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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Russell "Naut" Dobson
(chant+guitare)

-James "Carcarrion" Goodwin
(guitare)

-Matt "Anchorite" McGing
(basse)

-Rob "Slugh" Harris
(batterie)

TRACKLIST

1) All Is Vanity
2) Nihil Sub Sole Novum
3) Lure of the Abyss
4) Apotheosis
5) Totentanz
6) Here Begins the Fall
7) The Endless Spiral

DISCOGRAPHIE


Necronautical - Apotheosis



Bateau, sur l’eau. La rivière, la rivière-euh. Bâteau sur l’eau, la rivière et plouf dans l’eau ! Ça, c’est la nouvelle comptine associée à Necronautical. Alors qu’avec The Endurance at Night, c’était plutôt: navire zombie sur l’océan, et blam ! la grosse vague dans ta gueule. Vous saisissez la différence ?

Question d’intensité, si vous préférez. Sur l’œuvre précédente, nos dead navigateurs se confrontaient à des vagues gigantesques et nous éclaboussaient de tout leur panache, enchaînant tuerie sur tuerie. Alors que là… ils se montrent beaucoup plus sages. Forcément, l’eau, c’est imprévisible. Y a les tempêtes et les moments calmes. Apotheosis a été enregistré sur des eaux relativement paisibles. Relativement, hein. On parle quand même de black sympho péchu, fortement influencé par Dimmu Borgir et, surtout, pour le coup, d’un Emperor version Anthems tendance IX Equilibrium. L’auditeur a le droit à sa ration de blasts et de guitares acérées, mais tout de même. Le troisième album des habitants de la perfide Albion cherche à apaiser un peu le propos. À montrer que ses auteurs savent composer des chansons de metal. Qu’ils aiment ce genre musical. Un peu comme Black Anvil sur As Was. Du coup, Necronautical privilégie la solidité des créations, leur richesse à la force de percussion.
Les titres sont plus chiadés, on sent même Opeth (ou Aquilus, son équivalent black sympho) poindre le bout de son nez sur "Apotheosis". Des chœurs agréables et discrets se font parfois entendre lors de la navigation, les artistes prennent le temps de créer une atmosphère. C’est louable, mais on perd un petit peu au change, globalement. Cette nouvelle sortie, si elle reste d’un très bon niveau, s’avère plus tiède que The Endurance At Night, et s’il y a encore tout plein de bons moments, notamment l’épique "Nihil Sub Sole Novum", le groupe paraît parfois trop timoré. C’est patent sur "Totentanz", où l’intention louable de proposer une ambiance fantomatique fait trop baisser la tension, et il faut se reconcentrer pour apprécier à sa juste valeur la qualité des deux derniers titres, qui ne se dévoilent pas au premier essai. Bref, Necronautical se la joue plus pépère et réfléchi, et nous fait admirer le paysage des rives, quand, deux années auparavant, il voulait nous noyer dans l’océan après nous avoir bouffé le cœur et les tripes. La fameuse maturité, je suppose.


Apotheosis nous propose de fort belles choses mais son approche posée peut décevoir les fans de Necronautical s’accrochant au rideau chaque fois qu’ils entendent un extrait de The Endurance at Night. Vous êtes prévenus: si vous voulez apprécier la nouvelle livraison des nautoniers -entreprise louable et pas forcément vouée à l’échec- asseyez-vous et prenez votre temps. Le petit dernier fait dans la nuance, la qualité des mélodies et de la structure des titres. Ce n’est pas forcément dégueulasse non plus.


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