Oswald mériterait un prix pour la configuration de sa batterie (en mode : cymbales et fûts haut perchés) et le duo William/Richard opère simplement et efficacement.


C’est au final partagé qu’on ressort de ce concert. Oui, l’énergie dégagée par leur musique est énorme en live. Oui, l’ambiance était au rendez vous (probablement l’un des meilleurs concerts du festival sur ce point.) Et oui, les morceaux joués auront mis tout le monde d’accord. Mais franchement, peut-on réellement jouir d’une prestation avec un son pareil ? Le fait qu’il se soit légèrement amélioré n’y change rien : un groupe pour lequel on re-signe sans hésitation pour un prochain concert et qu’on espère bien mieux gâté au niveau du mix. Et là franchement, ce sera le pied total !


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