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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-David Mellor
(voix+guitare+piano)

-Stéphane Ruiz
(flûte)

-Sarah Bradshaw
(violoncelle)

Ont participé à l'enregistrement:

-Tony Wakeford
(guitare sur "Satanic Light")

-Karl Blake
(basse sur "Satanic Light")

TRACKLIST

1) The Days of the Moon
2) Sexual Intercourse
3) Frenzy
4) Satanic Light
5) Tree Spirits
6) Dark Rose
7) The Dream

DISCOGRAPHIE


The Days of the Moon - The Words and Music of David Mellor
(1992) - rock gothique ambient - art rock - Label : Sinister Cromwell Corp.



Pourtant, c’était marqué dessus. « Listen to this CD once only, in a darkened room. » Loupé. Pas le « darkened room ». Je l’écoute presque à chaque fois dans les conditions de ténèbres requises. Par contre le « once only », j’ai pas pu. Chronique d’une rencontre inattendue.

The Days of the Moon ou comment acheter un truc sans aucune raison. Absolument aucune. Le sticker indiquant que le sieur Mellor était également membre de Sol Invictus ? À l’époque, pas un argument suffisant. La pochette ? Mouorf. Pas non plus le plus bel artwork du multivers hein... Donc non. Zéro raison. Juste une intuition. Que sous une apparence commune se cachait tout un univers. Oppressant, effrayant, gothique, baroque. Intense et profond également avec quelques plages d’une immense sérénité. Je vous arrête tout de suite, ce premier album ne peut pas être rangé dans la catégorie dark ambient, indus, etc. Rien à voir avec les productions de Cold Meat Industry de l’époque. Le motif principal est le suivant: l’électricité n’est pas le maître mot de l’œuvre. Guitare acoustique, violoncelle, flûte, piano… L’obscurité est faite main. On se sent plus dans les seventies que dans les années quatre-vingt-dix.
Et malgré ça… Je défie quiconque de ne pas sursauter à un certain moment de l’enregistrement (je ne préciserai quand même pas où exactement pour ne pas gâcher la surprise aux personnes assez folles pour tenter l’aventure. Ou à la personne… Non pas toi, Maman, tu es gentille, j’ai mon lectorat tu sais…). The Words and Music of David Mellor est la parfaite bande-son d’un film sur la nuit. D’une certaine manière, cet album EST la nuit. Dans toute ses facettes. La fièvre, le doute, la peur, la bizarrerie mais également l’apaisement. Ces quelque moments où l’on trouve finalement le sommeil. Ça arrive. Ilot de tranquillité au milieu de cette mer agitée, "Tree Spirits" est d’une douceur, d’une beauté… Les chœurs y agissent comme un baume. "Dark Rose" n’affole pas non plus. Il s’agit d’une version neofolk de la ballerine de Steve Vai, mais son côté enfantin peut inquiéter. Quoi qu’il en soit, quand les vagues de claviers de "The Dream" nous arrivent dessus et nous submergent, la peur, l’inquiétude… tout devient relatif… On se contente d'essayer de respirer.


Chroniquer un album sans vouloir trop en parler par peur de rompre la magie. Disons simplement que quand je me sentais d’humeur facétieuse, je faisais écouter l’album aux détracteurs de notre genre favori. « Ah non, tu verras, aucune guitare électrique ! Pas de chanteur qui hurle, c’est promis ! » En général, on me priait de remettre Darkthrone.


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