CHRONIQUE PAR ...

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JC
le 10 juillet 2013




SETLIST


AFFILIÉ

Karma To Burn
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2011)

22 juin 2013 - Hellfest


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Nous y voilà enfin. Avec Sick Of It All, Karma To Burn faisait partie des groupes que j'attendais avec le plus d'impatience durant ce Hellfest. Leur passage en 2011 n'avait pas réussi à me transporter comme je l'attendais, et ce malgré une qualité évidente. Du coup, je comptais bien sur cette date pour me prendre enfin la torgnole que j'attends d'un groupe de ce calibre.

Pour accueillir les précurseurs du stoner instrumental, la foule a tant et si bien répondu à l'appel qu'à mon arrivée, la tente est déjà bien blindée. Je joue au serpent histoire de me faufiler au milieu du public jusqu'à me trouver une place convenable  et soudain, un premier truc me frappe: le trio que j'espérais tant voir n'est aujourd'hui qu'un duo. Déception ! Où est donc passé le bassiste Richard Mullins ? Et ce n'est pas tout, après un petit moment de doute, je ne parviens toujours pas à reconnaître Rob Oswald à la batterie. Je me disais au début que le bonhomme avait décidé d'aller chez le coiffeur et le barbier mais un autre truc me chiffonnait : son kit de batterie, très différent de celui vu il y a deux ans. Et effectivement, ce n'est plus Rob Oswald qui occupe la place derrière les fûts mais un certain Evan Devin. Voila un line-up largement remanié par rapport à celui que je m'attendais à voir et même si cela n'influe pas sur la musique, je n'ai pu m’empêcher de me demander si cela n'allait pas déteindre sur la prestation.
Et bien soyons clair, il n'aura fallu que quelques secondes au duo pour me faire comprendre que non. Karma To Burn est certes défiguré mais pas handicapé pour autant et le concert offert aujourd'hui aura été divin. Premier constat, le son est bon (et c'est ce qui faisait principalement défaut aux Virginiens il y a deux ans), fort, idéal en somme pour profiter au mieux de l'avalanche de riffs que William Mecum (guitare) et son compère nous ont offert. Parce que oui, des maîtres dans l'art du riff, il y en a plusieurs sur Terre (et notamment à cette édition du Hellfest) mais voilà, à mes yeux Karma To Burn c'est un peu un des tauliers parmi les tauliers en la matière. Les big boss du stoner quoi. Et comme dit un peu plus haut les patrons ont répondus présent avec un set puissant qui aura enchaîné les titres les uns à la suite des autres. Ajoutez à cela un William Mecum généreux, offrant au public une bouteille bien pleine de Jack, et voilà que tout est réunis pour passer un grand moment de rock.
Et ce grand moment aura été accompagné par une tripotée de classiques du groupes tel "Eight", "Twenty", "Thirty Two", "Thirty Four", "Thirty Six" et bien d'autres. A chaque titre joué, l'effet est immédiat et tout comme il y a deux ans, des gugusses s'amusent à faire du air guitar, histoire d'avoir pendant quelques secondes l'impression eux aussi de riffer de la sorte. L'ambiance est au top, les temps morts sont rares, et le duo montre qu'il n'est pas forcément obligatoire d'investir la scène de part en part pour dégager une putain d'énergie. En même temps c'est bien connu, Karma To Burn c'est du genre statique sur scène mais voilà, ça le fait. Pas de fioritures avec eux : ça joue, c'est tout. Et dire qu'il y a quelques minutes encore, j'avais peur de ce que pourrait être ce concert… mais quel con ! Les Virginiens auront tout simplement offert l'un des tout meilleurs moments du festival et pourraient bien se battre pour la place de meilleur concert des trois jours avec Sick Of It All (point de vue purement subjectif bien évidemment).


A la fin du concert j'ai croisé quelques potes eux aussi présent. Et surprise, eux pour qui le stoner n'est pas franchement la grosse tasse de thé, les voilà qu'ils venaient de prendre leur pied sur ce concert. Ça donne une idée de l'intensité et de l'intérêt généré par le groupe une fois monté sur les planches. Chapeau !


(crédits photo : Metalorgie)


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