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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14.5/20

LINE UP

-Gus G.
(guitare+claviers)

-Marty O Brien 
(basse)

-Johan Firewind Nunez 
(batterie)

-divers guest (chant)

TRACKLIST

1) The Quest
2) Brand New Revolution (Jacob Bunton)
3) Burn (Jacob Bunton)
4) We Are One (Jacob Bunton)
5) What Lies Below (Elize Ryd)
6) Behind Those Eyes (Jacob Bunton)
7) Gone To Stay (Jeff Scott Soto)
8) One More Try  (Jacob Bunton)
9) Come Hell Or High Water (Mats Levén)
10) If It Ends Today (Mats Levén)
11) Generation G (Jeff Scott Soto)
12) The Demon Inside (Mats Levén)

DISCOGRAPHIE


Gus G. - Brand New Revolution
(2015) - hard rock Guitariste prodige II le retour ! - Label : Century Media



S'il y en a un qui ne perd pas de temps c'est bien Mister Gus G. qui, un an après la sortie prometteuse de I am the fire , revient bruler les planches des salles de concert mais aussi les manches des ses guitares. Soliste d’exception également doué dans l'art de la composition, l'homme sait s'entourer pour jouer ses nouvelles idées : voici Brand new revolution.
 
Le premier LP nous permettait de mieux connaitre le bonhomme au CV impressionnant évoluant en mode solo. Quelques tournées plus tard et un nom dorénavant connu davantage musicalement qu'anecdotiquement, on ne pouvait qu'attendre un nouvel effort musical. L'album suit le chemin tracé par son prédécesseur en proposant un hard rock très punchy jouant dans un registre hard rock / heavy inspiré des monstres nés de la fin des 80's aux années 90's pour ce qui concerne la virtuosité. L'ouverture se fait  sur un "The Quest" qui émerveille d'emblée par le talent double de ce compositeur/ interprète qu'est Gus (un bien joli thème développé tout du long pour finir sur une partie acoustique sublime). Débuter par un instrumental peut paraître vraiment osé, surtout pour l'oreille devenue méfiante et suspicieuse depuis l'extinction de la race des guitar-heros. Mais les nuances et la richesse du morceau évitent de tomber dans l'étalage grotesque d'une branlette de manche (même si - ne nous leurrons pas - le titre vaut CV et bilan de compétence sur le marché). Sur certains passages on sent même une touche et un sens de la mélodie proche de ce que peut faire Michael Amott. Gus aura probablement appris auprès de l'ex-Carcass lors de son passage dans le groupe Arch Enemy alors qu'il remplaçait l'autre Amott (Christopher) à son départ.
S’enchaîneront ensuite une dizaine de chansons avec pour invités quatre vocalistes se partageant les titres : Mats Levén, déjà très présent sur le premier opus,  une voix féminine en la personne d' Elize Ryd (le jolie minois d'Amaranthe) et la participation notable de Jeff Scott Soto. On n'échappe d'ailleurs pas au comparatif des compos « de Soto » avec celles de son époque Malmsteen - mais celles ci étant de qualités proches, les vipères peuvent ravaler leur langue. Quoiqu'il en soit ce sont pourtant les trois premiers titres chantés par Jacob Bunton - notre quatrième chanteur ! - qui sortent totalement du lot : naturellement « tubesques » et facilement retenus, La triplette "Brand New Revolution", "Burn" et surtout "We Are One " donne une pêche énorme à l'auditeur. Sans pourtant tomber dans l'écriture simpliste, bien que la structure reste un classique  riff/complet/refrain radio/solo/refrain, les titres s’enchaînent avec une facilité étonnante. En un quart d'heure, le Grec laisse bouche bée l'oreille la plus exigeante et c'est le popotin qui s'agite sans contrôle, les bras qui pointent le ciel et la nuque qui se secoue. Le soufflé tombe hélas un peu avec « l'amarannthesque » "What Lies Below" bien plus moderne (pour ne pas dire « djeun' »)  dans son écriture.
"Behind Those Eyes" fait les yeux doux aux instants power-ballads que chaque rocker se doit d'avoir au répertoire, exhibant au deux tiers du titre son solo langoureux frotti-frottant les vestes patchées et les brushings «encheveuxvêtrés » du quart d'heure américains hélas lui aussi éteint avec les dinosaures du genre. Le rythme s’essouffle ensuite peu à peu hormis quelques riffs bien sentis et des solos foutrement bien joué. La limite semble d'ailleurs en vue entre les très bonnes inspirations musicales pures et l'intégration de ces idées dans une chanson. L'ensemble reste très honorable quoiqu'un peu ennuyeux et un ton en dessous de l'explosive première partie de l'album. L'alnum se termine avec "The Demon Inside" qui une fois de plus donne quelques traceurs des groupes dans lesquels a pu jouer Gus, notamment les registres du père Ozzy. Le Gréco-américain parvient très honorablement, durant ces trois nouveaux quart d'heure musicaux, à apporter une fraîcheur et une jeunesse énergique à un genre fait d'a priori par des blasés que l'on traitera ironiquement d'has-been.
 

« Gus G II le retour du shredder inspiré !»  - bah oui... je ne vais pas encore parler de Guitar Héro... (Hein? Je viens de le faire...bon..). Deuxième sortie dans la continuité la plus totale du précédent effort avec des premiers titres qui méritent et justifient à eux seuls l'achat. Une bonne grosse tranche actuelle de metal tartiné à coup de solo punchy à déguster en cas de grosse fringale ou par pure gourmandise.  


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