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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Harri Koskela
(chant+claviers+orchestration)

-Emily Leone
(chant+violon)

-Anne Lill
(chant)

-Miika Haavisto
(guitare)

-Aapo Lindberg
(basse)

-Teppo Ristola
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Andi Kravljaca
(chant sur 6, 8 et 9)

-Emmanuelle Zoldan
(chant sur "Souffrir")

-Camille André
(chant sur "Souffrir")

-Nils Courbaron
(guitare sur "Souffrir")

TRACKLIST

1) I
2) Disobediance
3) Waves

4) Shine
5) Varjo
6) Souffrir
7) Stardust - I. The Race
8) Stardust - II. Sand Castles
9) Stardust - III. The Abyss

DISCOGRAPHIE


Lost In Grey - Under The Surface
(2021) - metal symphonique Theatrical metal - Label : Reaper Entertainment



En 2019, l'espoir renaît dans le petit monde du metal sympho avec le deuxième album des Finlandais de Lost In Grey. The Waste Land redonne un sérieux coup de fouet au genre, avec ses compositions inspirées, ses envolées théâtrales et ses chanteuses talentueuses. Deux ans plus tard, Harri et sa troupe sont de retour avec Under The Surface. Retour Gagnant !

Under The Surface poursuit la narration des histoires des protagonistes déjà présents lors des deux premiers essais du combo. Comme le précédent effort qui met l'accent sur l'écologie dans sa globalité, Under The Surface explore des thèmes écologiques donc, mais également humains. Harri, tête pensante du groupe continue avec la même ligne directrice, narrative mais également musicale. Under The Surface est la suite logique de The Waste Land à savoir un metal symphonique, lyrique, théâtral, un peu pompeux mais sans tomber dans le piège de la surenchère. Alors bien sûr, il n'évite pas certains écueils. Autant vous dire que lors de la découverte du premier single "Souffrir" en duo avec notamment, Emmanuelle Zoldan (cocorico), la peur me guette. Le titre peine à décoller, les parties françaises sont peu audibles et malgré des qualités indéniables (ce côté cabaret) le titre est trop long et manque de mordant. Aïe.
Fort heureusement, Lost In Grey propose en second single "Waves" qui s'avère être LE titre de ce nouvel effort. Ses quasi huit minutes s'inscrivent dans le gratin du metal sympho, l'orchestration est imposante, la première partie du titre possède en son sein un refrain digne des meilleurs tubes de Nightwish. Anne y est parfaite en dosant parfaitement sa voix (petit mémo : Anne possède une voix plutôt grave et tiraillée quant Emilie opère plus dans le lyrique). La seconde partie du morceau permet de refaire tomber la pression en distillant des arrangements plus théâtraux et moins rythmés. La force d'Under The Surface (plus que The Waste Land) réside dans ce côté tubesque par moment, nouveau pour le groupe, en témoigne ce "Waves", donc, mais également l'opener "Disobedience" ou encore "Shine". Après cette première moitié très sympho à l'école finlandaise, Lost In Grey propose la traditionnelle ballade, et petite prise de risque avec une proposition folk et en finnois. Sans crier au chef d'œuvre, "Varjo" est belle et fait clairement le taf.
La seconde partie d'Under The Surface prend le contre pied de la première et propose ce qui fait l'identité du combo et de son créateur : le metal sympho théâtral. Et si Harri performe en la matière, ce deuxième acte est relativement déroutant et nécessite clairement plusieurs écoutes pour se prendre au jeu. Outre "Souffrir", nous retrouvons la trilogie "Stardust". Qui sera la "légère" déception de l'effort et occasionne une note légèrement inférieure à The Waste Land. La déception réside plus dans la progression du triptyque que dans sa qualité intrinsèque. On attend dans ce cas que l'ambiance progresse et monte en puissance, or c'est l'inverse qui se passe. "The Race" est une petite pépite avec refrain imparable, solo bien senti, rythme, ambiance. Tout est parfait dans le titre. "Sand Castles" est l'illustration parfaite, l'essence même du travail d'Harri et ressemble (en mieux produit) à ce qu'il faisait sur Dotma. Mid tempo, avec beaucoup de chœurs, ce second volume est sublime et y fait la part belle à Emily. Malheureusement, "The Abyss", qui reprend le thème final de "Sand Castles" traîne trop en longueur sur la fin, n'apportant que peu de choses à la trilogie, et, si cette conclusion s'avère correcte, elle n'est pas aussi envoûtante que les deux premières parties.


Under The Surface confirme que Lost In Grey est sûrement le meilleur groupe de metal symphonique (dans la pure tradition finlandaise) né après 2010. Si l'effet de surprise n'équivaut pas celui de The Waste Land, l'album n'en reste pas moins sublime, à la fois "heavy" et tubesque mais également, et une nouvelle fois, théâtral. Harri continue de mener sa barque de main de maître et le groupe, bien que sous-estimé, continue de conquérir petit à petit de nouveaux fans ce qui est fort mérité tant le travail effectué est riche et de qualité. Foncez !





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