1418

CHRONIQUE PAR ...

2
Cosmic Camel Clash
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18.5/20

LINE UP

-Phil Anselmo
(chant)

-Diamond Darrell
(guitare)

-Rex Brown
(basse)

-Vinnie Paul
(batterie)

TRACKLIST

1)Cowboys from Hell
2)Primal Concrete Sledge
3)Psycho Holiday
4)Heresy
5)Cemetery Gates
6)Domination
7)Shattered
8)Clash with Reality
9)Medicine Man
10)Message in Blood
11)The Sleep
12)The Art of Shredding

DISCOGRAPHIE


Pantera - Cowboys From Hell



Considéré par beaucoup comme le véritable premier album de Pantera, Cowboys From Hell est le disque par lequel la claque est arrivée. Après une carrière glam n'ayant laissé de souvenir à personne le quartet texan décide de faire parler la poudre, et distille sur cet album un savant mélange de puissance brute et de mélodies qui prend la scène métal de court. Incroyablement varié et massif, il reste aujourd'hui une référence d'autant plus précieuse qu'elle renferme des éléments musicaux abandonnés ensuite par le groupe, qui n'aura de cesse de rendre son discours de plus en plus violent ensuite.

C'était le bon temps… Dimebag Darrell était encore parmi nous, il se faisait appeler «Diamond» et il avait déjà ce son indescriptible qui a fait pleurer toute une génération de guitaristes bien avant qu'elle ne porte son deuil. Il faut replacer ce disque dans son époque pour réaliser l'impact des riffs insensés que l'homme envoyait avec ce son de porc, se créant immédiatement une des identités les plus fortes du circuit : un riff de Dimebag est reconnaissable en une microseconde, et dès la chanson-titre le «riff Pantera» fut forgé à jamais. La production générale de cet album est très typée mais n'a pas mal vieilli : on se fait au son très métallique de Vinnie Paul (qui a l'avantage d'être limpide) et si la basse de Rex ne ronfle pas encore autant qu'ensuite, son jeu de pur soutien est déjà bien mis en valeur.

Et puis, surtout, il y a le cas Anselmo : il y a fort à parier que tous ceux qui ne connaissent pas cet album précis de Pantera tomberont de leur chaise en écoutant le thrash mélodique de "Shattered"… Si Phil a déja une bonne dose d'agressivité dans la voix il n'est pas encore le hurleur ultime du live 101 Proof, mais il s'impose à l'époque comme un vocaliste polyvalent capable d'envolées… à la Rob Halford! Son héritage glam ne trompe pas et il assure parfois des montées en «screaming» très maîtrisées et d'autant plus étonnantes qu'il délaissera totalement cette orientation vocale par la suite. Sur certaines parties de thrash rapide ce style de chant fait des merveilles en tout cas, et donne une couleur particulière et pas désagréable à l'album.

Car ne vous y méprenez pas : c'est une boucherie, et ce n'est pas quelques passages plus mélodiques qui enlèvent aux compos leur côté écrasant. Le titre "Domination" porte bien son nom quand son outro presque doom nous écrase au sol. Dans le genre lourd on trouve aussi "Medicine Man" et "Message In Blood" qui incarnent le talent du groupe à utiliser le groove comme arme de destruction massive, le tout émaillé des leads incroyables de Dimebag qui brille de mille feux en solo, tant au niveau technique qu'au niveau de la musicalité. Il ose les breaks acoustiques ou le heavy-metal pur avec succès ("The Sleep" !), tout en revenant sans cesse à ces riffs de char d'assaut… Tout ça contribue à faire de Cowboys From Hell un album aux multiples facettes.


Varié, violent, mélodique, bien produit, cet album semble vraiment avoir tout pour lui. Ajoutez le talent d'un Vinnie Paul qui le porte de son jeu tout en retenue, capable de déchaîner l'enfer sur commande mais se contentant la plupart du temps de faire juste ce qu'il faut pour que ça tue… et vous avez un recueil de bonheur métallique pur incarné dans une rondelle de plastique. Ancré dans l'héritage du heavy des années quatre-vingt, préfigurant le thrash mid-tempo que les années quatre-vingt dix allaient amener, Cowboys From Hell est un album-charnière, un qui a fait avancer le genre dans son ensemble. Evidemment indispensable, donc.


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 4 polaroid milieu 4 polaroid gauche 4