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CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Håkon "Memnoch" Didriksen
(chant+contrebasse)

-Henriette "Makhashanah" Bordvik
(chœurs+basse)

-Christian"Elvorn" Hagen
(guitare)

-André Aaslie
(claviers)

-Ian Kenneth "Tjodalv" Åkesson
(batterie)

TRACKLIST

1) Adornation
2) High the Memory
3) Transition Consent      
4) Where My Pain Lies      
5) Dreams Become Flesh

DISCOGRAPHIE


Abyssic - High The Memory
(2019) - doom metal doom death symphonique - Label : Osmose



Après un premier essai réussi, il est parfois difficile pour un groupe de répondre aux attentes d’un public qu’il a su convaincre. La déception peut en effet être grande, tant les qualités de la prime offrande ont enthousiasmé. Abyssic se trouve devant ce cas de figure, à l’heure de présenter High The Memory.

Les Norvégiens, toujours signés chez Osmose Productions, reviennent donc trois ans après avoir offert l’excellent A Winter’s Tale. Toujours emmenés par Memnoch et sa contrebasse, la troupe entend élaborer de nouvelles pièces death doom à la noirceur assumée. Des nouveaux-venus se sont intégrés, Makhashanah à la basse et Tjodalv derrière les fûts, ayant eux-aussi dans leur C.V musical une ligne consacrée à Susperia. Pour le reste, pas de changement. La musique délivrée par le quintet est dans la droite lignée de leur premier album. À savoir, un doom death maîtrisé, mâtiné de claviers qui apportent un aspect symphonique des plus intéressants. Le morceau introductif, le plus court malgré ses huit minutes, présente une formation sûre de son fait. De lourds riffs agrémentés de mélopées subtiles laissent finalement exploser un passage plus rapide qui apporte de la diversité au discours musical d’Abyssic. Après cet excellent début, Memnoch et ses amis tissent une épaisse toile dans laquelle il est aisé de se laisser prendre. Et de plonger dans un univers inquiétant, sombre et beau à la fois.
Le tour de force d’Abyssic est de proposer des morceaux longs, certains dépassant les vingt minutes, sans provoquer l’ennui, si tant est que l’on soit un minimum versé dans ce style musical. Quelques parties plus aériennes viennent en effet fort à propos pour alléger l’ensemble, comme sur "High The Memory" et son passage au piano qui vient quelque peu casser l’aspect ténébreux et étouffant de la composition. Une fois de plus, le travail d’arrangement et les claviers d’André Aaslie apportent une plus-value non négligeable aux soixante-dix-sept minutes de High The Memory. En y réfléchissant bien, chaque pièce peut ici être écoutée, décortiquée et appréciée. L’unité de l’ensemble est évidente, mais il ne semble pas obligatoire d’écouter l’album d’une seule traite pour s’en délecter. Chaque titre est si riche qu’il peut se suffire à lui seul. Le chant caverneux de Memnoch, qui se laisse parfois aller à quelques chuchotements bien sentis, renforce le côté nébuleux des compositions. Quelques touches de guitares évoqueront le black metal, comme sur "Dreams Become Flesh", avant que les riffs pachydermiques ne viennent les engloutir. Notons enfin la superbe pochette qui offre un écrin à la hauteur de la qualité de High The Memory.


Vous l’aurez saisi aisément. Abyssic est venu pour s’installer dans les hauteurs du panthéon doom death. D’une grande somptuosité, ce disque plaira indubitablement à tous ceux qui avaient déjà apprécié A Winter’s Tale. L’effet de surprise a beau avoir disparu, les Norvégiens sont parvenus à faire aussi bien, voire mieux, qu’il y trois ans. Chaudement recommandé aux amateurs d’ambiances crépusculaires.


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