CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
14/20
LINE UP
-Jocke Berg
(chant)
-Thomas Silver
(guitare)
-Martin Sandvik
(basse)
-Magnus Andreasson
(batterie)
TRACKLIST
1)Need No Company
2)Medicate Me
3)Dreamin' in a Casket
4)Silence for the Peacefully
5)Sophisticated Ladies
6)Wake Up Dead in a Garbagecan
7)Spreadin' the News
8)This Is for the Mentally Damaged
9)Sensitive to the Light
10)Lesson tn Violence
11)Sorry for the Shape I´m In
12)No Resistance
DISCOGRAPHIE
Reconnu maintenant depuis un bail par la « communauté » hard rock (et à juste titre), Hardcore Superstar vient confirmer une fois de plus que cette bonne réputation n'est pas usurpée. Reste à savoir si les fans s'attendaient à ZE album, celui qui permettrait à Hardcore Superstar d'exploser définitivement et de s'imposer comme LE groupe de hard rock capable de succéder aux Guns n' Roses. Bon là d'office, il convient de ne pas s'emballer, Dreamin' in a Casket n'est qu'un album « de plus », il n'apportera pas une quelconque reconnaissance supplémentaire... enfin ça reste du costaud attention, difficile d'être déçu.
Comme à son habitude, Hardcore Superstar garde sa recette de boisson énergisante, avec un condensé de hard rock « in your face »... à croire qu'ils peuvent balancer n'importe quel riff, ça sonnera toujours d'enfer avec des rythmes carrés qui n'en finissent plus de servir de bande-son idéale pour headbanguer. La puissance de la production scandinave n'y est pas étrangère, elle ne laisse rien passer, elle forme un bloc massif. On pourra toujours regretter une certaine froideur, une mécanique tellement carrée et bien huilée qu'elle ne laisse place à aucune forme de groove, quelle qu'elle soit. Enfin, du moment que ça bastonne, tout baigne.
L'air de rien, Hardcore Superstar intègre toujours de légères influences pour relever la sauce : un peu punk-US par ci ("Lesson in Violence"), un peu pop par là, riffs grungy ou bien heavy par moments ("Medicate Me"), sans parler de la courte intro aux claviers façon « new-wave » sur "Need No Company". Juste un petit regret pour les refrains dont on aurait aimé qu'ils soient davantage fédérateurs, que les mélodies restent plus facilement en tête. Si Hardcore Superstar tient à ne pas rester totalement bloqué dans le créneau du hard rock en distillant quelques clins-d'oeil sympathiques à droite à gauche, la ligne directrice est on ne peut plus claire : hard rock/sleaze à fond les ballons, un gros bloc « in your face » constitué de chansons courtes et directes, avec des solos réduits au strict minimum syndical !
Dreamin' in a Casket laissera un peu amer l'amateur de hard rock qui attendait une bombe qui permettrait à Hardcore Superstar d'exploser en France et pas seulement en Scandinavie. On en est encore loin, la faute à l'absence de hits radiophoniques probablement car Hardcore Superstar ne fait pas dans la dentelle et n'est pas encore prêt de caser une seule ballade sur un album. Un groupe qui symbolise à merveille le hard rock le plus pur, sans compromis, sans concessions et c'est tant mieux.