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CHRONIQUE PAR ...

77
Sven
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Georg Neuhauser
(chant)

-Christian "Cris Tían" Hermsdörfer
(chant+guitare)

-Fabio D'Amore
(chant+basse)

-Andreas Schipflinger
(chant+batterie)

TRACKLIST

1) Codex Atlanticus
2) Follow Me
3) Sprouts of Terror
4) Iniquity
5) Reason
6) My Final Chapter
7) Caught in a Myth
8) Fate of Light
9) The Perfect Woman
10) Spirit in the Flesh
11) The Order


DISCOGRAPHIE


Serenity - Codex Atlanticus



On a beau se dire que les plus belles années du speed/power metal sont passées (j’en vois certains soupirer de soulagement), certaines formations talentueuses continuent à proposer des sorties de qualité. Et à une époque où les grands noms du genre s’évertuent à sortir des disques inlassablement plus mauvais que les précédents (non, je ne citerai pas de nom), quelques groupes plus jeunes, et sans doute plus motivés et inspirés, parviennent à entretenir l’illusion. Serenity fait partie de ces derniers.

Si l’on reprend la discographie des Autrichiens, on y retrouve quatre albums, tous d’excellente qualité, dans un registre speed symphonique. Compositions solides, chanteur charismatique et talentueux, évolution constante… Mais au final un statut qui n’évolue pas énormément, et un groupe qui reste cantonné au stade de prometteur sans jamais atteindre celui de confirmé. Cette nouvelle étape sera-t-elle celle de la renommée, enfin ? Au rang des nouveautés, on trouve des changements de line-up majeurs. En effet, out le guitariste et le claviériste, pourtant présents depuis plus de dix ans chacun. On oublie également Clémentine Delauney, qui était pourtant membre permanent sur War Of Ages. Pour les deux premiers, raisons personnelles mais ils restent quand même disponibles si besoin. Pour la chanteuse, il semble que Georg Neuhauser veuille remettre son chant au premier plan. Alors, pari réussi ?
Effectivement, on sent que le vocaliste veut donner toujours plus. Si son timbre de base se rapproche de celui de Tony Kakko de Sonata Arctica ("Iniquity", "Reason"), on surprend un chant plus énervé sur "Sprouts Of Terror", et on croirait même entendre Tobias Sammet sur "Spirit Of The Flesh". Tous les autres membres sont crédités au chant, mais impossible de savoir précisément qui se charge d’accompagner le sieur Georg sur ces morceaux. Pas très grave finalement, la qualité est là. Le reste de la formation se met cependant un peu moins en valeur. Si les lignes de guitare sont souvent efficaces, la section rythmique est en retrait, comme souvent dans le genre. Par contre, difficile de comprendre le choix de se limiter à quatre membres quand on entend la quantité de claviers et d’orchestrations présents tout au long de ce Codex Atlanticus.
Les premiers morceaux sont dans la continuité des efforts précédents. Symphoniques, énergiques, rythmés, ultra mélodiques, avec de bons riffs et des refrains entraînants et mémorisables. Et avec un chant au premier plan, toujours. Mais ce dernier met en relief la faiblesse de certains morceaux, notamment au milieu de l’album, sur la mièvre ballade "My Final Chapter" ou encore la trop facile "Fate Of Light" avec son refrain quasiment pop et son Georg qui en fait finalement trop. Au rang des défauts, on est également déçu de voir que le groupe n’a pas cherché à innover autrement qu’en rajoutant des couches d’instruments et en allant vers le toujours plus symphonique, à défaut de réellement faire évoluer sa musique.
Malgré ces quelques défauts, on sent les Autrichiens désireux d’aller encore plus loin dans la grandiloquence de leur musique. L’exemple parfait sera "The Perfect Woman", qui semble sortie de Bat Out Of Hell de Meat Loaf ! Introduction calquée sur "I’d Do Anything For Love" (ce clavier, ces percussions, ces riffs, c’est de la copie conforme, mais ça fonctionne bien, au final !), mais aussi la construction, l’ambiance générale du morceau, les orchestrations, tout cela rappellera aux amateurs le chef d’œuvre de Meat Loaf et Jim Steinman. Un morceau forcément cheesy en diable, mais très agréable et qu’on se surprendra à réécouter pour se convaincre de ce qu’on a entendu. Et, comme reboostée par cette pièce sortie de nulle part, la fin de l’album jouit d’un regain d’énergie avec l’excellente "Spirit In The Flesh" et son duo vocal déjà évoqué, et la correcte mais trop classique "The Order".


Un bon album au final, mais qui déçoit tout de même. Malgré la volonté affichée d’en faire plus (plus orchestral, plus symphonique, plus ambitieux…) Serenity n’arrive pas à faire mieux qu’avant. Ni même à faire autre chose, d’ailleurs. Alors certes, le niveau est très satisfaisant et les idées sont là ("The Perfect Woman" en est la preuve), mais on espère fort que le groupe va reprendre sa marche en avant et ne pas faire du sur-place voire régresser comme tant de ses glorieux aînés avant lui...



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