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CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Maurizio Iacono
(chant)

-Jean-François Dagenais
(guitare)

-Stéphane Barbe
(basse)

-Martin Maurais
(batterie)

Ont participé à l'album :

-Alf Peter Tägtgren
(chant sur "For All Our Sins")

-Jordan Dare
(chant sur "10 Seconds From The End")

TRACKLIST

1) The Ambassador Of Pain
2) The Resurrected
3) As I Slither
4) For All Our Sins
5) The Night They Returned
6) Serenity In Fire
7) Blood On The Swans
8) 10 Seconds From The End
9) The Tragedy I Preach
10) Under The Bleeding Sun

DISCOGRAPHIE


Kataklysm - Serenity In Fire
(2004) - death metal melodeath - Label : Nuclear Blast



Alors, voyons voir ce qu’il reste. Of Ghost And Gods: done. Waiting For The End To Come: done. Heaven’s Venom: done. In The Arms Of Devastation: done. Bon, bah il nous reste Serenity In Fire et Prevail. Hésitation intense entre l’album qui m’a fait découvrir Kataklysm, et celui qui m’a éloigné d’eux. Verdict ? Allez, arrêtons de plaisanter.

« This is the life we chose, the life we lead, and there is only one guarantee: none of us will see heaven ». C’est de cette manière que Maurizio Iacono nous interpelle et aborde cet album. On a déjà vu plus optimiste me direz-vous. Mais les trente-huit minutes de l’album qui vont suivre lui donneront difficilement tort. Si on se réfère à son passé, Kataklysm est quand même davantage réputé pour pratiquer un death metal puissant et ravageur que pour user de soli virtuoses et de claviers lancinants. Depuis 1991, les Montréalais ont sorti la bagatelle de six albums - Serenity in Fire constituant le septième - et c’est sans compter sur les trois démos et les deux ep durant les trois premières années. Bref, une discographie bien fournie et une réputation bien établie. Leur talent n’est donc plus à découvrir mais à apprécier.
Ce Serenity In Fire peut être considéré comme l’album de la maturité. Séparé seulement d’un an et demi de son prédécesseur In Shdaows & Dust, la forme et le fond n’ont pourtant que très peu évolué, mais n’en sont pas moins redoutables. Toujours produit par Jean-François Dagenais et à nouveau sous la liquette de Nuclear Blast, le septième recueil peut tout d’abord compter sur un son et une production d’une qualité un poil supérieur. Ce qui n’est pas négligeable pour ce style de metal, Kataklysm pouvant aisément être placé dans la catégorie du death mélodique. Une qualification à nuancer toutefois car il s'agit plus d'un melodeath à l’américaine qu’à la scandinave, faisant part autant à la mélodie qu’à la sauvagerie, contrairement à des Amon Amarth et consorts qui misent beaucoup plus sur la mélodie.
Après le petit speech philosophico-métareligieux du frontman, "The Ambassador Of Pain" amorce les hostilités en déboulant sans ménagement. Le titre le plus court de l’album nous informe de ce qui va arriver. Car les musiciens ont beau nous sortir quelques riffs mid-tempo, ce sont surtout les blasts qui marquent l’auditeur. Et ceux-ci font leur apparition tout au long de l’album, notamment au début de nombreux titres tels que le rentre-dedans "The Ressurected", le rouleau-compresseur "The Night They Returned" ou l’attaque à la double pédale mitraillette de "Blood On The Swans". La récurrence des blasts, même si elle est mêlée à des riffs plus calmes, donne néanmoins une sensation de brouillon et on se demande si certains passages sont nécessaires. Pas de pitié pour nous, pauvres et innocents auditeurs. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’y aurait qu’un seul batteur dans le groupe.
Mais le plus remarquable, c’est que Kataklysm peut également sortir, sur un même album, des perles mélodiques. "As I Slither" et "Serenity In Fire" en sont les deux preuves les plus flagrantes: de parfaits compromis entre douceur et brutalité. La formation a d’ailleurs tout misé sur le titre éponyme qui est sûrement le plus délicieux, avec son riff mémorable qui commence dès la première seconde et perdure jusqu'au terme de ses quasi-cinq minutes. Quelques surprises venues du monde du black nous sont également réservées, comme sur la progressive "For All Our Sins" en featuring avec Peter Tägtgren, et "Under The Bleeding Sun" et ses tremoli entêtants. On peut même entendre un petit riff bien typé hardcore au début et à la fin de "10 Seconds From The End". Tout ça sous la houlette et les cris tantôt black, tantôt death d’un Iacono plus en forme que jamais, et maîtrisant son sujet à la perfection.


Serenity In Fire est un album relativement homogène, faisant la part belle à la brutalité (blasts beats à répétition) mais qui permet tout de même à un auditeur non-initié d’en apprécier les compositions. Ajouté à cela un trio mélodique bien réparti et quelques contributions stylistiques hors de la sphère death metal, cela donne une galette qui restera comme un point de référence dans la discographie très garnie des Canadiens.



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