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CHRONIQUE PAR ...
Shamash
le 26 février 2016
SETLIST
Imperium
Beautiful Mourning
Now We Die
Bite The Bullet
Locust
From This Day
Ten Ton Hammer
This is The End
Darkness Within
Bulldozer
Killers&Kings
Davidian
Descend The Shades of Night
Now I Lay Thee Down
Aesthetics of Hate
Game Over
Old
Halo
AFFILIÉ
Machine Head
Clisson - Hellfest
(22 juin 2007)
Wacken
(05 août 2005)
Paris - Bataclan
(10 novembre 2014)
Paris - Bercy
(02 avril 2009)
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2009)
Wacken Open Air (wacken)
(01 août 2009)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)
Machine Head
20 février 2016 - Lille - Aéronef
"An Evening with Machine Head". C’est sous ce nom, ô combien original, que Robb Flynn et ses amis ont concocté une nouvelle tournée qui devait passer par l’hexagone en ce mois de février 2016. Au programme, Machine Head et seulement Machine Head. Pas de première partie pour chauffer l’audience, simplement deux heures en compagnie des tatoués états-uniens. L’escale lilloise du groupe nous a permis d’assister à un show annoncé comme épatant.
Qu’on le veuille ou non, Machine Head a su s’affirmer comme un l’un des ténors du metal. Capable de
remplir des salles de grande capacité, la formation a cependant souhaité que ces concerts se déroulent dans des salles à taille humaine, la plupart affichant complet depuis des semaines. L’Aéronef a donc tout naturellement été désigné comme lieu de la grand-messe nordiste. Et pourtant, tout n’a pas été aussi simple. Quelques jours auparavant, Flynn, malade, a perdu sa voix durant le concert de Clermont-Ferrand, entrainant dans la foulée l’annulation de plusieurs dates. Cinq jours après cet incident, il affirme être capable de remonter sur scène. Quelques inquiétudes fort légitimes sont apparues, l’assistance discutant de l’état de santé du leader avant que ne s’éteignent les lumières au son de "Diary of a Madman" d’Ozzy et que ne débute enfin cette soirée. "Imperium" rassurera d’emblée. Certes, l’on sent que les vocaux ne sont pas à leur quintessence, mais ils demeurent plus que corrects, compte-tenu des circonstances. Le reste de la troupe semble ravie de pouvoir en découdre après cette pause prolongée et indépendante de sa volonté.
La set-list pioche dans la totalité de la discographie des californiens. Des titres récents issus de
Blood and Diamonds
aux anciennes compositions des années 1990, un large éventail de la carrière de Machine Head sera balayé durant plus de deux heures. L’occasion pour le spectateur de prendre conscience de l’évolution stylistique du groupe. Que de changements en effet depuis
Burn My Eyes
. Les morceaux tirés de leur premier album font encore leur petit effet à votre serviteur, adolescent dans les années 1990. Quel plaisir d’entendre résonner les accords de "Davidian" et de "Old", dont les refrains sont repris en chœur par l’assemblée. L’assistance semble d’ailleurs totalement enchantée de voir le quartet en action. La communion avec le groupe est évidente, prenant la forme de circle pits et autres pogos. Flynn et compagnie réussiront même le tour de force de faire sauter la quasi-totalité de la foule sur le douteux "From This Day" aux sonorités très néo-metal. Pour les plus jeunes ayant découvert le groupe récemment ou les plus âgés ayant vécu l’arrivée fracassante de la formation en 1994, qu’importe : tout le monde affiche sourires et autres attitudes béates à l’écoute des dix-neuf pièces jouées ce soir.
La prestation des musiciens est appréciable. Outre le chant déjà mentionné, manquant parfois un peu de coffre, ce qui est excusable, les guitares sont puissantes et précises. Les passages les plus lourds rendent à merveille, tout comme les soli enlevés. Les fanatiques des gars d’Oakland ne seront pas déçus non plus de la section rythmique. La basse du dernier-venu, Jared MacEachern, claque sans être assourdissante, et Dave McClain est à l’aise derrière ses fûts. Quelques instants sont même offerts pour que Phil Demel et Dave McClain fassent montre de leurs qualités lors de deux soli de plusieurs minutes. Les personnes qui n’adhèrent pas à cet étalage de technique en auront profité pour aller se désaltérer. Quant au charismatique chanteur-guitariste, il témoigne pendant la totalité du set de sa joie d’être sur les planches. Il en fait parfois un peu trop, mais reconnaissons lui tout de même un véritable talent pour faire réagir comme il se doit un public chauffé à blanc de la première à la dernière minute. Les fidèles rendront grâce à leurs idoles au son de "Game Over", de "Ten Ton Hammer" ou de "Halo" qui clôt cette soirée. N’oublions pas le traditionnel hommage à Dimebag durant un "Aesthetics of Hate" réussi.
Machine Head est venu, Machine Head a vaincu. Les fans ont pu apprécier les grandes qualités de la formation et ont réagi avec passion. Pour ma part, même si je ne suis pas un aficionado de toute la carrière du quartet, je dois bien reconnaitre que le concert lillois des californiens était dans l’ensemble très bon. Félicitations et remerciements chaleureux à A gauche de la lune productions de m’avoir permis d’assister à ce dernier.
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