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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Lisa Gerrard
(chant+instruments divers)

-Brendan Michael Perry
(chant+instruments divers)

-Scotts Roger
(instruments)

-Peter Ulrich
(instruments)

-James Pinker
(instruments)

TRACKLIST

1) The Fatal Impact
2) The Trial
3) Frontier
4) Fortune
5) Ocean
6) East of Eden
7) Threshold
8) A Passage in Time
9) Wild in the Woods
10) Musica Eternal

DISCOGRAPHIE


Dead Can Dance - Dead Can Dance
(1984) - gothique indie - Label : 4AD



-Chers auditeurs, bonsoir. Pour cette nouvelle émission de C’était mieux avant !, intitulée « Les légendes ne se sont pas construites en un jour », nous avons invité Winter… chroniqueur chez nos confrères des Eternels. Winter, bonsoir.
-C’était mieux avant !
-Hem… oui… certes… C’est d’ailleurs le titre de notre émission… Alors, entrons dans le vif du sujet: Dead Can Dance... Winter, dans quelle mesure le premier album, éponyme, du groupe marque-t-il déjà le style du duo ?
-C’était mieux avant !
-Oui… je vois…
-Et… et… le split…
-Oui ? Vous vous référez à la longue séparation du couple Brendan / Lisa ?
-Le split CD…
-Comment ? Quel split CD ?
-Le split CD… Emperor / Enslaved… Hordanes Land ça c’était quelque chose !


La vieillesse est un naufrage. Mais passons outre ma petite défaillance – temporaire lors de cette émission et rattrapons-nous maintenant. Dans quelle mesure Dead Can Dance, l’album, définit Dead Can Dance, le groupe ? Dans la même mesure qu’Iron Maiden définit Iron Maiden [ndlr : et Metal Church Metal Church]. Les bases y ont été posées et nous tenons déjà une œuvre forte de la formation, mais la « marque » Dead Can Dance n’arrivera que sur Spleen and Ideal, où l’on retrouvera tous les éléments propres au mythique duo Lisa Gerrard / Brendan Perry: une ambiance grandiose, poignante, construite par la voix magique de Lisa, utilisée comme un instrument incantatoire plus que comme un lead, et appuyée par une musique au pathos unique, Brendan se chargeant du lead comme personne – on parle quand même du meilleur chanteur de tous les temps. L'album éponyme possède, lui, une approche plus spontanée de la musique et si bien des titres annoncent déjà les lendemains qui pleurent ("Frontier", "Ocean", "Musica Eternal"... ), la section rythmique rock de plusieurs morceaux constitue la particularité de cet album (même le sublime "Wild in the Woods" possède encore une once de ce feeling indie caractéristique du milieu des eighties).
La batterie sera proscrite dès l’album suivant. Et quelque part on pourrait presque regretter cette absence postérieure. Elle était sans doute nécessaire à la construction de l’univers Dead Can Dance, mais notre joli couple était loin d’être mauvais quand il composait des titres plus cold wave. "The Trial", hypnotisant en diable, est un régal. "Fortune" et "Threshold", très Bauhaus, sont de facture classique, mais sonnent bien. Quant à "A Passage in Time", il s’agit de l’un des hymnes du groupe – et accessoirement du nom de l’une de leurs compilations. "Wild in the Woods", à cheval donc sur le Dead Can Dance indie et le mythe en devenir, contribue également de manière significative à la magie de l’opus, fruit de musiciens se cherchant encore un peu, mais déjà supérieur à l’immense majorité de la production de l’époque. Bref, il aura peut-être été nécessaire de sacrifier cette partie de l’identité du groupe pour que ce dernier puisse évoluer, mais les compositions plus indie du groupes atteignent en plusieurs occasions un niveau proche de l’excellence. En cela, Dead Can Dance s’avère aussi indispensable que le reste de la discographie du groupe. Jusqu’à Aion. Inclus.


-Et... le premier Celestial Season… à sa sortie…
-Oui…
-On parle toujours d’Ana… Anathema…. Et My Dying Bride… Mais le premier Celestial Season…
-Bien sûr…
-Et Katatonia aussi…
-Bon, les gars, coupez ! Y a quelqu’un qui arriverait à le faire taire ??
-Au Gibus, y avait des concerts vraiment…
-Ah misère ! Qu’il ferme sa gueule ! Je vais craquer !





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