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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 27 mars 2023
Sa note : 14/20

LINE UP

-Dom Bould
(chant)

-Jay Fellows
(guitare)

-Sam Millard
(guitare)

-Sam Bryan
(basse)

-George Heathcote
(batterie)

TRACKLIST

1) Weapons of Mass Delusion 
2) Snake Oil 
3) Loathe 
4) Disdain  
5) Interlude
6) Fear the Dead  
7) A Short Drop and a Sudden Stop 
8) Eyes Always Watching  
9) Nibiru

DISCOGRAPHIE

Snake Oil (2023)

King Abyss - Snake Oil
(2023) - thrash metal crossover - Label : Autoproduction



Sans être fan du concept du old school, il faut avouer que la scène revival thrash possède quelques formations de qualité qui, à défaut de réinventer la roue font parler la poudre. Il en résulte quelques albums sympas où ils insufflent la rage et l’enthousiasme que les glorieux anciens ont relégué au placard depuis longtemps. King Abyss est de ceux-là et nous proposent Snake Oil, leur premier album.

Les Anglais officient dans un thrash tendance death. Du côté de la baie de San Francisco, ils se tournent vers Slayer. Le groupe assène de gros riffs puissants et acérés sur des tempos effrénés, le tout porté par un chant scandé/hurlé de qualité. Côté thrash revival, on pense à Dust Bolt, ce qui est une bonne référence du genre. Snake Oil est suffisamment incarné pour se laisser apprécier. Il y a du corps, de la chair dans ces morceaux, loin de certaines formations dont les riffs semblent tourner en boucle. Tout en appliquant son cahier des charges sans en dévier, le groupe parvient à faire passer la rage ("Weapons of Mass Delusion") ou l’urgence ("Loathe"). Les solos apportent une bonne dose de mélodies appréciable. Sans cela, leur musique serait sans doute moins digeste. On pourrait croire le carcan de cet album trop étroit, et pourtant…
King Abyss nous réserve quelques surprises. Dès le quatrième morceau, une ballade vient casser la routine (comme chez les albums de Metallica). Avec son chant clair, on sent bien que l’exercice n’est pas celui dans lequel nos Britanniques sont le plus à l’aise… Rapidement, sur le refrain, tout s’excite et le growl reprend, poussé par des gros riffs. Le morceau se déploie jusqu’à son final rappelant bien trop le "Fade to Black" des Mets. En ajoutant à la suite un "Interlude" baroque tout en douceur à sa suite, le groupe surprend. Cette longue pause est une rampe de lancement idéale pour "Fear the Dead". Furieuse et mélodique, cette chanson vient taper là où ça fait mal. Certains passages sonnent même melodeath. Si on sera un peu étonné d’entendre un "Eyes Always Watching" 100% death metal, on accueille avec curiosité cette tentative (plutôt réussie) de variété. L’ensemble se termine sur "Nibiru", un instrumental de neuf minutes. L’effort est louable mais rappelle bien trop l’album Master Of Puppets. Un écueil du style revival bien sûr, mais cela gâche un peu l’écoute.


King Abyss propose un album sans originalité certes, mais avec davantage de variété que prévu. Jamais rebutant, toujours efficace dans son genre, il fait le taf. Malgré des appels du pied à Metallica trop appuyés, on aimerait voir la même qualité chez tous les prétendants au revival thrash.





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