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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Hellbutcher
(chant)

- Vengeance From Beyond (Sebastian Ramstedt)
(guitare)

- Apocalyptic Desolator (Johan Bergebäck)
(guitare)

- Tyrant
(basse)

-Insulter of Jesus Christ! (Peter Stjärnvind)
(batterie)

TRACKLIST

1)Infernal Flame Of Destruction
2)Evocation Of The End
3)Gates Of Damnation
4)Claws Of Death
5)Storm Of The Reaper
6)Envoy Of Lucifer
7)Evil Is Eternal
8)Raging Flames
9)Belial´s Prey
10)No More Life

DISCOGRAPHIE


Nifelheim - Envoy Of Lucifer
(2007) - black metal Heavy Black Maidenien - Label : Regain Records



En se documentant un peu sur le line-up passé et actuel de Nifelheim, force est de constater que quelques noms ne sont pas inconnus, avec d'ex-membres de Pagan Rites, Dismember ou encore Entombed, sans oublier un passage de Martin Axenrot lui-même. Nifelheim n'est donc pas né de la dernière pluie, mais d'une averse noire datant des années 1990. Le groupe atteint donc sa majorité avec Envoy Of Lucifer, sans pour autant sortir du black de son enfance... Suranné...

Dès les premières secondes de l’opus, une illustre référence vient coller aux riffs de Nifelheim : Iron Maiden. Que ce soit en background ou en lead, il est difficile de s’empêcher de penser à la période Killers ("Infernal Flame Of Destruction", "Evocation Of The End", "Gates Of Damnation" ou "Storm Of The Reaper" sont bien marquées, "Raging Flames" et "Belial´s Prey" le sont encore plus). Il n’est certes rien d’anormal à ce que la musique d’un groupe de metal soit marquée de cette empreinte, à ceci près que nous parlons ici d’un groupe de black, avec son imagerie ridicule et tellement caricaturale qu’elle ne peut être vraie qu’avec une dose certaine d’autodérision (un peu à la Demoniac avec plein de clous, de piques et de grimaces). Il n’est pas aberrant d’affirmer que quelque part une bonne partie des groupes de black ont été influencés un jour par la Vierge, mais peu le montrent de façon si évidente (après on pourrait toujours discuter de la volonté…)

Alors, cela donne quoi, du black « Maidenien » ? Un rythme pas trop rapide, parfois volontairement encore ralenti et plus lourd ("Gates Of Damnation", "Claws Of Death", "No More Life"), mais en tous cas très peu marqué par les habituels blast beats ultra-rapides (rassurez-vous, il y en a quand même, ne partez pas tout de suite). Ceci laisse de ce fait la place à des riffs plus audibles, clairs (peu saturés…) et qui bien que d’une technicité dans la moyenne, restent suffisamment inspirés et variés pour donner assez de piment et de force à la sauce ("Storm Of The Reaper", "Belial´s Prey", "No More Life"). Vocalement, la tessiture est bien black (pas de doute), à ceci près que le growl reste audible et articulé sans pour autant perdre en agressivité, donnant un petit arrière goût de heavy black rockeux, plutôt bien servi par une production claire et juste ce qu’il faut de «sale» et dépouillé pour cerner le style.

Cela étant, bien que maîtrisant vraiment bien leur sujet de genre, Nifelheim laisse triplement l’auditeur sur sa faim. En premier lieu parce que l’album est inégal par moment (un ou deux titres bouche-trous : "Envoy Of Lucifer", "Evil Is Eternal"), ensuite parce que l’album semble taillé pour la scène, car il est direct, sans effet ni retouches, juste brut et efficace. Du coup la tournée vaudra probablement un détour, mais en attendant, le CD ne retransmet pas vraiment ce ressenti. Enfin, et c’est frustrant quelque part, l’écoute de "No More Life" laisse planer des regrets. Ce titre est le plus noir et le plus black, celui probablement où l’influence de la Vierge de Fer n’est que sporadiquement présente, mais surtout il augure d’une capacité d’écriture et d’ambiance épiques des plus intéressantes (plus de 7 très bonnes minutes quand même). Dommage que cette aptitude ne soit pas assez exploitée.


Après la relative surprise de la première écoute (l’habit ne fait pas le moine, dit-on), il faut quand même s’avouer que l’album glisse assez bien entre les oreilles, et plusieurs boucles suffisent à vouloir déchaîner la colonne vertébrale. Non, ce n’est pas ultra léché, oui cela ressemble à du heavy black et non ce n’est pas du black mou. Nifelheim est de ceux qui écrivent leurs albums en pensant concerts, mais qui laissent entrevoir des possibilités épiques et noires aux détours d’un titre, juste pour faire savoir que…


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