CHRONIQUE PAR ...

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Pietro
le 21 décembre 2011




SETLIST

STEEL PANTHER
In The Future (intro)
1.Supersonic Sex Machine
2.Tomorrow Night
3.Asian Hooker
4.Just Like Tiger Woods
5.Guitar Solo
6.Gold-Digging Whore
7.Community Property
8.17 Girls In A Row
9.Death to all but Metal

MÖTLEY CRÜE
1.Wild Side
2.Saints of Los Angeles
3.Live Wire
4.Shout at the Devil
5.Same Ol' Situation (S.O.S.)
6.Primal Scream
7.Home Sweet Home
8.Looks That Kill
9.Drum Solo
10.Guitar Solo
11.Dr. Feelgood
12.Mutherfucker of the Year
13.Girls, Girls, Girls
14.Smokin' In The Boys Room
15.Kickstart My Heart

DEF LEPPARD
1.Undefeated
2.Rocket
3.Action
4.Let It Go
5.C'mon C'mon
6.When Love and Hate Collide
7.Women
8.Two Steps Behind
9.Bringin' on the Heartbreak
10.Switch 625
11.Hysteria
12.Animal
13.Armageddon It
14.Photograph
15.Pour Some Sugar on Me
Rappel:
16.Love Bites
17.Let's Get Rocked

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14 décembre 2011 - Londres - Wembley Arena


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« Where is Def Leppard, where is Mötley Crüe ? », telle était la question existentielle que se posait Steel Panther dans les paroles de son hymne 'Death To All But Metal' en 2009. Le combo se doutait-il qu’il tournerait avec ses idoles moins de deux ans plus tard ? Car Steel Panther en ouverture d’une double tête d’affiche Mötley Crüe - Def Leppard, tel est le programme de cette tournée anglaise qui se termine ce soir au Wembley Arena de Londres.

Signe du succès grandissant de Steel Panther, le public est venu tôt et la salle est déjà très bien remplie lorsque les américains débarquent sur scène aux alentours de 18h30. L’intro futuriste de leur nouvel et tout récent album Balls Out résonne et est logiquement suivie du premier titre du disque que le public semble déjà connaitre ! Le son est énorme, puissant et clair, et le groupe joue à la perfection. C’est donc parti pour un show absolument renversant qui voit le groupe alterner des morceaux de ses deux albums. Tout le monde enchaine les poses, Michael Starr chante divinement bien et chaque riff et chaque solo de Satchel prouvent quel grand guitariste il est. Entre les chansons les musiciens parlent beaucoup, ce qui a toujours fait parti de leur show dans les clubs de Sunset Strip et passent étonnement bien dans une salle immense. Qu’ils discutent entre eux ou s’adressent au public, ils en font des caisses à coup d’humour en dessous de la ceinture qui fait hurler de rire le public anglais et votre serviteur. Satchel demande ainsi qu’on acclame Michael Starr car il existe peu de chanteurs de son âge aussi performants sur scène surtout après toutes les opérations (imaginaires bien sur) qu’il a traversé… « et en plus il a eu la diarrhée toute la journée ! »  rajoute le bassiste Lexxi Foxx tout en se regardant dans son miroir pour se recoiffer. Les vannes sur le poids du chanteur continuent, le guitariste le comparant à Brett Michaels en plus gros (d’habitude c’est Vince Neil qui prend !), les filles montrent leurs seins à Michael Starr, bref tout le monde s’amuse. Surtout que musicalement c’est impeccable, les compos du groupe passent à la perfection le test de la scène, autant les nouveautés de Balls Out ('Tomorrow Night', 'Just Like Tiger Woods', 'Gold-Digging Whore'…) que les déjà classiques de Feel The Steel comme 'Asian Hooker' ou un très attendu 'Community Property' repris à tue tête par tout le public ! Entendre 10000 personnes chanter “I kiss your mouth even after you swallow my load” n’a pas de prix ! Tout cela se finit en beauté par l’hymne du groupe 'Death to all but Metal'. Et dire que ce n’était que la première partie !
Respectant les horaires à la minute près, Mötley Crüe débarque sans crier gare de derrière un rideau qui tombe dans un enfer d’explosions et de feux d’artifices. C’est à un enchainement d’anthologie que l’on a affaire d’entrée de jeu avec rien de moins que 'Wild Side', 'Saints of Los Angeles' (qui s’affirme déjà en tant que véritable classique du groupe), 'Live Wire' et 'Shout at the Devil', sans aucun répit ! Quelle série ! Quel putain de début de concert ! Le groupe fait alors une pause et Vince Neil prend enfin le temps de s’adresser à un public déjà aux anges. Deux bimbos fort peu vêtues lui amènent une guitare pour le tube 'Same Ol' Situation'… et là c’est le drame. Ce morceau, pourtant un classique joué à chaque concert depuis vingt ans, est totalement massacré par le Crüe. Mick Mars en particulier semble à côté de la plaque, jouant ses parties à contre temps. Le groupe n’est plus ensemble, Neil jette des regards noirs autour de lui, les chœurs préenregistrés se font entendre alors que Sixx et Mars ne sont même pas derrière leurs micros pour faire semblant de chanter… Bref une catastrophe. A partir de là le groupe ne semble plus être dans son assiette et ne sera bon que par intermittence comme sur ce 'Home Sweet Home' joué autour du piano de Tommy Lee placé au bout de l’avancée scénique qui sera à la fois un beau moment d’émotion faisant communier tout le public de Wembley, mais mettra en même temps en évidence un chant plus qu’approximatif. Vince Neil n’a jamais été un technicien, c’est le moins qu’on puisse dire, mais quand le groupe n’est pas au top ses faussetés ressortent et ce n’est pas sa tendance à laisser chanter le public dès qu’il est à la peine qui le sauvera. Les bons moments sont pourtant nombreux : le solo de Tommy Lee est particulièrement spectaculaire avec son kit de batterie qui se retrouve à l’envers à dix mètres du sol, et le groupe a dans son répertoire des classiques qui ne peuvent pas décevoir comme 'Dr. Feelgood', la reprise de 'Smokin' In The Boys Room', le final sur 'Kickstart My Heart' ou surtout un 'Girls, Girls, Girls' d’anthologie… tout cela fait mouche.
Mais la vraie tête d’affiche ce soir est britannique et se nomme Def Leppard. On en a la confirmation lorsque les lumières dévoilent une immense scène magnifique, sur trois niveaux éclairés de somptueuses lumières et recouverts d’une dizaine de pieds de micro. Classe et clean, à l’image de la musique du groupe. Phil Collen est déjà torse nu et en fait des caisses de son côté de la scène, enchainant poses et soli spectaculaires. Les autres sont aussi poseurs mais à peine moins remuants, plus appliqués à assurer de belle manière les nombreux chœurs si caractéristiques des refrains du groupe. Joe Elliott, lui, fait preuve de charisme et arbore un magnifique ensemble micro pailleté-pied de micro pailleté-Converse pailletées ! L’ambiance monte encore d’un cran au sein du public anglais, forcément un peu chauvin. Si le Léopard Sourd débute son gig par 'Undefeated', l’un des inédits de son dernier album live Mirrorball, le set aura pourtant des allures de best of. 'C'mon C'mon' sera le seul représentant du dernier album en date, Songs from the Sparkle Lounge, rien d’autre sorti après 1995 ne sera joué. Tous les hits de la formation sont donc au rendez-vous, et ils sont nombreux. La communion atteindra son paroxysme lors des ballades 'When Love and Hate Collide' et du passage acoustique obligé 'Two Steps Behind' - 'Bringin' on the Heartbreak'. Votre serviteur, lui, prendra plus son pied sur le remuant 'Let It Go', l’instrumental 'Switch 625', 'Animal' ou le tube Hard FM ultime 'Hysteria'. Les classiques 'Photograph' et l’excellent 'Pour Some Sugar on Me' voient le groupe quitter la scène pour mieux revenir. Le rappel sera constitué de la ballade 'Love Bites', puis Elliott demande « Do you wanna get rocked ? » … 'Let's Get Rocked' clôt donc les débats et fait figure de dernier tube irrésistible d’une longue série.

Bilan de la soirée : un Steel Panther qui a fait beaucoup plus que marquer des points avec un concert largement digne d’une tête d’affiche, un Mötley Crüe énervant car inconstant, alternant moments de bonheur absolu et hésitations plus qu’inquiétantes et un Def Leppard vraiment pro et efficace dont la musique ultra léchée passe très bien sur scène. Bref un paradis pour les amateurs de glam et les nostalgiques d’une époque ou la musique était fun avant tout.


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