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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 28 juin 2012
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(19 juin 2009)
Londres - Wembley Arena
(14 décembre 2011)
Mötley Crüe
17 juin 2012 -
Hellfest
La concurrence dans le milieu du metal, c'est quelque chose de terrible. Prenez Mötley Crüe par exemple : un premier passage au Hellfest en grande pompe, un show plutôt décevant et paf, trois ans plus tard, la tête d'affiche leur passe sous le nez puisque c'est Slash qui en a hérité, malgré un temps de jeu légèrement inférieur. Et Mötley Crüe de jour, ça perd un peu de son charme…
Au début, on se demande si le groupe n'est pas un peu vexé vu la production scénique plus que sobre de leur part : même pas de backdrop, et un kit de batterie d'allure franchement modeste pour ce grand malade de Tommy Lee. On ne s'attendait certes pas à ce qu'il sorte l'arsenal complet pour un set de festival, mais quand même… Seule petite fantaisie, le micro de Nikki Sixx, accroché au bout d'une grande perche qui descend de la rampe des lights. Evidemment, c'est une nouvelle fois du pipeau : même quand le micro se balance de droite à gauche et que Sixx essaie désespérément de chanter en face, les chœurs sont toujours aussi nickel ! La supercherie éclate au grand jour lors du troisième ou quatrième titre, quand Sixx s'affaire à régler un problème technique et oublie de se présenter au micro pour les chœurs qui sonnent quand même à la perfection… Sixx et son compère Mick Mars continueront pourtant à nous prendre pour des débiles en essayant de nous faire gober que ce sont eux qui les assurent sur le reste du set. Juste retour des choses, le bassiste un peu distrait finira par se manger son micro en pleine poire sous les yeux d'un Vince Neil hilare.
Malgré cela, Mötley Crüe semble dans de meilleures dispositions qu'en 2009. Si Tommy Lee semble un peu moins surexcité et reste bien sagement derrière son kit plutôt que de venir faire le con sur le devant de la scène tous les 2 ou 3 morceaux, les autres sont un peu plus concernés que la dernière fois. Nikki Sixx ne tire pas une gueule de 2 pieds de long, Mick Mars essaie de bouger malgré sa maladie qui le handicape de plus en plus et Vince Neil est en meilleure forme physique et se montre beaucoup plus mobile. Par contre, vocalement, ce n'est pas vraiment ça : il pouvait déjà faire un concours de voix de merde avec Ozzy, bientôt ils vont aussi pouvoir faire le concours de celui qui s'essouffle le plus vite. Ils ont aussi ramené un peu de compagnie avec 2 nénettes en tenue légère qui reviennent de temps se trémousser en rythme, simuler quelques chœurs comme sur "Wild Side" ou "Girls, Girls, Girls" et prendre quelques poses assez chaudes. Naturellement, la carrosserie n'est pas d'origine (pour la blonde en tout cas), mais bon, on se rapproche un peu plus d'un show classique de la part de Mötley Crüe… et pourtant ça ne décolle pas, à aucun moment.
La setlist était pourtant parfaite pour un festival : aucune prise de risque, pas un classique oublié, quasiment que du tube… Pas grand-chose à redire de ce côté-là, à part qu'il aurait peut-être fallu modifier légèrement l'ordre des morceaux : face à un public de festival, qui ne connaît pas forcément à fond l'œuvre du groupe, Mötley Crüe aurait sans doute gagné à sortir plus tôt l'artillerie lourde à la "Shout at the Devil" plutôt que d'aligner des titres moins fédérateurs à première vue. Mais bon, le véritable problème est ailleurs : comment enflammer le public en jouant aussi mollement ? Il ne suffit pas de rebaptiser "Saints of Los Angeles" en "Saints of the Hellfest" pour gagner la partie, il faut aussi se bouger l'oignon un peu plus que cela. Quel gâchis de voir des tueries comme "Look That Kills" ou "Dr Feelgood" balancées avec tant de désinvolture… A la limite, des titres moins cotés à la base mais un peu plus fun comme "Don't Go Away Mad" ou "S.O.S." auront connu un meilleur sort. L'incontournable ballade "Home Sweet Home" et le hit ultime "Kickstart my Heart" auront bien tenté de redresser la barre, mais beaucoup trop tard…
Alors oui, il y a eu du mieux par rapport à leur premier passage, et on a bien rigolé en voyant le groupe balancer plein de seaux de faux sang dans les premiers rangs (c'est toujours plus drôle quand on n'en est pas victime !), mais cela reste insuffisant pour un groupe de cette trempe. Et pourtant, tous les classiques étaient là… Mais voilà l'implacable réalité : aujourd'hui, si vous voulez vous payer du fun devant un bon concert de glam, et accessoirement vous rincer l'œil gratos en matant un tas de paires de boobz, il vaut mieux se déplacer pour Steel Panther que pour Mötley Crüe. Décidément, c'est pas beau de vieillir…
Crédit Photo:
http://www.motley.com/photos/
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