1893

CHRONIQUE PAR ...

12
Bigtonio
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Mattias IA Eklundh
(chant+guitare)

-Joakim Sjoberg
(batterie)

-Christian Gronlund
(basse)

TRACKLIST

1)Silence
2)Gun God
3)The Ugly Side Of Me
4)Everything Is Under Control
5)Get A Life
6)The Sinking Planet
7)Dead Soul Man
8)I Refuse
9)Black Spider Flag
10)Super Model Baby
11)Slap Me In The Face
12)Shithead

DISCOGRAPHIE


Freak Kitchen - Dead Soul Men
(2000) - metal prog - Label : Thunderstruck



Paru en 2000, Dead Soul Men reste l’album le plus brut de la formation suédoise. Brut par l’énorme son développé par le groupe d’une part, par la précision et la puissance de l’exécution instrumentale d’autre part, et enfin par la qualité remarquable de la production assuré par Mattias IA Eklundh qui démontre encore une fois sa très grande maîtrise dans ce domaine. Freak Kitchen est un groupe que j’ai découvert tardivement (en 2005 avec Organic). Le choc fut tellement violent, que je me jetais rapidement dans toute la discographie du groupe, y compris l’album solo exceptionnel du guitariste Mattias IA Eklundh, le célèbre Freak Guitar qui enfonce à mon humble opinion tous les albums de guitar heroes paru jusqu’à ce jour de par la toute grande musicalité des morceaux, et l’exceptionnelle créativité du musicien. Ne nous attardons pas sur un sujet aussi épineux, et rentrons dans le vif du sujet.

Si vous ne connaissez pas Freak Kitchen, bien que le groupe ait été relativement bien médiatisé en France, imaginez-vous une musique assez dépouillée de par son line up (trois musiciens), mais exceptionnellement riche grâce à la très grande maîtrise instrumentale de ces trois mêmes musiciens. Freak Kitchen distille un métal puissant d’une rare qualité, mixant diverses influences metal et prog telles que Frank Zappa, Dream Theater, Primus et bien d’autres encore. Les vocaux sont en chant clair principalement et sont souvent doublés lors des refrains. Ayant posé les bases de la formation, attaquons nous au cas spécifique de cet album. Si la majorité des auditeurs considèrent Move comme le meilleur album de la formation, mon coeur lui ne s’est pas encore décidé de la sorte, et hésite très sérieusement avec cet album pour le titre d’album « coup de coeur » de la formation. Et voici pourquoi, en trois raisons.

Raison 1: le groove
Un argument tout bête, certes qui peut sembler tomber sous le sens, mais cet album pulse à fond les haricots et dégage une irrésistible envie d’effectuer des lateral bangings inlassablement. Les fondations rythmiques sont assurées sans faille par le bassiste, véritable bête de scène adepte du cozplay, et par le batteur qui jongle avec habilité entre le mode « marteau de thor, j’écrase mes drums », et le mode « je te titille la charley avec mes balais jazzy tout en finesse ». Le guitariste enfin ajoute l’empreinte merveilleuse de son génie à toutes les compositions, et nous inonde de son style chaloupé.

Raison 2: le melting pot des influences
Comme toujours, le groupe aime à mixer diverses influences tout au long des morceaux, et peut clairement revendiquer une dimension « prog ». Vous trouverez entre autres, du gospel métal ("Dead Soul Man"), du metal-reggae ("Sinking Planet"), du tribal ("Get A Life"), du jazz ("The Sinking Planet"), de la power pop néo métallisante ("I Refuse")… Bref que de diversité dans ce monde de brutes! Pour utiliser une métaphore particulièrement pertinente, disons que le style musical prépondérant est un délicieux chocolat noir a 70% de cacao, bourré d’éclats de saveurs multiples et exotiques (écorces d’oranges, grains de cafés grillés, praliné, nougatine…).

Raison 3: les solis de guitares et les textes loufoques
Disons le quand même. Amis guitaristes, vous ne pouvez pas passez à coté du phénomène Mattias IA Ekhlund. Il nous éblouit tout d’abord à la six-cordes en proposant des soli très particuliers, loin du shred convenu distillé par la plupart des virtuoses du métal. Mêlant virtuosité, atonalité, et recherches systématiques de sonorités étonnantes (larsen, loud palm play, tapping…), Mattias nous donne l’impression de faire tout ce qu’il veut avec sa gratte. Une belle leçon d’humilité. Terminons enfin avec les textes stupides à souhait et directement inspirés de Zappa. Le loufoque règne en maître et nous fait passer de sympathiques moments.


Pour conclure, vous l’avez compris, un album complexe et immédiat à la fois, riche et sobre en même temps, pour une efficacité testée, pour nous les hommes.


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