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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ádám Forczek
(chant)

-Fogl Botond
(guitare)

-Tamás Bárány
(guitare)

-László Bánfalvi
(basse)

-Kasper Botond
(batterie)

TRACKLIST

1) Warvoid A.D.
2) Astrogate The Spectral Lane
3) The Predation
4) Mournful Heavens
5) The Cosmic Cauldron
6) Odium
7) The Prism Fortress
8) Chrononaut
9) Planet Oblivion
10) Transgalactic

DISCOGRAPHIE

Heresy (2019)
The Cosmic Cauldron (2022)

Needless - The Cosmic Cauldron
(2022) - death metal thrash metal technique - Label : Uprising Records



Needless avait surpris son monde avec Heresy, un premier album parfaitement maîtrisé, hargneux et technique, porté par un chant extraordinaire. Le tout, en autoproduction qui plus est. Pour The Cosmic Cauldron, les Hongrois ont rejoint l’écurie Uprising Records et présentent un concept album de death technique cosmique. Vont-ils transformer l’essai ? Peuvent-ils vraiment faire mieux ? Peuvent-ils conquérir le monde ou, tant qu'à faire, la galaxie ?

Le côté cosmique, thème assumé par la pochette et le titre, se retrouve assez peu dans l’album. Pas de voix robotique, des synthés anecdotiques, la musique reste terre-à-terre et viscérale. En revanche, le côté prog s’est développé. Ainsi, la narration fait son apparition par moments ou même du chant féminin avec la participation en guest de Martina Horvath de Thy Catafalque sur "Planet Oblivion". De même, Needless varie davantage ses tempos. Des parties plus lentes apparaissent ("Planet Oblivion", "Mournful Heavens"), mais le groupe vaut surtout pour sa partie technique furieuse. On a l’impression qu'ils arrivent à être plus percutants encore que sur Heresy, ils ont élargi le spectre. Les passages plus lents ont parfois tendance à casser le rythme d’ensemble et demanderont un temps pour être pleinement assimilés. Ainsi, "Mournful Heavens" semble perdu sur cette galette quand il apparaît tant il est lourd, mais ce n’est que pour mieux nous piéger. Son accélération tout en subtilité finira en bonne claque dans notre gueule. De même, "The Predation", presque fade avec son refrain choral, est finalement le véritable tube de ce deuxième opus. C’est avant tout la fin de l’album qui marque par ses baisses d’intensité. "Planet Oblivion", sans riffs, sans accélération, avec du chant féminin et aucun growl semble perdu au milieu de la furie ambiante. Ce pourrait être un interlude sympa s’il ne durait pas cinq minutes. Quant à "Transgalactic", après avoir démarré en trombe, il s’arrête pour une longue pause faite de cris, puis de synthés avant de repartir… Une cassure incompréhensible pour un morceau regorgeant de moments épiques complètement dingues et qui finit… par un fade out. Le côté concept album dessert parfois l’album.
Heureusement, ces écueils sont rares pendant cette heure de musique. Ils finissent par s’assimiler et deviennent un avantage de par la variété qu’ils apportent. Le groupe possède des qualités indéniables qu’il n’a pas oubliées en route aux confins de la galaxie. Prog, technique et fondamentalement agressif, les Hongrois nous plaquent au sol. Ça dégueule de leads, de solos, de riffs acérés. Véloces et mélodiques, les guitares ne prennent jamais de repos. Une véritable déferlante ! Si les morceaux peuvent paraître complexes aux premières écoutes, ils s’assimilent assez vite. Il y a une grande richesse dans cette musique pourtant si immédiate dans le bonheur qu’elle procure. Les passages marquants sont pléthoriques. Il faut dire que le chanteur donne de sa personne pour suivre le rythme effréné de la formation. Son growl est d’excellente qualité. Il y a beaucoup de personnalité dans son chant : le grain, l’agressivité, les variations dont il fait preuve… Il sublime clairement les compositions. Rien qu'avec lui, le groupe se distingue des autres productions. Bien que le chant clair soit quasiment absent, il n'est pas du tout monolithique. Le tout ne pourrait évidemment pas tenir sans la tout aussi talentueuse section rythmique. Comparé à Heresy, celle-ci se permet des moments de furie que l’on ne lui connaissait pas. Quant à la basse, les quelques incursions où elle se fait remarquer sont très appréciables et renforcent la beauté de l'ensemble.


Needless enfonce le clou avec The Cosmic Cauldron. Un bon coup de marteau dans le crâne ! Dans la catégorie du death technique cosmique, les Hongrois proposent une version plus viscérale, orientée thrash. Après un premier album qui était une véritable pépite, le groupe intellectualise sa musique et l’envoie vers de nouveaux horizons. Virtuose et regorgeant de moments épiques, cet album mérite une bonne place dans votre discothèque. Vous ne regretterez pas le voyage.



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