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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 07 juillet 2012
SETLIST
I Am Hell
Old
Imperium
Beautiful Morning
Locust
Aesthetics of Hate
Darkness Within
This is the End
Halo
Davidian
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Machine Head
16 juin 2012 -
Hellfest
Cela leur aura pris presque 20 ans, mais cette fois c'est bon, Machine Head a définitivement accédé au statut de tête d'affiche en festival, et pas seulement les années creuses. Vu leurs débuts prometteurs qui les avaient rapidement hissés au rang de groupe majeur des années 90, on aurait pu croire que cela serait arrivé bien plus tôt, mais à l'inverse, quand on se rappelle que le groupe était considéré comme artistiquement mort il y a 10 ans, c'est déjà un bel exploit. Et c'est peu dire que le groupe était attendu…
Ah ça, en se baladant sur le site du festival, on aura entendu un paquet de fois des phrases du style «
faut surtout pas rater Machine Head, ça va tout déchirer
» ou «
on bouffe à telle heure
(qui correspondait en général au début du set de Within Temptation)
et on vient se placer pour Machine Head
». Et objectivement, il y a certains signes qui prouvent l'étendue du succès remporté par Flynn et sa horde en ce samedi soir, comme une densité aux abords de la scène beaucoup plus importante que pour la plupart des autres groupes. Ou encore l'expérience vécue par votre serviteur : on se place à une distance respectable de la scène en pensant mater le concert peinard, et on se retrouve quand même dans le pit malgré soi. Et à en voir le sourire aux lèvres de la plupart des fans à la fin du set, ou à en lire les premiers retours sur le net, on peut le dire : Machine Head a assuré comme un chef.
Et bien ce n'est pas mon avis. Le groupe avait pourtant toutes les cartes en main, à commencer par une setlist qui avait de la gueule, avec pas mal de titres du nouvel album. Ces derniers passent d'ailleurs vraiment bien en live, surtout "I Am Hell" et "Locust". En guise de petite pause en partie acoustique, "Darkness Within" est beaucoup plus convaincante que la chiantissime "Descent the Shades of Night". Bon, il faut toujours se coltiner cette purge de "Halo", mais j'ai l'impression que le problème vient de moi et que je suis le seul à ne pas apprécier ce morceau. Parmi les grands absents, on pourra toujours citer "Ten Ton Hammer" ou "The Blood, the Sweat, the Tears", mais il fallait bien faire des choix pour se limiter à 1h15. Pas vraiment de surprise au programme, mais c'est de toute façon assez rarement le cas en festival. Alors par quoi ce show a-t-il bien pu pêcher ?
Premièrement, un gros manque de rythme. Machine Head n'a jamais vraiment enchaîné puisqu'ils ont marqué une pause entre quasiment tous les morceaux, ruinant ainsi toute dynamique. Caser quelques mots de remerciement ou trinquer à la santé du public et lui balancer son verre de binouze, comme Robb Flynn en a l'habitude, pourquoi pas : mais là, c'était un coup on se barre de la scène pour envoyer l'intro sur bande ("Imperium", "Aesthetics of Hate"), un coup je te fais un speech à rallonge comme avant "Locust" et surtout "Darkness Within", où Flynn a mis 3 plombes pour expliquer ce que Lavilliers a résumé en une phrase : la musique est un cri qui vient de l'intérieur. Certains auront apprécié l'ambiance mystique avec ces lights vert et violet ; moi, j'ai eu l'impression d'être sur la route des vacances et de devoir m'arrêter toutes les 30 minutes parce que ma femme a envie de pisser.
Deuxièmement, et c'est plus surprenant pour un groupe de ce calibre et avec une telle expérience scénique, la mise en place a souvent été plus qu'approximative. Les limites habituelles de Machine en live étaient au rendez-vous : Robb Flynn en grande difficulté sur le chant clair, des harmonies vocales catastrophiques sur "Halo" et un son difficile à régler : comment concilier des twin leads aiguës avec une basse aussi grave que celle d'Adam Duce ? C'est déjà presque mission impossible d'avoir un bon rendu sonore avec de telles données de base, alors quand McClain balance de la double pédale par-dessus, c'est le foutoir intégral. En plus de cela, on a eu droit à un concours de pains de niveau international sur "This is the End", et même sur "Aestethics of Hate", qui figure pourtant sur toutes les setlists du groupe depuis 4 ans, Machine Head s'est montré en grande difficulté.
Alors OK, ne faisons pas la fine bouche : c'était loin d'être mauvais (comment ça pourrait l'être avec des morceaux comme "Old", "Davidian" ou "Imperium" ?), et Machine Head dispose d'une vraie connexion privilégiée avec le public qui donne un cachet particulier à ses shows. On aura également apprécié de voir Flynn rendre hommage à Exodus («
sans qui Machine Head n'aurait pas existé
») et convier ses membres ainsi que ceux de Death Angel sur scène pour "Davidian" ; mais en termes de pure prestation scénique, quand on compare à un groupe comme Trivium qui s'est montré beaucoup plus carré, on se dit que Machine Head a encore de sacrés progrès à faire dans la qualité de l'interprétation. Donc voilà, correct, mais peut largement mieux faire.
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