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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 21 octobre 2023
Sa note : 17/20

LINE UP

-Ruben "R." Haug
(chant)

-B.
(guitare)

-T.
(basse)

-Jöschu "J." Käser
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro
2) Congregation of the Unholy
3) Sigd
4) Reek of the Earth
5) Dire Necropolis
6) Rembrandt of Death
7) Vale of the Taubra
8) Therizo
9) Outro

DISCOGRAPHIE

Therizo (2023)

Taubra - Therizo



Cher lecteur,
Je peux te tutoyer? J’aimerais que tu te montres reconnaissant envers la créativité de Taubrą pour trouver des titres de chanson. "Rembrandt of Death" va
1: te permettre de m’entendre m’émerveiller sur l’originalité d’un tel intitulé qui stimule l’imagination ;
2 (et ce second point revêt une importance capitale pour ton bien-être) : t’éviter de lire un jeu de mots foireux sur notre ancienne ministre de la justice (française).
Chouette non ?

L'exclamation « I am the Rembrandt of death ! » interpelle. Ce n’est pas tous les jours qu’un chanteur de black metal fait une telle déclaration. Faute d’un niveau d’anglais suffisant et/ou d’un site où aller lire les paroles, je ne peux qu’imaginer un artiste faisant de la mort une œuvre en clair-obscur. C’est beau, ça change, et c’est amusant. Amusant parce qu’ « obscur », ça cadre très bien avec l’œuvre, mais « clair »… Il faut la chercher, la clarté, dans ce premier chapitre de l’histoire musicale de Taubrą. Speed, enragé, parfois incantatoire, oui. Mélodique également. Mais clair… On signalera tout juste le seul passage réellement tranquille (et magnifique), avec des vrais morceaux de c(h)œurs dedans, sur l’excellent "Vale of the Taubra". Ce titre montre le champ des possibles de l’univers des Suisses. Ces derniers savent donc faire dans la douceur, mais, apparemment, ça ne les intéresse pas plus que ça. Non pas que Therizo soit un monument de violence bruitiste, loin de là, mais on sent que, même lorsqu’ils utilisent un mid-tempo de bon vieux black old-school, la rage peut les reprendre à tout moment. Ce sont un peu les Billy the Kid du black metal, ils ont le blast facile. Et l’on en redemande, tant Taubrą se sent à l’aise dans la tempête.
"Sigd" et "Reek of the Earth" sont les deux titres les plus furieux de l’album, et font également partie des meilleures pistes de cette première œuvre extrêmement prometteuse. Fluides, mixant modernité sonore, mélodie mais également quelques riffs assez old-school - la rage brute de "Sigd" me rappelle même le Protector des grands jours - ils s’avèrent de redoutables briseurs de nuque. Je vous rassure néanmoins, si je porte aux nues ces deux titres, il ne faut pas croire que le reste de l’album est mauvais. Il n’y a aucun filler sur cet album et l’équilibre de l’ensemble s’avère remarquable. "Rembrandt of death" possède un côté incantatoire rappelant le Behemoth moderne, mais soyez sans crainte, nous sommes loin de la boursouflure musicale si chère à nos amis polonais. Non, vraiment rien à jeter sur ce Therizo intense et compact. Avec quarante minutes au compteur, l’album possède de plus le format idéal pour laisser parler la poudre sans fatiguer l’auditeur.


Ateiggär, Ungfell, Aara… La Suisse, nation majeure du metal obscur depuis quatre décennies, se dote de sang neuf, dernièrement. Avec ce premier opus, Taubrą nous sort le grand jeu. Therizo est au black mélodique ce que The Endurance at Night de Necronautical est au black sympho. Un grand moment de frénésie. Longue vie au groupe qui, à mon avis, n'est pas prêt de démissionner !





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