CHRONIQUE PAR ...

85
JC
le 13 juillet 2013




SETLIST

Intro Masked Ball (Jocelyn Pook)
Infestissuman
Per Aspera Ad Inferi
Con Clavi Con Dio
Prime Mover
Elizabeth
Secular Haze
Body and Blood
Stand by Him
Death Knell
Satan Prayer
Genesis (problème technique et non joué)
Year Zero
Ritual

rappel :
Ghuleh / Zombie Queen
Monstrance Clock

AFFILIÉ

Ghost
Paris - Zénith
(22 août 2014)
Lille - Zénith
(26 mai 2023)

23 juin 2013 - Hellfest


Ghost_Hellfest_20130623

Ghost, le groupe qui a pris une ampleur énorme en trois / quatre ans d'existence et avec deux albums seulement. Ascension qui leur a permis d'obtenir une place de luxe en ce Hellfest 2013. A la base programmé en tant que seconde tête d'affiche de la Valley (au même titre que Sleep et Manilla Road quand même), voilà que les changements d'ordre de passage et de scène s'y sont aussi mêlés. Résultat des courses : c'est sur la Mainstage 2, en clôture du festival, que le groupe aura eu l'honneur de jouer.

Et au fond, cela pourrait paraître logique compte tenu  de ce que le groupe semble avoir comme aspiration. Fort d'un second album riche en hymnes et en refrains imparables capables de rentrer dans le crâne en une seule écoute, le pape et sa clique auront eu à prouver qu'une telle place sur l'affiche était méritée. Et autant le dire tout de suite, les envoyés de Belzebuth auront été bien plus crédibles que certains autres gros noms ayant foulé les mainstages durant ces trois jours (et dont on ne prononcera pas les noms). L'intro aura d’emblée mis la barre très haute puisque c'est avec l’enchaînement "Masked Ball" (déjà utilisé en guise d'intro lors de leur passage en 2011) / "Infestissumam" / "Per Aspera Ad Inferi" que le groupe sera entré sur scène. Le son est excellent, les parties orchestrales et les chœurs très mis en avant (normal, en vu de l'importance croissante prise par ces deux éléments sur le dernier album), la lune domine le ciel bref, des conditions excellentes.
L'avantage avec un groupe qui n'a que deux albums à son compteur, c'est qu'on est sûr qu'en une heure de show, nous aurons droit à une très grande partie des morceaux et donc à une tripotée de tubes. Et ça aura été le cas ce soir. Des hymnes à tire-larigot tels "Con Clavi Con Dio'', ''Elizabeth'', ''Secular Haze" ou'' Rituel'' (entre autres) auront trouvé place au sein de la setlist de ce soir. Des titres par lesquels on se laisse emporter directement et dont on ne peut s’empêcher de fredonner les refrains. Voila l'une des principales forces du groupe. Sur scène l'attitude est statique, comme à l'accoutumée. Seul Papa Emeritus arpente la scène à travers une gestuelle lente et cérémoniale. L'attitude me rappelle celle d'Attila lors du concert spécialdelamortquituetellementc'estinéditalorsquefinalementc'esttoutnaze de Mayhem en 2011, sauf que là, ça le fait. Le pape semble plus à l'aise dans les mises en scène théâtrales qu'Attila. 
Malgré tout ça, il faut reconnaître que j'aurai eu du mal à rester accroché du début à la fin par le set. Les titres ont beau s’enchaîner, je finis par décrocher. La faute peut être à des structures de morceaux trop identiques, des airs parfois trop similaires eux aussi, ou alors peut être à cause des quatre jours de fête qui ont précédé. C'est sûr, notre corps et notre esprit ne sont plus tout frais. Et il aura fallu attendre un petit problème technique (qui aura amputé le concert du titre ''Genesis'') pour nous réveiller. Rien de bien grave cependant, le groupe a encore un petit atout dans sa poche et passe directement au kitschissime mais sur-efficace ''Year Zero'' (le tube en puissance). Voila qui relance le concert sur sa dernière ligne droite. Dernière ligne avant la fin du festival qui aura su relancer l'intérêt de la prestation ici offerte. Le groupe quitte la scène avec un ''Monstrance Clock'' sur lequel Papa Emeritus aura demandé au public de l'accompagner dans le chant (chose que ce dernier ne semblait pas vraiment prêt à faire).


Les dernières notes s’achèvent et le groupe part sous les applaudissements. Ghost aura délivré un (très ?) bon concert qui se sera révélé parfaitement à sa place en clôture du festival. Mais voilà, est-ce la fatigue ou autre chose, mais leur concert m'aura paru un peu moins prenant que celui de 2011. Quoi qu'il en soit, le moment aura été agréable et c'est la tête pleine de refrains déjà cultes qu'on quitte les terres clissonnaises. Hellfest, à l'année prochaine !


(crédits photo : Christophe Ochal de Metalchroniques)


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