CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
le 29 mai 2015




SETLIST

Ocean Planet
The Axe
The Heaviest Matter Of The Universe
Backbone

Love/Remembrance
The Art of Dying
Drum Solo
Toxic Garbage Island
World To Come
Flying Whales
Wisdom Comes
Oroborus

Rappels :

Vacuity
Where Dragons Dwell

AFFILIÉ

Gojira
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(09 avril 2013)

28 mai 2015 - Lille - Splendid


Gojira_Lille_-_Splendid_20150528

Tiens tiens,comme on se retrouve... le Splendid de Lille. Décidément, cette salle est bien active depuis un moment et a même tendance à faire mieux que l’Aéronef. Après Cannibal Corpse au mois de janvier, c’est Gojira qui vient faire un passage du côté de la capitale du Nord-Pas-de-Calais-Picardie (ah oui, maintenant c’est aussi long que ça, merci la réforme). Et, fait assez rare pour être souligné, la bande de Bayonne se présente seule. Pas de première partie, rien. Que de brut et du brutal.

Des samples de baleines envoutantes comme sur "Flying Whales", une lumière bleue pour nous transporter dans le fond de la mer... afin de mieux nous en sortir. Pas de doute, on est bien au concert de Gojira. Quand les charismatiques frères Duplantier entrent sur scène, on se demande comment on va pouvoir entendre leur musique, tant les gens les acclament avec ferveur. Ai-je oublié de préciser que la salle affichait complet? Démarrage en douceur avec "Ocean Planet", mais les choses se corsent rapidement avec "The Axe", "The Heaviest Matter Of The Universe" et "Backbone". "The Art Of Dying" est habilement placé, en raison de sa longueur frôlant les dix minutes, avant un petit interlude faisant la part belle au talent derrière les fûts. Et hop, un petit drum solo de notre Mario Duplantier national qui n’hésite pas à jouer avec le public pendant ses trois minutes de lumière. Troublant de facilité, de maîtrise et de dextérité. On a clairement en face de nous l’un des meilleurs batteurs de death metal, et en tout cas le meilleur français sur la scène actuelle. Le groupe enchaine ensuite en fondu-décalé avec la très syncopée "Toxic Garbage Island". Juste après celle-ci, on a droit à un petit speech du leader frontman. Joe sait faire dans l’humour. « C’était la première partie, on va attaquer la deuxième partie qu’on fait nous-même, on fait tout ce soir. » En  dehors de ce joke, on va en apprendre un peu plus sur le groupe. Tout d’abord, le frère aîné des Duplantier nous fait savoir que lors de leur première tournée nationale en1999, Lille était la première ville par laquelle ils sont passés et qu'ils ont toujours gardé de très bon liens avec elle depuis, que ce soit par le biais de contacts professionnels ou purement privés. Bref, une ville qu’ils portent dans leur cœur. Et ça, ils nous le montreront tout au long de leur prestation. Maison apprend également et surtout que le groupe travaille actuellement sur un nouvel album qui devrait sortir début 2016 et que les parties batteries ont déjà été enregistrées. Le public devient fou.
C’est le moment choisi pour le calmer en reprenant le show avec une des chansons les plus calmes que le groupe ait créé "World To Come". Au total, seront jouées deux chansons du deuxième album The Link, six chansons du troisième From Mars To Sirius, quatre de The Way Of All Flesh et une seule de L’enfant Sauvage qui, bien qu’étant le plus récent, ne semble pas être le préféré du groupe en live. Et tant mieux,car le public avait l’air de jeter son dévolu passionnel sur celui qui peut être considéré comme la référence inébranlable du groupe, encore de nos jours : From Mars To Sirius. Quelle branlée, quelle claque on prend quand on entend "Backbone", déjà surpuissante en studio, "The Heaviest Matter Of The Universe" et ses fameux whales scrapes (enfin vus et entendus en live!) ou encore la magnifique "Flying Whales", bien que cette dernière soit malheureusement amputé de son introduction planante à souhait. Peut-être trop calme pour du live ? En tout cas, ce calme, Mario n’en veut pas et il n’hésite pas à venir au micro pour provoquer un bon circle pit juste avant de lancer les hostilités de baleines volantes. Juste après "Oroborus"sur laquelle on peut observer le merveilleux tapping des guitaristes, le groupe part soudainement, avec en guise de départ un « c’est tout, merci à vous ». Mais il en faut plus pour que le public tombe dans le piège. Personne ne sort,personne ne réclame de supplément. Tout le monde sait que le quatuor prépare quelque chose et va faire sa réapparition. En effet, après un retour agrémenté de quelques lancers de bouteilles d’eau (ouvertes, c’est plus marrant), on entend une explosion de son due à la tonitruante "Vacuity" et son « FOLLOW ! » repris en cœur par le public. Cette déflagration ressentie est sûrement à mettre en relation avec, comme à son habitude, l’excellente sonorisation de la salle du Splendid, nous faisant part d’un étalage de puissance dingue (cf. live report de Cannibal Corpse) tout comme son jeu de lumière fantastique. Le son des guitares est tout aussi impressionnant que la puissance de la voix de Joe Duplantier. On pourrait même le(s) soupçonner de jouer sur du play-back, tant la reproduction musicale est parfaite. On voit que les gars bourlinguent depuis plus d’une quinzaine d’années et connaissent leur affaire par cœur. Gojira finira par la très prenante et progressive "WhereDragons Dwell", sur laquelle on pourrait polémiquer quant à sa place finale dans la setlist. Petit regret concernant l’absence de la chanson"To Sirius" malgré tout.

Malheureusement,après une heure et demie de live, les spectateurs pouvaient espérer un ou deux titres supplémentaires, « mais ce fut techniquement impossible en raison de la chaleur » dixit Joe Duplantier, akacelui-qui-balance-un-médiator-par-chanson-pour-faire-kiffer-le-public. Et Mario Duplantier de prendre une photo de groupe avec le public pour immortaliser ce moment. Gojira est définitivement le groupe référence dans sa catégorie, s’il était nécessaire de le rappeler. Mais c’est également un groupe de scène monstrueux. Les gars, vous revenez quand vous voulez dans votre « deuxième maison », vous y serez toujours les bienvenus.


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