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CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Fantomslaughter
(chant+guitare+claviers+basse)

-Nihilistic Manifesto
(guitare)

-Equimanthorn
(claviers)

A participé à l'enregistrement :

-L.Dusk
(batterie)

TRACKLIST

1) Foreverglade (Intro)
2) Murk Above the Dark Moor
3) Cloaked in Nightwinds
4) Empire of the Necromancers
5) Subaqueous Funeral
6) Centuries of Ooze

DISCOGRAPHIE

Foreverglade (2021)

Worm - Foreverglade
(2021) - doom metal death doom - Label : 20 Buck Spin



Le death metal et ses proches se portent bien en 2021. Nombre de sorties de qualité ont en effet vu le jour cette année dans ces styles. À l’heure où commencent à fleurir les bilans, il ne faudra pas oublier de citer dans vos listes un trio venu de Floride qui entend bien y faire bonne figure.

De Worm, je ne connaissais rien, avouons-le sans ambages. Le groupe sort pourtant ces derniers jours son troisième album. Son exposition a été en effet plus forte, eu égard à sa signature chez un grand label du genre, 20 Buck Spin. A quoi s’attendre à l’écoute de Foreverglade ? Un disque lourd et puissant. Normal pour du doom death me direz-vous. Les choses semblent parfois si simples. Les Floridiens parviennent à écrire des pièces longues, mais pas démesurées, dans lesquelles on retrouve tout ce qui fait le charme de ce genre : des rythmiques pachydermiques sur lesquelles viennent se greffer des riffs massifs. Pas de doute, vous êtes en territoire connu, si tant est que vous maitrisiez bien vos classiques, Thergothon, Disembowelment voire Evoken pouvant être légitiment perçus ici comme des sources d’inspiration.
Je vois déjà se lever les grincheux, arguant que le groupe n’apporte rien à un style à l’identité si forte, se contentant de plagier ses grands prédécesseurs. Je leur demanderai de bien vouloir prendre le temps de s’imprégner de Foreverglade. Ce disque, sans révolutionner le doom death, il est vrai, demeure un sacré pavé dans le marais. La formation qui s’est adjoint les services à la batterie d’un mystérieux L. Dusk, parvient à dépeindre par sa musique la région suffocante qui l’a vu naître. Il fait chaud, l’air est humide. Cette moiteur désagréable se retrouve parfaitement dans ces pièces sombres, comme "Cloaked in Nightwinds", qui vous happe par sa lourdeur. Les vocaux sont également une vraie réussite et se marient parfaitement au reste du propos musical.
L’ambiance générale n’est donc pas à la fête. Fantomslaughter, tête pensante de Worm, est un compositeur qui n’oublie pas ses racines, ne cherche pas à faire dans l’inédit, simplement réussir à bâtir des morceaux consistants, relativement faciles à appréhender, tout en demeurant consistants. Il est pour cela aidé par son compère Equimanthorn, qui vient poser ses parties de claviers, souvent crépusculaires, dès l’introductif "Forevergalde (intro)". De la diversité, il y en a sur ce troisième album. Quelques passages plus enlevés, comme sur l’excellent "Empire of the Necromancer" percent parfois les parties oppressantes. Et que dire de ces guitares qui deviennent parfois mélodiques, ne se limitant pas à tisser une brume impénétrable. "Subaqueous Funeral" et ses lignes cristallines peuvent surprendre, mais ces dernières s’avèrent une composante qui font la réussite de Foreverglade.


Worm sera sans nul doute plébiscité par de nombreux amateurs de doom death. Foreverglade mérite en effet les éloges qui parviennent du monde entier depuis sa sortie fin octobre, tant il présente un groupe sûr de lui et capable d’offrir un album complet et prenant. Quand bien même il ne serait pas d’une folle originalité, ne passez pas à côté, avant que 2021 ne tire sa révérence.





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