CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14/20
LINE UP
-Lex Koritni
(chant)
-Eddy Santacreu
(guitare)
-Luke Cuerden
(guitare)
-Matt Hunter
(basse)
-Chris Brown
(batterie)
TRACKLIST
1)Red Light Joint
2)Under The Overpass
3)Heaven Again
4)Highway Dream
5)Never Say Goodbye
6)Sick Again
7)Not Your Man
8)I See The Light
9)Starving Fast
10)Lady Luck
11)Got To Get You Into My Life
12)Ain't No Love Song
DISCOGRAPHIE
On peut dire que Lex Koritni a fait parler de lui depuis son précédent groupe, $ Green Dollar Colour $. Son nouveau groupe, baptisé Koritni, ne peut pas tellement être présenté comme un projet solo étant donnée l'importance des autres musiciens dans les compos.
Présentés comme les héritiers d'AC/DC, Lex et sa bande ont été épaulés par de gros noms du hard rock pour l'enregistrement : Mike Fraser (Ac/Dc, Metallica, Aerosmith, Van Halen, Mötley Crüe...) et George Marino (Guns n' Roses, Metallica, Ac/Dc, Velvet Revolver...). Tout cela sonne comme un véritable groupe de hard rock, un disque à l'ancienne, qui sent la sueur, transpire le groove et les Marshall à portée de main, avec des guitares bien plus fines que ne le laissent croire le style pratiqué. Une simple écoute de "Sick Again" devrait suffire à convaincre que ces guitares alternent brillamment le rock le plus dur comme le blues le plus tempéré. Pas de problème, la sortie de Lady Luck devrait créer un mini-buzz autour d'elle car c'est du tout bon, l'album est largement à la hauteur des attentes et comblera les amateurs du genre.
Seulement voilà, si Lex Koritni est un chanteur doué, dont la voix éraillée est souvent comparée à celle de Jimmy Barnes, il a encore une fâcheuse tendance à se placer exagérément en avant sur le disque. Sur certains morceaux, il en fait vraiment des tonnes avec sa voix (« yeaaaararraarar yoooooooo ») et en cela, il n'a pas vraiment la classe de ses aînés. Même Brian Johnson d'Ac/Dc en fait moins que lui, c'est dire ! Dommage car sur des morceaux plus calmes comme "Sick Again" justement ou le bluesy "Ain't No Love Song", il assure et prouve qu'il peut moduler sa voix avec talent, et pas seulement brailler à fond du début à la fin, tout en occupant à lui seul la moitié de l'espace sonore.
Si le chant ne vous pose pas de problème, les douze brûlots de Lady Luck devraient s'enchaîner à vitesse grand V, avec plaisir, que ce soit la sympathique reprise des Beatles, "Got To Get You Into My Life", les refrains entêtants, les chœurs discrets et judicieusement placés sur le dynamique "Under The Overpass" ou sur un mid-tempo jouissif comme "Starving Frost". Enfin, les musiciens de Koritni sont tous très jeunes et gageons qu'avec l'âge et la maturité, Lex Koritni saura se calmer un peu et ne cherchera plus à placer sa voix en avant à tout prix !