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CHRONIQUE PAR ...

56
Dexxie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-Mikael Akerfeldt
(chant+guitare)

-Peter Lindgren
(guitare)

-Johan De Farfalla
(basse+chœurs)

-Andres Nordin
(batterie+piano)

TRACKLIST

1) In Mist She Was Standing
2) Under the Weeping Moon
3) Silhouette
4) Forest of October
5) The Twilight Is My Robe
6) Requiem
7) The Apostle in Triumph

DISCOGRAPHIE


Opeth - Orchid
(1995) - rock prog death metal folk - Label : Candlelight



Opeth, c'est un groupe comme l'univers : les débuts sont un peu flous. Toujours est-il que Mikael Åkerfeldt est devenu leader du groupe après avoir concrétisé le statut de celui-ci en faisant quelques lives par ci, par là, entre 1992 et 1995. Pendant ces lives, on pouvait entendre une musique d'une grande pureté, composée par Åkerfeldt lui-même (qui assure aussi guitare et chant dans le groupe). Ces compositions se sont retrouvées immortalisées en 1995, lorsque Candlelight Records publia Orchid, enregistré en 1994 et mixé par Dan Swanö, pour ceux d'entre vous qui le connaissent.

Nous sommes donc là en présence d'une musique directe, honnête, avec une production bien rugueuse, qui fait moins de détours que les derniers albums d'Opeth. Loin du perfectionisme dont Mikael semble actuellement faire preuve, la musique qui nous est proposée sur Orchid est directement venue des boyaux. Une batterie simple (presque prévisible), qui soutient des riffs qui ont l'originalité de privilégier le contrepoint aux power chords, c'est-à-dire que le compositeur nous offre ici des mélodies à deux guitares très agréables, se détachant ainsi du cliché « accords de puissance » et « guitares jumelles ». Même constat pour la basse, qui endosse ici une fonction plus importante que celle qu'elle occupe la plupart du temps dans le metal.
Orchid est, il faut le dire, l'album d'Opeth sur lequel on trouve le moins de chant clair. Quelques notes dans l'introduction, quelques-unes à la fin, ça et là. On peut d'ailleurs dire que ça valorise en quelque sorte ce style vocal. Mais c'est aussi l'album sur lequel la voix est la plus honnête, la moins trafiquée. Là aussi, un seul mot me vient à l'esprit : pureté ! Le chant est ici un élément clé, et bien qu'il ne soit pas anodin sur les albums récents du groupe, il prend ici toute sa signification et Åkerfeldt pose les bases du style qu'il vient de créer : un death metal progressif avec passages folk. Oui, car le folklore nordique a aussi sa petite place dans l'esprit de ce disque, non pas à travers des instruments folkloriques, mais de mélodies par moment clairement médiévales (dans le titre "The Apostle in Triumph" par exemple).
Toutes ces comparaisons avec les albums récents peuvent vous faire croire qu'il s'agit là d'un album de death old school, mais non, il n'en est rien : c'est déja très progressif et les passages accoustiques sont là, tout comme les parties ambiantes (on retiendra "Under the Weeping Moon") ainsi qu'une interlude au piano par le batteur de l'époque, j'ai nommé "Silhouette". Certains morceaux comme "Forest of October" ne laissent planer absolument aucun doute sur le talent du groupe, et on peut facilement leur imaginer un avenir prometteur en entendant de telles pièces. Il y a aussi une certaine complémentarité du point de vue de l'ambiance, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde, et rien n'est donc à jeter sur ce disque. Pour un premier album, c'est louable, surtout quand on sait que Mike a commencé à le composer lorsqu'il avait à peine 16 ans...


Vous l'aurez compris, il s'agit là d'un début très prometteur pour Opeth. Pour preuve, dès l'album suivant, Morningrise (sorti en 1996 soit un an après Orchid), le groupe se fit un nom sur la scène internationale, jusqu'à en devenir très vite un quartet majeur dans le milieu du metal. Tels des Vikings venus du Nord ils ravagent tout sur leur passage, en évoluant constamment au fil des albums. Mais une évolution n'est efficace que lorsqu'elle se base sur de solides fondations, il est donc important de souligner l'efficacité de ce premier album d'Opeth.


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