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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 14/20

LINE UP

-Tumoas Karhumäki
(chant)

-Kim "Kena" Strömsholm
(chant)

-Henkka J. "Henri" Villberg
(chant+claviers+basse)

-Tuukka Ahonen
(guitare)

-Petri Mäkipää
(batterie)

TRACKLIST

1) Empyrean Fields
2) A Paean to Fire
3) Thus Spake the Tongueless Serpent
4) With the Sun and the Skies and Birds Above
5) Master of Wilderness
6) After God

DISCOGRAPHIE


The Mist from the Mountains - Monumental - The Temple of Twilight
(2022) - black metal pagan - Label : Primitive Reaction



Pour être le numéro un, mieux vaut bien choisir sa spécialité. Peu pratiquée, de préférence, évidemment. Et puis le référent géographique est important également, même si là, on a moins de prises. Dans le cas du black/pagan, se hisser sur la première marche du podium sera plus facile au Portugal qu’en Finlande. Si jamais The Mist from the Mountains cultive cette ambition, il serait peut-être bon d’envisager un changement de nationalité. A Névoa da Montanha ? Pas mal…

Après, sait-on jamais. The Mist from the Mountains possède un certain potentiel. Suffisant actuellement pour aller titiller les Moonsorrow, Havukruunu et consorts ? Non. Mais la base est là. Le quintette finlandais maîtrise les fondamentaux du black mélodique orienté folk/pagan. Un son un peu cru, une envie d’agresser à coups de blasts et de saturation, un chant black hargneux accompagnant des mélodies plus qu’acceptables, ils ont la matière. Nos artistes ont également la louable volonté de vouloir varier un peu leur propos, en sortant toute la panoplie d’arrangements, de la nappe de clavier au chœur, en passant par le chant féminin, le chant clair, les passages acoustiques et même - même ! - du synthé prog sur une courte partie de "Thus Spake the Nightsp…" non, pardon, de "Thus Spake the Tongueless Serpent". L’intention est bonne, donc, la réalisation, elle, plus aléatoire. Dans Monumental – The Temple of Twilight, il y a les bons arrangements, tout de même majoritaires, et les mauvais arrangements. Les chœurs virils à la Skuggsjá d’ "A Paean to Fire", l’intro, classique mais de bon goût d’"Empyrian Fields" : bien.
Le trou normand Opetho-Disillusionien de "Master of Wilderness" ? Encore mieux. On ne l’attendait pas, et ça fonctionne parfaitement. Côté foirage : si la facétie prog de "Thus Spake the Tongueless Serpent", mentionnée plus haut, est plutôt bien vue, en revanche, le chant féminin ne convainc pas. Comme les enchaînements ne sont pas non plus d’une fluidité incroyable, on tient ici le moins bon morceau de l’album. Quelque part, le fait que les arrangements n’y soient pas fameux ne change rien à l’affaire. Las, sur "After God", le mauvais chant clair pourrit un titre qui, lui, s’avérait de très bonne facture. Il contrebalance négativement l’intro symphonique de ce qui aurait pu être un grand moment de black mélo. Monumental s’écoute néanmoins avec plaisir. Et puis il s’agit d’une première œuvre, donc l’indulgence est de mise, surtout que des titres comme "Empyrian Fields" et sa progression entêtante, "A Paean to Fire", académique mais goûtu et l’incisif "Master of Wilderness" valent largement le détour. Bref, amateurs de violence un peu bisounoursienne, vous pouvez tenter cet opus, ça devrait vous plaire.


The Mist from the Mountains signe une première œuvre sympathique, solide, dont la variété est autant un atout qu’un handicap. Globalement, Monumental – The Temple of Twilight contient suffisamment de bonnes choses pour retenir l’attention du fan de l’école finlandaise de la musique noire. Un peu plus de maîtrise dans les arrangements et l’on devrait tenir ici une valeur sûre du genre.





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