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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ben Huggins
(chant)

-Dane Sonnier
(chant+guitare)

-Monty Colvin
(chant+basse)

-Alan Doss
(chant+batterie)

TRACKLIST

1) I'm Not Amused
2) My School
3) Why Can't You Believe In Me
4) Kaptain Krude
5) Someone for Everyone
6) Sea of Tranquillity
7) Kill Floor
8) Pump Up the Space Suit
9) Ranch on Mars
10) Speak to Me

DISCOGRAPHIE


Galactic Cowboys - Galactic Cowboys



1991. La déferlante grunge a englouti  l’ensemble des territoires hard-rock et metal mélodique. Le vocabulaire lié à la musique électrique mainstream s’est réduit aux mots suivants : Nirvana, Soundgarden, Pearl Jam et Alice In Chains. Tout l’univers musical rock est soumis. Tout l’univers ? Non. Aux USA, la résistance s’organise et, à côté des Queensrÿche et autres ténors, des groupes de metal mélodique/prog émergent. Le plus connu : Dream Theater. Le temps d’une chronique, parlons un peu de sa parfaite antithèse, Galactic Cowboys.

Les Cowboys Galactiques n’ont jamais vraiment percé. Pourquoi ? Parce que le metal progressif doit forcément être grandiloquent et virtuose pour triompher ? Il faut croire que oui. Et effectivement, Galactic Cowboys ne promène pas sa musique sur ces chemins-là. Des chœurs façon Beatles ou Bee Gees, des mélodies à la Supertramp, Eagles ou Pink Floyd époque Animals, une utilisation standard des instruments… on est loin des solos de claviers et des structures alambiquées si chère aux proggeux, et l'on est presque aussi éloigné des moments de tendresse grand public estampillés hard FM qui jonchent également le parcours du Théâtre du Rêve. L’album éponyme des Galactic Cowboys est une oeuvre foncièrement intimiste. Et heavy aussi, thrash même pas moment. Parce que la combinaison de passages sortis tout droit de Breakfast In America et de riffs pesants, c’est la marque de fabrique de nos Texans.
 A ce titre, "My School" est un chef-d’œuvre, tout en nostalgie, nostalgie se faisant métallique sans crier gare. Il ne s’agit cependant que  l’une des pièces maîtresses de cet album qui commence très fort avec "I’m Not Amused" - le coup de la guitare flamenco en intro n’avait encore été jamais tenté…  Opeth n’existait pas encore… - , et finit en apothéose avec "Speak To Me", un morceau décrivant une illumination, poignant comme rarement -  je défie quiconque de ne pas avoir la chair de poule sur la seconde moitié de la chanson… Et entre temps ? Il y a de l’excellent donc ("My School"), du bon avec les nerveux et thrashisant "Kaptain Krude" et "Kill Floor", du rigolo ("Pump Up the Space Suit"), mais aussi du plus quelconque. La ballade "Someone for Erveryone" aurait pu permettre aux ados de l’époque d’emballer sur un slow si le groupe avait été suffisamment connu, à défaut d’être captivante. "Why Can’t You Believe In Me" et "Sea of Tranquility" sont des morceaux ne sortant pas de l’anonymat, quant à "Ranch on Mars", elle sera réservée aux amateurs de blues – désolé mais ce n’est pas le genre de la maison. On dira que ces titres nous donnent le temps de souffler entre chaque merveille…


Galactic Cowboys signe là une œuvre très personnelle. Inconstants mais aussi extrêmement poignants et innovateurs pour l’époque, les Cowboys de l’espace produiront d’autres œuvres (moins mélancoliques) par la suite, mais sur aucune d’entre elles ne figurera d’autres "Speak to Me" ou "My School". Personne d’autre n’a d’ailleurs réussi à reproduire ces pièces uniques - à moins que... Archive avec "Again", dans un registre moins metal ? Enfin bref, nostalgie quand tu nous tiens…



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