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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-Naut
(chant+guitare)

-Carcarrion
(guitare)

-Anchorite
(basse)

-Slugh
(batterie)

TRACKLIST

1) Pure Moon
2) Nihilartikel
3) Spitzenkörper
4) Oceanus Porcellarum
5) Strom
6) The Endurance at Night
7) Theia

DISCOGRAPHIE


Necronautical - The Endurance At Night
(2016) - black metal symphonic majestic bombastic - Label : Cacophonous



Il y a l’élève studieux, qui assiste à tous les cours, prend un maximum de notes et s’efforce de restituer le plus fièlement les paroles du maître. Son œuvre est au mieux agréable, au pire fade. Et puis il y a l’élève doué, celui qui a compris ce que l’on attend de lui et qui se permet même de reprendre le plan tracé par le maître pour y introduire ses propres modifications. Comme vous avez fait de hautes études en math et que, par conséquent, vous savez lire les nombres inscrits à gauche de cette page, vous saurez où je classe Necronautical.

2015 nous avait offert le premier album de Selvans et son black pagan bourré de claviers. 2016 nous amène The Endurance At Night. Un titre original pour une œuvre dont le contenu ne l’est pas vraiment – l’influence d’oncle Shagrath est manifeste tout au long de l’album – mais dont la virtuosité de sa réalisation laissera pantois tout amateur de black symphonique digne de ce nom. Il est possible que ce quatuor natif de la perfide Albion puisse nous réciter sans coup férir vie, œuvres et miracles de Dimmu Borgir, ce qui est certain en tout cas, c’est qu’ils ont tout compris au genre, et cela se sent très, très vite. Concrètement, dès l’entame de "Pure Moon", lorsque les guitares leads prennent une modulation heavy classique non mentionnée dans le manuel du parfait petit groupe de black sympho. Cette première impression de tenir entre ses mains quelque chose de grand ne sera jamais démentie tout au long d’un album finalement personnel, virevoltant, agressif et varié.
Délivrées avec par le son adéquat, suffisamment raw pour sonner black mais relativement « épais », les mega poutres qui constituent l’album, et notamment le titre éponyme sur lequel souffle un vent de folie, procurent une sensation d'ivresse à l’auditeur enchanté par cette déferlante rythmique – le pauvre Slugh doit avoir mal aux papattes en rentrant chez lui le soir... – et mélodique. Baignées par les sacro-saintes nappes de clavier typiques du style, appuyées par quelques chœurs clairs tout aussi spécifiques au genre, toutes les compositions – toutes, sans aucune exception – arrachent. Si le groupe nous donne quelques minutes de répit au début d’"Oeanus Procellarum", versant dans une registre plus épique, il ne relâche son emprise sur la gorge du fan qu’une fois atteint "Theia", l’épilogue de l’œuvre. Auparavant, Necronautical nous aurait violenté à coups de blasts, de double pédale et de clarté musicale, véritable hommage amélioré à Spiritual Black Dimensions et Puratinical... – sans oublier un petit clin d’œil à Stormblåst le temps de "Strom" – incluant également  quelques incursions sur le territoire d’Anaal Nathrkah tant certains titres possèdent un aspect trépidant, finalement pas si éloigné de ce que peuvent proposer leur compatriotes psychopathes ("Nihilartikel").  Le pied, je vous dis, le pied !


Summoning a son Caladan Brood, Dimmu Borgir a Necronautical, révélation black symphonique de l’année. The Endurance at Night t’agrippe, te secoue, te hurle dessus, te léchouille et te mordille – pas les orteils, non pas les orteils !! Et ne te lâche plus. Quel talent !



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