CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 24 février 2015




SETLIST

Sémantik Punk

Car Bomb

Meshuggah

Future Breed Machine 
obZen 
The Hurt that Finds You First 
Do Not Look Down 
Cadaverous Mastication 
Greed 
Gods of Rapture 
Neurotica 
New Millennium Cyanide Christ 
Stengah 
Bleed 
Demiurge 
Straws Pulled at Random 

Rappel

In Death - Is Life 
In Death - Is Death

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19 décembre 2014 - Cabaret Sauvage


Meshuggah_Cabaret_Sauvage_20141219

Les concerts exceptionnels, ça se sent et ça se ressent même avant l’entrée dans la salle de concert. Pour Meshuggah, ce vendredi 19 décembre, c’était le cas et le show de leur vingt-cinquième anniversaire affichait complet depuis un moment. Normal, voir le groupe dont toute une scène - celle du djent - se réclame, ça donne carrément envie. Alors aux abords du Cabaret Sauvage, point de personnes vous offrant un billet pour voir votre groupe de légende, mais plutôt l’inverse, des gens arrivés trop tard qui quémandent une place pour aller les voir, les papas du djent, et mettre une branlée à tous les groupes qui ne font que les singer. Et ça n’a pas raté, c’était la grosse mandale.
Mais avant l’énorme patate dans la tronche que fut leur concert, place à l’expérimentation avec Semantik Punk. Et là, nous voici sur une autre planète avec des morceaux très longs des plus étranges mélangeants des sonorités bizarres à la guitare et au clavier accompagné par un visuel des plus barrés. Le tableau est bien dressé et ce sera une bonne dose de psychédélisme auquel on aura le droit pour commencer avec un final à la guitare dissonante des plus déstabilisants. J’admets que la découverte en live n’a pas forcément aidé et vu la longueur et le côté presque autiste des morceaux, pas sûr que le groupe ai convaincu grand monde.
Ce qui ne sera pas le cas de Car Bomb qui, visiblement, connait bien son affaire et défouraille dès le départ avec des guitares très en avant, des riffs à décorner les bœufs et une foule bien réceptive. Et si elle ne l’est pas, elle reste captivée par les images malsaines diffusées sur grand écran (avec en plus des couleurs bien psychédéliques). Bref, pas vraiment le temps de s’ennuyer surtout que les morceaux butent méchamment, que les guitaristes débitent du riff à n’en plus finir sur des martèlements ou des coups de butoir de la batterie. Le chanteur lui gueule bien, impressionnant, et le public ne peut qu’headbanguer devant un spectacle aussi carré. En somme, des gars bien vénères qui auront eu le mérite de faire un bon tour de chauffe avant les rythmiques malsaines de Meshuggah.
Et après une bonne petite attente, le groupe arrive sur scène. Pour eux, point besoin d’affichage sur grand écran ni de mettre les amplis à fond afin de montrer qu’ils dominent la scène. Non, ici le son est précis et d’une clarté redoutable. Conséquence, les Suédois sonnent étouffés dans le fond de la salle alors que leur son est redoutable sur le devant de la scène. Ce sera donc là que tout se jouera et il faut bien avouer que mise à part ce petit bémol il n’y a pas grand-chose à redire. La guitare de Fredrik Thordendal et celle de son comparse sonnent terriblement bien avec le son typique de Meshuggah. La batterie est précise dans sa déambulation rythmique impossible et Jens Kidman semble très en forme ce soir, hurlant et faisant les grimaces les plus improbables.
Le groupe commence les attaques en règle avec "Future Breed Machine", le public répond instantanément. La fosse bouillonne alors que le lightshow alternera entre un bleu froid pour calmer les ardeurs et un rouge bouillonnant. S’ensuit une avalanche de titres tirant dans l’ensemble du répertoire du groupe. "obZen" arrive puis les metalleux se briseront la nuque sur la rythmique menaçante de "Do Not Look Down". On le sent que le public est à fond, les gens se bousculent tandis que les solos alambiqués Fredrik Thordendal sortent. C’est ensuite que Jens Kidman nous annoncent qu’ils vont revisiter tout un tas de titres pour leur anniversaire. Les gens gueulent, l’ambiance monte et ne cessera de grimper pendant tout le concert.
Les Suédois iront chercher des vieilleries urgentes presque thrash comme "Greed" ou des trucs plus sales et sans compromis comme "New Millenium Cyanide Christ". Bref, que du bon, mais l’ambiance crèvera le plafond avec l’enchaînement de folie "Bleed" et sa fin cataclysmique suivi de "Demiurge". Après ça bonjour pour se relever. La fosse sera d’ailleurs d’une intensité assez incroyable à ce moment, ce qui combiné au lightshow rouge et à la froideur du groupe rajoutera au caractère incroyable voir surréaliste du moment. Bref, il n’y avait pas grand-chose pour arrêter le triomphe annoncé des Suédois ce soir et ce n’est pas le diptyque "In Death - Is Life" / "In Death - Is Dead" qui me fera dire le contraire.

Sortir du concert de Meshuggah, c’est sortir d’un match intense où tout n’a pas été complètement compréhensible, mais où dans l’ensemble la tatane qu’on s’est prise marque durablement la face et le cerveau. En un soir, les gars ont montré qu’ils étaient les patrons des polyrythmies et de la violence qui te font headbanguer. On espère reprendre très vite une leçon de metal technique de ce niveau car il sera difficile de se satisfaire, en attendant, de leurs pâles copies qui pullulent dans la scène djent.

Album photo Meshuggah : Das Silverfoto


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