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CHRONIQUE PAR ...
S1phonique
le 12 juillet 2014
SETLIST
War Pigs
Into the Void
Snowblind
Age of Reason
Black Sabbath
Behind the Wall of Sleep
"Bassically" Geezer Butler Solo
N.I.B.
Fairies Wear Boots
Rat Salad (Drum Solo)
Iron Man
God Is Dead?
Children of the Grave
Sabbath Bloody Sabbath (intro)
Paranoid
AFFILIÉ
Black Sabbath
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2016)
Black Sabbath
22 juin 2014 -
Hellfest
«
The last but not least !
» . Enfin the last pas tout à fait puisque Opeth et TurboNegro seront les deux derniers groupes de cette édition. Par contre niveau tête d'affiche, c'est bel et bien le légendaire Black Sabbath, annoncé pour ce troisième jour après l'Aerosmith et le Iron Maiden des deux précédents. Alors les pionniers du metal enfin au Hellfest après un Ozzy and Friends d'il y a quelques années, ça tue ou c'est mort? «
Lettt meee seeeeee youurrr fffuuucckkkinnggggg ciiiggarretttee liighhhttteerrrrrr!!!
»
Rappelons que le groupe avait sorti
13
l'année passée et que le passage case Bercy de la tournée mondiale avait quand même mis pas mal de monde sur le cul avec une prestation atteignant les deux heures, offrant une setlist longue et monstrueuse, et des musiciens d'un génie et d'une présence incroyable. Alors notre premier papy du metal à tous traîne un peu la patoune, mais parvient toujours par un regard ou des mimiques à nous rappeler qu'il n'a pas (plus) toute sa tête.
Dio décédé depuis bientôt cinq ans (putain déjà!), c'est également pour beaucoup l'idée mise en avant de voir le groupe en live car, à chaque concert, on se demande si ce ne sera pas la dernière fois que Iommy nous pondra le riff de "Iron Man" ou que Butler offrira ses intro basses gangrenant les cortex de chacun. Emperor finit un set énorme sur la Mainstage 2 et c'est de toutes façon tout le site Mainstage, jusqu'aux bars prêt de trois cent mètres plus loin, qui est noir de monde. Et comme à son habitude, Ozzy va se permettre de discuter un peu avec le public qui réagit au quart de tour. Il est un peu plus de 23h et pour le coup c'est un running gag un peu moisi qui bouge le public : à coup de "coucou", Ozzy harangue. Forcément tout le monde se met à gueuler lorsque les trois comparses débarquent.
Et bon sang, même si chacun sait que Bill Ward n'est pas là, et malgré la qualité du batteur retenu, le jeune Tommy Clufetos (qui aura joué pour Alice Cooper, Ted Nugent ou Rob Zombie, dans les moins vieux) laissera sans doute à certains sur les titres de légende un petit goût de dommage. Non pas que la prestation du cogneur ne fusse mauvaise (loin de là et même en passant outre le solo minuteur permettant un set approprié), mais parce que finalement si le son de la guitare et de la basse raisonneront dans le cœur, il manquera ce coté formation originale et originelle des dix premières années. Mais bon ! le set commence et pour la majorité du public, même passé les cent cinquante premiers concerts, les trois jours de chaleur caniculaire, ses tonnes de poussière et les litres de bière avalés, tout le monde explose sur la sirène et premier lourd riff de "War Pigs". Et tout est emporté avec sa célèbre douzaine de coups de cymbales. Ozzy fait le mariole et va donner de suite la tendance à tout le concert, divisant le public en deux. Les premiers auront depuis longtemps bien accepté la colocation Osbourne/Parkinson et réussiront à prendre un pied monstre durant tout le set. Le ténébreux pépère boitant en courant d'un bout à l'autre de la scène et répétant deux cent soixante cinq fois à tout le monde de monter les mains bien hauts dans le ciel. La deuxième partie n'aura que regrets et aigreur pour compagnons : que la ligne de chant aura été difficile à écouter !
Le jadis croque mitaine du metal pourrait dès lors faire figure dans les casseroles de toute émission de télé-crochet. "War Pig" faisant appel en plus à pas mal de partie chant sans musique, Clisson souffre de plaisir pour les uns et de douleur pour d'autres. Donc Ozzy a raison, tout le monde devient fou, mais pas pour les mêmes raisons. Passé l'ouverture, la suite ne sera finalement que de cet acabit : une incroyable prestation malgré l'âge d'un Butler qui arrive toujours avec son touché à faire mouche (puissance ne veut pas forcément dire vitesse et bruit) et Iommy parvient tout simplement à se mettre tout le monde dans la poche. Et même si certaines parties ont l'air d'être arrangées et adaptées par le maître en mode "niveau intermédiaire", on ne peut qu'avouer le mode god-like du type. Encore plus étonnant : la relation entre le guitariste et son chanteur : la flamme brille toujours et les yeux brillent : Tony se marre encore aux pitreries de Ozzy ! Les compositions s’enchaînent, puisant parfois dans le nouvel album. Peut alors venir le meilleur du mieux, le nectar (ou la ciguë, toujours pareil) la moelle (ou le nerf), l'essence (ou le mazout) du metal, car la partie
"Bassically" , "N.I.B" et surtout "Fairies Wear Boots", va envoyer une bonne partie du public sur orbite.
Ce passage était déjà immense à Bercy, et dans les conditions d'un festivals à un moment où parfois la fatigue peut prendre le pas, le lointain embrun , la poussière et le son «
psychédélisent
» l' atmosphère et la communion devient réelle. Partons presque dans le délire sensoriel et avouons l'instant propice, le doigt posé sur la pureté de l'art Musique, celle qui transperce les âmes (ou serait-ce la sénilité pour les autres?). La fin envoie les tueries du groupe, que cette fois tout le monde connait, et le public donne enfin de la voix, certes ne corrigeant pas le chant, mais yaourtant à loisir les chansons universelles du Black «
fucking
» Sabbath que tout le monde attendait depuis l'annonce du groupe et le sold-out rapide. Tout cela mènera le show à une grosse heure et demi, les au-revoir et à dieux sont ouverts pour les quatre musiciens, finalement vite rentrés en vestiaire. Peu importe finalement, bon nombre de visages n'expriment qu'une chose : «
on a vu BLACK SABBATH PUTAINNNN!!
», tandis que les déçus s'enfilent déjà une dernière mousse, ou s'en vont croupir au camping ou au parking.
2014 annonçait le grand Black Sabbath en clôture du Hellfest et le public a répondu pratiquement 50 000 fois présent, à s'en tenir aux chiffres. Un concert honnêtement proposé par des bons hommes usés par leur œuvre (entre autre), mais donnant au public ce qu'il est venu chercher. Et si certains sont largement déçus, préférons penser d'eux qu'ils s'agit de la colère face à l’idolâtré en fin de vie artistique. Je vous laisse, j'ai rendez vous avec des fées bottées.
(crédits photos :
www.OZIRITH.com
- HELLFEST Productions)
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