CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 10 novembre 2014




SETLIST

Anathema
The Lost Song, Part 1 
The Lost Song, Part 2 
Untouchable, Part 1 
Untouchable, Part 2 
Thin Air 
Ariel 
The Lost Song, Part 3 
Anathema 
The Storm Before the Calm 
The Beginning and the End 
Universal 
Closer
 
Rappel:
Firelight 
Distant Satellites 
A Natural Disaster 
Take Shelter 
Fragile Dreams  (Shine On You Crazy Diamond intro)

Mother's Cake
I Like It (acoustique)
Night and Day (acoustique)
Death in the Stars (acoustique)
The Road (acoustique)

AFFILIÉ

Anathema
Paris - Trianon
(13 avril 2015)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2008)
Paris - Bataclan
(18 septembre 2008)
Paris - Église Saint Eustache
(05 novembre 2015)
Caen (Hérouville-Saint-Clair) - Le Big Band Café
(12 novembre 2016)
Strasbourg - La Laiterie
(07 octobre 2017)

16 octobre 2014 - Paris - Bataclan


Anathema_-_Mother's_Cake_Paris_-_Bataclan_20141016

J’étais excité, vraiment. J’allais voir pour la première fois Anathema en concert et j’adorais leurs derniers albums. J’avais hâte, ça s’annonçait beau, rempli d’émotions. J’attendais, impatient de voir comment ils allaient pouvoir me toucher, si la beauté sur album pouvait être retranscrite sur scène. Je doutais, pas beaucoup, mais je doutais. J’avais tort. Le Bataclan se remplissait, offrant toutes les promesses possibles et imaginables pour un show laissant place aux mélodies et aux émotions. J’avais hâte, mais tout ne se passa pas exactement comme prévu.

Commençons par ce qui fut probablement l’une des premières parties les plus étranges que j’ai pu voir. Mother’s Cake est un groupe de funk rock autrichien vaguement prog dont le principal intérêt est son bassiste qui slape partout. Or, Benedikt Trenkwalder n’était pas là (apparemment il s'était fait arrêté dans Paris pendant la journée, mais le groupe n'a pas été très clair là dessus), laissant à Yves Krismer (guitariste-chanteur) et Jan Haussels (batteur) la lourde tâche d'improviser un set acoustique. Exit l’électrique, place à la guitare acoustique et aux percussions pour quatre morceaux intéressants, mais qui manquaient un peu de cohérence. Il faut être clair, le public était un peu perdu, mais bienveillant, devant les deux musiciens qui cumulaient les problèmes (oui parce qu’en plus, ils ont eu le droit à des problèmes de sons). Quatre morceaux plus tard, le groupe remercie le public et s’en va un peu penaud. Étrange malchance donc, d’autant que la première partie aurait dû être bien plus énergique, mais pour cela, il fallait un bassiste.
Changement de scène, on découvre l’installation faîte à l’effigie de Distant Satellites, ainsi que la disposition un peu étrange des instruments (des pads et cymbales à gauche et une batterie à droite) du fait de la présence des deux batteurs Daniel Cardoso et John Douglas. Bien installé le show peut commencer sur les notes de "The Lost Song Part1". L’émotion est déjà présente, même si la voix de Vincent Cavanagh est légèrement sous-mixée, ce qui s’arrangera très vite par la suite. Et le final est somptueux, que ce soit au niveau des émotions ou des effets de lumières bleutées qui flashent lors de la dernière montée en puissance. En un mot comme en cent : c’est beau. L’enchaînement avec "The Lost Song Part2" se fait naturellement, laissant retomber la pression tout en restant aérien. La voix de Lee Douglas hypnotise le public. Mais l’ambiance va monter d’un cran avec les deux "Untouchable" acclamés et repris par un public très enthousiaste alors que Vincent et Lee chantent divinement bien. Un régal surtout qu’encore une fois le son est limpide, la guitare et les claviers sonnent, la basse reste discrète mais efficace.
Après quelques mots en français de la part de Danny Cavanagh (qui d’ailleurs s’en amuse beaucoup), le groupe entame "Ariel" et "The Lost Song Part3". Les deux morceaux sont très bien interprétés, mais la tension retombe un peu, "The Lost Song Part3" sonne comme un étrange déjà-vu par rapport aux deux premières parties, dommage. Mais qu’importe puisque le groupe a plus d’un tour dans son sac. Alors que les deux batteurs changent de place, Vincent visiblement heureux présente le morceau que tout le monde attend : "Anathema". La prestation est magistrale. Vincent vit véritablement ses paroles et lorsque le solo de guitare arrive, Danny sans en faire trop impressionne et touche directement le public. Un véritable beau moment… qui ne s’arrête pas là puisque le groupe enchaîne ses titres phares des derniers albums. "The Storm Before The Calm" commence, le public hurle de joie, reprend certaines paroles et la montée finale est encore une fois sublime. Mais ce sera sur "Universal" et "Closer" que la foule sera littéralement en transe, hypnotisé d’abord par la voix robotique d’un Vincent aux claviers et jumpant sur "Closer", obéissant aux injonctions de Danny. Et que dire du lightshow rouge somptueux sur ces deux morceaux ! Du grand art !
C’est ensuite que vient le rappel qui laissera place aux sonorités plus électroniques. Et contrairement à beaucoup de déçus, je trouve que celles-ci passent très bien en concert et j’ai fortement apprécié l’interprétation du morceau-titre "Distant Satellites" : les échos électroniques répondant aux lourds sons de basse. Le résultat marchait à merveille dans la fosse. Vincent semble de plus en plus content d’être sur scène et témoigne son amour pour Paris « sa ville » comme il le confie ému. Pour finir, le groupe jouera l’immanquable réinterprétation de "A Natural Disaster", toujours aussi belle avec un duo Lee/Vincent qui fonctionne à merveille, puis ce sera au tour de la positive "Take Shalter". Mais, petite pirouette finale, pour clôturer le concert, les anglais joueront un "Fragile Dreams" musclé où ils pourront se lâcher et finir le spectacle en beauté avec un public qui sautera et hurlera avec plaisir.
Le concert s’achève sur les quelques notes de "Twist and Shout" des Beatles et ce fut clairement une réussite : son impeccable, groupe communicatif et visiblement heureux d’être là, lightshow somptueux jouant avec l’installation mise sur scène. Clairement, les anglais ont offert comme à leur habitude, un très beau spectacle. Bien sûr, certains regretteront que la set-list soit trop axé sur le dernier album. Mais pour d'autres, Anathema a joué un concert qui transpirait l’honnêteté et l’émotion. Beau, tout simplement.

Album photo : Das Silverfoto


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