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CHRONIQUE PAR ...
Wotan
le 19 avril 2008
SETLIST
Intro
Bye Bye Beautiful
Dark Chest Of Wonders
Whoever Brings the Night
The Siren
Amaranth
The Islander
Poet and the Pendulum
Dead to the World
While Your Lips Are Still Red
Sahara
Nemo
Rappels
:
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Wishmaster
Wish I Had An Angel
Outro
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06 avril 2008 - Paris - Zénith
Le retour de Nightwish en France depuis le départ de Tarja et la sortie de
Dark Passion Play
(
chronique ici
) était extrêmement attendu par l'intégralité des fans. Pour plusieurs raisons, la première d’entre elles étant bien entendu pour jauger le niveau d’Anette Olzon sur scène. Mais aussi car le dernier passage du groupe dans la capitale en 2004 n’avait pas laissé un souvenir impérissable, en partie dû aux intenses mouvements de foules durant l'intégralité du concert qui avait transformé le show en épreuve de survie, et aussi à la réglementation du Zénith qui avait privé le show de toute pyrotechnie. Et puis surtout, les passages de Nightwish sont rares dans notre pays, le dernier remontant à 3 ans et demi. C’est donc un Zénith sold-out qui attend avec impatience le retour des stars finlandaises.
Le groupe suédois Pain joue en première partie sur l'intégralité de la tournée européenne. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la bande de Peter Tätgren sait comment chauffer une salle. Précis et carré, le groupe enchaîne sans coup férir boucherie live sur boucherie live. Les titres du dernier album, qui sont assez peu inspirés comparés au reste de la discographie, prennent une nouvelle dimension en live et sont de véritables tueries au final. Seul "Hate Me" semble inadaptée, ce mid-tempo, pourtant d’une lourdeur saisissante, refroidissant un peu l’ambiance. Pain se reprendra très vite et enchaînera sur d’autres titres plus violents et parfaits pour chauffer la salle. Le public ne s’y trompe pas et scande le nom du charismatique leader du groupe après un "Shut Your Mouth" d’anthologie. Ce fut court, à peine une demi-heure, mais intense. Et c’est un public en braise qui attend patiemment les stars de la soirée.
Votre serviteur attendait ce concert avec une certaine appréhension. Ayant déjà vu Anette sur scène, j’avais pu jauger sa performance remarquable (
live-report ici
). Cependant l'écoute de bootlegs plus récents, certains compte-rendus de concert montraient que la Suédoise avait de sérieuses difficultés: pains plus nombreux, chansons fausses, adaptations en baissant de plusieurs notes pour sauver les meubles, voire suppressions de quelques courtes parties. Les fans les plus ardus s'inquiétaient de la capacité de la chanteuse a suivre la cadence infernale de la tournée, sans compter qu’elle tomba malade plusieurs fois. Rien de rassurant donc et il semblait urgent pour le groupe de trouver une solution avant que le problème ne devienne sérieux. Ce concert est la preuve qu’ils l’ont trouvé: Anette était en pleine forme et aucun défaut ne vint entacher sa performance. Le changement de set-list y est sûrement pour quelque chose: avec l’ajout (en première mondiale) de "While Your Lips Are Still Red" exclusivement chantée par Marco et de "Dead to the World" qui est un duo, ses parties de chant sont réduites.
Et c’est donc un show magique auquel nous assistons: groupe en pleine forme, carré comme toujours, public en folie, en totale communion avec le groupe (Pain et Nightwish remercieront avec chaleur le public, durant le concert et après via des messages sur le site officiel de chaque groupe, preuve s'il en est que ce concert marquera autant les groupes que le public). Les chansons s’enchaînent: "Dead to The World" où la leçon pour un duo de folie entre deux vocalistes, "The Islander" et son ambiance de pub irlandais, l'émouvante "While Your Lips Are Still Red", "Sahara" d’une lourdeur ahurissante en Live, et bien entendu les incontournables hymnes: "Nemo", "Wishmaster" et "Wish I Had an Angel" qui mit tout le monde à genoux. Tout ne peut être parfait cependant: "Whoever Brings the Night" fait autant figure de remplissage en live que sur l’album
Dark Passion Play
et les vocalises de "The Siren" ne convainquent pas. Bien entendu, on peut toujours regretter l’abondance de titres récents et le rejet de la première période du groupe, la présence de deux ballades qui cassent le rythme, mais ce serait faire la fine bouche.
Sur scène la bonne humeur est aussi au rendez-vous: Emppu fait le clown, comme à son habitude, Marco est la bête de scène que l’on connaît, et Anette sourit en permanence. La Suédoise apporte beaucoup en cohésion et communication, quelque chose que le groupe avait perdu depuis de nombreuses années. Comble de la bonne surprise, la réglementation du Zenith semble s’être adoucie et le groupe put sortir la grosse artillerie pour la pyrotechnie: jet de flammes, explosions, lancer de rubans rouges et de confettis, roue de feu. Timing excellent, pas de ratage, la technique fut parfaitement maîtrisée. De plus, et comme pour chaque show du groupe, le jeu de lumière est excellent, parfaitement adaptée pour chaque chanson (le bleu marin sur "The Siren", le rouge desert de "Sahara" ou l’ambiance intimiste de "The Islander") et permet une immersion totale, renforcée par l’utilisation de bande originale de film en introduction et en outro du concert.
Pari réussi pour le groupe finlandais, qui a laisse le public parisien pantois, quittant la scène sous une ovation générale. Autant le groupe qu’Anette, qui apporte énormément sur scène en bonne humeur et communication avec le public, ont sans conteste joué un concert mémorable. Ce show a réconcilié de nombreux fans avec le groupe et en a fait de nouveaux. Une tuerie, un concert magique et inoubliable, le meilleur du groupe sur nos terres depuis longtemps.
Crédits photo :
Merci à Nightwish France !
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