CHRONIQUE PAR ...

77
Sven
le 22 décembre 2015




SETLIST

Nightwish :

Shudder Before the Beautiful
Yours Is an Empty Hope
Ever Dream
Wishmaster
My Walden
While Your Lips Are Still Red
Elan
Weak Fantasy
7 Days to the Wolves
Alpenglow
Storytime
Nemo
Stargazers
Sleeping Sun
Ghost Love Score
Last Ride of the Day
The Greatest Show on Earth

Arch Enemy :
Khaos Overture
Yesterday Is Dead and Gone
War Eternal
Ravenous
Stolen Life
You Will Know My Name
As the Pages Burn
Under Black Flags We March
Avalanche
No Gods, No Masters
Nemesis

Amorphis :
Death of a King
Sacrifice
Hopeless Days
Bad Blood
Drowned Maid
Silver Bride
The Four Wise Ones
House of Sleep

AFFILIÉ

Nightwish
Wacken
(04 août 2005)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2015)
Oslo – Sentrum Scene
(01 décembre 2007)
Lyon - Halle Tony Garnier
(10 avril 2008)
Paris - Zénith
(06 avril 2008)
Wacken (wacken)
(02 août 2008)

Amorphis
Wacken
(03 août 2007)
Paris - La Locomotive
(14 octobre 2009)
Lyon - Ninkasi Kao
(17 novembre 2011)
Paris - Bataclan
(23 janvier 2020)

Arch Enemy
Tournée
(27 novembre 2014)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2015)
Summer Breeze (Dinkelsbühl)
(14 août 2008)
Paris - Bataclan
(04 20 2008)

26 novembre 2015 - Toulouse - Zénith


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L’idée même de remplir le Zenith de Toulouse pour un concert de metal peut sembler saugrenue. Mais au final pas tant que ça quand on voit l’affiche : un mastodonte du metal symphonique épaulé par l’un des fers de lance de la scène death mélodique ainsi que par une des valeurs sûres du metal finlandais. Tous les trois réputés pour leur sens de la mélodie. Le pari reste osé mais le programme proposé a de quoi attirer un public éclectique et surtout très important. Suffisamment pour faire salle comble ? Il semble bien que oui…

Certaines dates de la tournée affichaient complet, mais pas Toulouse. Néanmoins, aux abords du Zenith, on commence à se douter que la salle risque d’être bien remplie, au vu de l’afflux massif de métalleux de tous horizons et de tous âges. Dans le contexte que l’on connaît, le public répond présent, et c’est une bonne nouvelle. Il aurait été terrible pour la musique en général que les dramatiques événements du 13 novembre découragent les fans ou que ce concert (comme d'autres d'ailleurs) soit annulé. Soirée maintenue donc, mais contrôles très rigoureux à l’entrée. Heureusement les aficionados de la chose métallique ont prévu le coup, et sont arrivés en avance.
Tant mieux pour eux car, alors que le billet annonçait un début à 20h, la salle est déjà pleine à 19h30 quand Amorphis débute son set. Il n’y aurait pas un problème, là ? Proposer une date à 20h quand le premier groupe joue une demi-heure avant l’ouverture des portes supposée ? Le même problème s’étant produit sur plusieurs autres dates, le toulousain ne s’est pas fait avoir, et peut donc venir soutenir les Finlandais. Et à juste titre d’ailleurs car le concert est plutôt bon. Son de bonne qualité, auditoire motivé, Tomi Joutsen excellent dans tous les registres, comme à son habitude. Le reste de la bande est quand même plutôt sur la réserve, en dehors du bassiste qui bouge un peu et du soliste, bien mis en lumière. Une prestation satisfaisante, mais bien loin du spectacle que vont présenter les deux têtes d’affiche par la suite.
Une brève pause, le temps de mettre en place la scène, et les furieux du soir débarquent. Même si le ton général n’est pas au pogo, Arch Enemy a prévu de faire bouger les têtes et les corps ce soir ! Michael Amott et ses sbires débutent les hostilités par un "Yesterday Is Dead And Gone" ultra efficace. La soirée a pris une autre dimension en terme d’énergie et de puissance scénique et vocale. Munie des épaulettes de Vegeta, Alissa White-Gluz n’a pas perdu de temps pour prendre la place d’Angela Gossow. Courant dans tous les sens, sautant partout, haranguant la foule entre chaque morceau, et en français je vous prie, brandissant haut et fort le drapeau du groupe, la jeune hurleuse survitaminée assure le show quasiment à elle toute seule. Et le spectacle sera au rendez-vous.
Une setlist basée essentiellement sur les deux derniers albums, avec les tubes "As The Pages Burn", "War Eternal" et "You Will Know My Name", agrémentée de quelques (rares) vieilleries. Ça saute dans tous les sens (particulièrement sur le très hymnesque "No God, No Master"), Alissa aussi, Amott et Loomis se relaient aux soli virtuoses, Sharlee D’Angelo remue la tête à s’en décoller les méninges, et Daniel Erlandson matraque inexorablement sa batterie aux aspects de guirlande de Noël, agrémentée de diodes lumineuses du meilleur effet dans le noir. La salle est conquise, et chaude comme l’Enfer, et après un "Nemesis" toujours réussi, la joyeuse bande quitte la salle sous une salve d’applaudissements après des remerciements appréciés. Seuls regrets : l’absence de titres de Anthems Of Rebellion ou Rise Of The Tyrant, pourtant parfaitement taillés pour le live, et un son parfois un peu brouillon, notamment au début du concert.
La soirée étant lancée, place à la tête d’affiche. Les Finlandais Nightwish, forts eux aussi d’un recrutement réussi avec l’arrivée il y a quelques temps déjà de l’immense Floor Jansen, continuent leur tournée promotionnelle du dernier album en date, Endless Forms Most Beautiful. Au sommet de leur popularité, comme en témoignent leurs prestations estivales en tête d’affiche de bon nombre de festivals internationaux, les leaders du metal symphonique ne peuvent pas décevoir, et vont se donner les moyens. Un voile noir descend après la sortie d’Arch Enemy, pour installer les effets visuels dont on les sait friands. Un message annonce que des effets pyrotechniques sont prévus et que tout est sous contrôle. Après le drame de Bucarest et les attentats parisiens, l’organisation préfère prévenir que guérir. Après de (très) longues minutes, la lumière s’éteint enfin. Et le show peut commencer.
Comme à leur habitude, l’espace est partagé entre les différents musiciens. Tuomas Holopainen est à gauche juché sur son promontoire avec ses claviers, le batteur en retrait et en hauteur, et le trône de Troy Donckley est situé sur la droite. Le ménestrel anglais n’apparaîtra d’ailleurs que plus tard. Mais revenons à la musique. Départ en fanfare avec le désormais classique "Shudder Before The Beautiful", sa batterie à donf, toujours un peu trop forte mais moins assourdissante qu’au Hellfest, ses riffs et ses orchestrations, et bien sûr Floor. Vocalement irréprochable, scéniquement impressionnante, remuant dans tous les sens, jouant avec les autres musiciens, elle est désormais indéniablement l’atout majeur du groupe. Et comme Nightwish ne serait pas ce qu’il est sans, les effets pyrotechniques sont bien évidemment de la partie ! Ça fume, ça flamme dans tous les sens, ça feu d’artifice de partout, à l’américaine.
Les tubes s’enchaînent, de tous les albums, notamment du dernier, mais il y en a pour tout le monde. De l’indispensable ("Yours Is An Empty Hope", "Storytime", "Stargazers", "Ghost Love Score", "Last Ride Of The Day"), du plus rare ("Ever Dream", "Wishmaster", "Nemo"), de l’inédit ("While Your Lips Are Still Red",  "7 Days To The Wolves"), toute la discographie du gorupe y passe. Et avec le sourire s’il vous plaît. Celui de Floor bien entendu, qui alterne headbang et danse lascive. Celui d’Emppu, décidément toujours le mec le plus sympa du monde, sautillant de partout. Celui de Marco, bien plus en forme qu’au Hellfest et bien plus en voix également. Et celui de Tuomas, toujours aussi fier de ses compagnons d’armes.
Les morceaux sont transcendés par la scène, à l’image d’un "Elan" ou d’un "My Walden", dont les accents celtiques sonnent un peu mollasson sur album, mais sont impeccablement portés par les instruments folkloriques de Troy et le duo Floor/Marco. L’adhésion du public est totale, la communion est parfaite, le spectacle est complété par des projections sur grand écran à l’arrière-plan. À l’américaine, on vous dit ! Et le fabuleux trio final "Ghost Love Score" / "Last Ride Of The Day" / "The Greatest Show On Earth" parachève un triomphe total. Seule surprise, l’absence de rappel, même si après cette conclusion, difficile de rebondir. Et celle de "I Want My Tears Back" et de "Endless Forms Most Beautiful", pourtant terriblement efficaces en live. Mais on ne va pas faire les difficiles, on en a pris plein les yeux et plein les oreilles. Même si on en redemanderait volontiers…


Une énorme leçon de live par trois groupes majeurs. Portés chacun par un vocaliste d’exception, notamment Alissa White-Gluz et Floor Jansen, à n’en pas douter les meilleures dans leurs catégories respectives, les différents protagonistes ont livré un récital à la hauteur des espérances. Preuve s’il en était besoin que le metal n’est pas que la musique du diable, qu’il peut rassembler et offrir de magnifiques moments à ses fans. À quand le prochain?


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