CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
le 01 juillet 2014




SETLIST

Aren't You Hungry? (Stormtroopers of Death cover)
Get a Real Job
Imported Society
No Glove No Love
True Colors
Thrash or Be Thrashed
Let Me Out
I Love Livin' in the City (Fear cover)
Kill Yourself (Stormtroopers of Death cover)
Milano Mosh  (Stormtroopers of Death cover)
Fuck the Middle East (Stormtroopers of Death cover)
Pussywhipped (Stormtroopers of Death cover)
Fist Banging Mania (Stormtroopers of Death cover)
Speak English or Die (Stormtroopers of Death cover)
United Forces (Stormtroopers of Death cover)

AFFILIÉ

20 juin 2014 - Hellfest


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Hey Hey Hey ... voilà ma réaction lorsque j'ai enfin su que je pouvais découvrir live (à moitié) l'un des groupes qui a bercé ma jeunesse : S.O.D ! Sauf que la moitié ça commence par un  « M »  et ce sera donc M.O.D pour les souvenirs. Alors on ne fait pas la fine bouche car même si Charlie et Scott Ian ne sont pas de la partie, on a quand même ce sacré Billy qui compte pour deux et Scott (l'autre) Sargeant pour un concert à l'heure du  goûter : tout en raffinement.

M.O.D sur la Mainstage, ça peut quand même surprendre et nous faire nous poser des questions sur la programmation, surtout lorsqu'on voit que des groupes comme LoudBlast ou même Opeth sont relégués aux Altar et Temple. Mais NON ! que le choix est judicieux. Et à Billy Milano lui même qui se demandait ce qu'il faisait là, le commercial du Hellfest, le meilleur du monde, résume tout dans cette phrase parce « que vous êtes des légendes ». Enfin ça c'est la petite histoire made in Milano qui dès le départ montre que M.O.D c'est toujours un « lol band » (du moins l'image) car le set commence sur le trio de musiciens guitare/basse/batterie qui envoie d'emblée du S.O.D cover (qui admettons le et puis c'est tout, reste le fond de commerce du groupe) et se trouve bien dépourvu lorsque le silence revient. En effet pas l'ombre d'un Billy, est-il cané d'un arrêt cardiaque lors des quelques marches à gravir pour rejoindre la scène ? Est-on déjà dans le jeu scénique car le set est trop long ? On ne le saura finalement pas car une fois que tout le monde se sera regardé et bien marré à finalement prendre la pause faute de savoir quoi faire (sans frontman on n'est rien), le bogoss se pointe comme une fleur.
Et voilà, le premier gag est une réussite et le raffinement débute puisque le premier « joke » laisse sous-entendre les histoires de plumard de notre retardataire avec nos mères, faisant comprendre que le public n'est composé que de ses enfants. DU V E L O U R S! Et oui c'est bien un concert de S.O.D que nous vivons. Enfin quand on dit concert, on peut parler de Best-of concert, car le public va pouvoir se régaler et rattraper le retard des trente dernières années, s'il n'avait jamais vu S.O.D. live . Tout y passera et surtout le public déglinguera ses cordes vocales déjà bien allumées par les nuages de poussières proposés par la très mobile fosse-mosher. Et c'est vrai qu'on se régale, d'autant que les deux membres historiques (Scott et Billy) ont dégoté le guitariste qu'il leur fallait. Mike Deleon (il a fallu que j'aille voir qui était ce gars durant le concert, au risque de perdre une ou deux fois le smartfone) sublime les parties de guitares alors qu'historiquement écrites et jouées par Scott Ian. Ce dernier proposait déjà une image de dingo pour S.O.D, et la prestation façon M.O.D des titres comme "Kill Yourself" (spéciale kacedédi au passage au vilain Scott Ian car Billy boude toujours) ou le nawak total public/groupe sur "Pussywhipped", sont génialement interprétés avec des grimaces bave aux lèvres des bajoues de crapauds qu'aucune princesse n'embrasseraient.
En tout cas le mosh ou crossover pratiqué par ces cancres chanceux donne le sourire à tout le monde et au cas où les quelques règles de savoir vivre ou de politiquement correctes seraient encore vivaces, le parolier Milano se permet quelques interventions destructrices : de l'invitation à télécharger un maximum M.O.D ou S.O.D car il n'en touche aucune royalties, ou en insultant/rappelant au public son état de spermatozoïdes lors des premiers enregistrement de son groupe, tout y passe. En fait de souvenir du Live @Budokan des S.O.D, on retrouve tout le n'importe quoi qu'on rêvait de voir. C'est chose faite!  La moitié du concert n'est faite que des hit-kills de S.O.D. Et si toutefois un sérieux sermon dédiant l'un des derniers morceaux à un ami de Billy, décédé dernièrement, malgré le sérieux du ton, l'ambiance retombe puisque le public n'attend pas du tout ce type d'interaction avec ce groupe. Mais le respect se fait et l'hommage est rendu. 


Le goûter-concert fini dans la joie la plus totale et le Hellfest prouve une nouvelle fois que certains groupes dits du passé parviennent à livrer des sets, certes particuliers vu le style, très attendus par le public et très, euh....comment dire.. agréables. Shit. Fuck. Cunt. Slut. S.O.D. 



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