CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
13/20
LINE UP
-Zuberoa Aznárez
(chant)
-Gorka Elso
(chant+claviers)
-Alexey Kolygin
(guitare)
-Odei Ochoa
(basse)
-David Carrica
(batterie)
Guest
-Omar Pizzaro
(chant titre 8)
TRACKLIST
1) Battle of Atlantis
2) Earthly Illusions
3) Marble Embrace
4) Invisible
5) Crimson Gale
6) Rising Around Dark Fairie's Carousel
7) A Speck in the Universe
8) Hiding from You
9) The Voice of Your Dream
10) The Hwak's Lament
11) Bane
12) The River of Loss
13) Zauria
DISCOGRAPHIE
- Mon coquinou, ce soir je vais t’enduire de miel…
- Oh mon canari… tu sais me parler toi… et après ?
- Je vais t’acheter les pattes arrière…
- Ahhhh… et ?
- Je te banderai les yeux avec une lanière en peau de testicules de brontosaure…
- Mmmmm… et puis ?
- Et puis, c’est tout. C’est déjà pas mal, non ? C’est pas marqué 3615 DIM là.
Dirge for the Archons ou le coitus interruptus. Emmené par une Zuberoa éclatante de santé vocale et de naturel – peut-être qu’à la maternité vocalisait-elle au lieu de brailler –, les Navarrais délivrent dans un premier temps la meilleure première moitié d'album de leur discographie. Celle-ci s’avère parfaitement équilibrée entre une certaine agressivité musicale et les passages obligés du genre pratiqué, le groupe s’y permet même d'être créatif, chose pas franchement usuelle dans le monde du « metal sinfónico con cantante femenina ». Lancé par un "Earthly Illusions" à l’accent thrash metal (oui Monsieur, thrash metal, parfaitement !) suivi d’un "Marble Embrace" à la touche légèrement electro, similaire à ce qu’a pu produire Lacuna Coil sur Delirium, ce premier tronçon d’album est conclu par l’excellent "Rising Around Dark Fairies…", qui s’aventure avec un bonheur certain sur les terres d’Artcurus et Vulture Industries. Quant aux deux autres titres du début de l’œuvre, "Invisible" et le punchy "Cirmson Gate", ils proposent une musique plus standard, mais exécutée de façon brillante et enthousiaste.
Et puis… Et puis, plus rien. Diabulus in Musica se rappelle-t-il tout d’un coup qu’il faudrait essayer de se faire connaître u grand public ? A moins que la perspective de faire un album extraordinaire les aient effrayés…Bref, à partir de "A Speck in the Universe" jusqu’à la fin de l’album, ben on se fait chier. Ni plus ni moins. Le groupe enquille les ballades et tout sent le mainstream des familles. En soi, ce n’est pas forcément un problème, il y a des albums mainstream fantastiques, mais là, c’est juste horriblement mou du genou, et ce n’est pas la léger et tardif réveil opéré sur "The River of Loss" qui change quoi que ce soit à la donne. On regrettera aussi que le mélange growl (10%) / voix claires (90%) de "Hiding from You", seul intérêt de cette deuxième partie, n’ait pas été plus travaillé, l’idée de combiner le lyrisme de Zuberoa avec un chant à la Bon Jovi et du grognement death aurait pu déboucher sur un titre vraiment réussi. Pour le reste, il n’y a hélas pas grand-chose à dire sur cette triste seconde moitié d’album… Ay ¡qué penita!
- Hé ho ! Hé ho ! Y’a quelqu’un pour me détacher ? Ou au moins m’enlever le bandeau ? Allez quoi, soyez sympas ! Et j’ai super mal aux pattes arrières, surtout celles de gauche, je ne peux plus les bouger... S'il vous plaît !