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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 10 avril 2024
Sa note : 12/20

LINE UP

-Stanislav Stefanovski
(chant)

-Fanny Grenier
(chant)

-Olivier Vaillancourt-Girard
(chant+guitare+basse)

-Simon Vaillancourt-Girard
(guitare+batterie)

-Amélie Côté
(claviers)

TRACKLIST

1) Embodiment
2) Worlds Beyond
3) Aether Rivers
4) Elementalians
5) Pillar of Creation
6) Astral Crown
7) Efflorescence
8) Mystic Places of Dawn (Septic Flesh cover)

DISCOGRAPHIE

Seven Thrones (2024)

The Lightbringer - Seven Thrones
(2024) - black metal très mélodique et sympho - Label : Independent



Dans la vie, il y a des cycles (non-menstruels) et des coïncidences. À choisir dans le cas présent, je pencherai pour la coïncidence, bien qu’il ne faille pas écarter le cycle puisqu’il se pourrait que soudainement mes oreilles se soient ouvertes aux sonorités féminines. Pour autant, ne m’accusez pas de féminisme ! J’en suis encore loin comme va le prouver le texte ci-dessous.

Déjà, c’est qui qui peut pisser debout, ne pas se laver les mains après l’acte et en sortir sans honte ? Voilà, on la ramène moins. Et puis autant évacuer LE problème de cet album à MES oreilles : le chant féminin que l’on qualifiera de classique. Autant la version claire n’apporte pas de reproche singulier à mes chatoyants tympans, autant cette empathie grandiloquente me casse vraiment les pieds. Que voulez-vous, les goûts sont ainsi, il est difficile d’aller outre. Alors oui, enfin non, je n’aime pas du tout ce chant maniéré et plat, sans variation. Merci, passons à la suite. Par exemple le chant clair masculin, au timbre étrange mais agréable et au chant black, classique et efficace. Puis le reste se présente sous un black metal (ultra) mélodique symphonique de bon aloi. Le groupe cite de lui-même Dimmu Borgir, nous lui accordons (particulièrement audible sur l'excellente "Mystic Places of Dawn" [ndlr : une composition de Septic Flesh]. Therion, pourquoi pas. Et In Flames aussi, là c’est plus étrange même si l’approche très mélo peut servir de pont. Mais surtout du black sympho ultra mélodique, bardé de tremolos franchement pas discrets.
L’avantage d’un tel type de musique, c’est que vous connaissez votre camp immédiatement. Bien sûr, en tant que chroniqueur je me dois d’aller un peu plus loin que la simple recherche de camp. Dont acte. Abordons alors la production, qui si elle donne un peu de place à la basse, toujours bien, sonne fluette avec des guitares notamment très légères. Couplées à une batterie, pourtant tenue par un batteur (et guitariste !), à la plasticité malheureusement proche de la boîte à rythmes de l’ancien temps, l’ensemble émerge… ouais, indépendant dirons-nous. Pas amateur toutefois, car le grain obtenu et la définition de l’ensemble interdit d’aller aussi loin. Bref, on sent des racines encore fraîches même si le groupe en est à son troisième album… en quatorze ans. En fait, ils tiennent un rythme d’un album tous les sept ans (2010, 2017 et donc 2024). Qu’en tirer ? Rien de particulier si ce n’est qu’ils prennent leur temps et qu’on peut en déduire qu’ils ont d’autres activités professionnelles à côté.
Prises dans leur globalité, les compositions sont à la hauteur néanmoins. Le groupe essaie de, et parvient à, développer des ambiances épiques et grandioses. Les thématiques abordées étant tolkieniennes cela colle bien. On dénote même du talent pour la chose bien que la réalisation ne soit pas toujours à l’avenant. De plus, la troupe ayant de nombreux membres et compétences, les couches se superposent pour éviter l’écueil d’une trop grande simplicité, dommageable dans ce style. Et puis, lorsque vous êtes capables d’accoucher d’une "Astral Crown", véritable pépite du genre, vous n’êtes fondamentalement pas mauvais.


Modulo les, grosses, réserves évoquées, Seven Thrones est un album honnête et frais. Bien que manquant de finition et d’allant pour tutoyer des sphères plus élevées, il réussit à fournir une bonne dose d’épique. Je ne suis ni la cible, ni client, pour autant j’admets les qualités entrevues.





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