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CHRONIQUE PAR ...

42
Wotan
Cette chronique a été mise en ligne le 22 mai 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Liv Kristine Espenæs
(chant)

-Raymond István Rohonyi
(chant+programmation)

-Frank Claussen
(guitare)

-Vegard K. Thorsen
(guitare)

-Lorentz Aspen
(claviers)

-Hein Frode Hansen
(batterie)

TRACKLIST

1) Automatic Lover
2) Universal Race
3) Episode
4) Play
5) Superdrive
6) Let You Down
7) Starlit
8) Envision
9) Flickerlight
10) Liquid Man
11) Motion

DISCOGRAPHIE


Theatre Of Tragedy - Assembly
(2002) - pop electro - Label : Nuclear Blast



- Mais enfin Wotan, t’as vu, l’heure ??
- Désolé, mais ça peut pas attendre…
- …
- Theatre of Tragedy
- Quoi Theatre of Tragedy ?
- Sur le site, Winter a chroniqué Musique mais pas Assembly… C’est horrible ! Je commence tout de suite à réparer ça !
- Super, Wotan, super… (soupirs)
- Tu vois, quand je disais que ça pouvait pas attendre, ça pouvait pas attendre !
- Ah non, bien sûr que non… (gros soupirs)


Assembly est la suite logique de Musique, le premier album du groupe à avoir divergé de la schématique de la belle princesse de la nuit et de la sombre bête gothique. Sur Musique, les Norvégiens avaient laissé les guitares au second plan, sans complètement les mettre au placard, et l'électronique mise très en avant. Un hybride indus-goth-electro-pop. Ils poussent leurs idées jusqu'à leurs aboutissements sur Assembly : au revoir les guitares, au revoir le goth. Le groupe est devenu pop, complètement, et l’assume (enfin vu qu'après la sortie de cet album, la chanteuse partira, que le groupe reviendra complètement metal et perdra aussi son talent d'écriture, assumer n’est peut-être pas le mot). Les chansons sont toutes très courtes et composées avec le schéma pop de base : couplets-refrain. Et surtout, le groupe réussit à écrire des refrains et des lignes mélodiques de qualités, qui restent en tête, que l’on fredonne sans y penser. Dans la lignée de la reprise sur quelques éditions limitées du disque : "You Keep Me Hanging On’" des Supremes.
Theatre of Tragedy continue donc le cheminement logique du virage pris avec Musique et se transforme en groupe electro pop. Pop ne veut pas dire joyeux et généralement l'atmosphère reste sombre ("Starlit" avec un refrain plus subtil, "Episode"). "Liquid Man" pourrait être une chute de studio d’Aegis (le seul titre avec un riff). Kristine descend son chant d’une bonne octave et Raymond se fait discret, ses quelques apparitions passent mieux que par le passé. Les deux singles "Envision" et "Let You Down" sont excellents, de très bonnes chansons avec des sonorités typiques des années quatre-vingt-dix, mémorables et vraiment calibrés pour les radios (ce qui n’est pas un défaut). "Motion" et "Episode" lorgnent vers la dream pop, apportent un peu de respiration. Malheureusement le gros défaut d’Assembly est son hétérogénéité : aux côtés de ces titres de bonne qualité se trouvent des morceaux oubliables (“Play” et ”Flickerlight”).

Dernier album avant le départ de l’excellente vocaliste et égérie gothique Liv Kristine, Assembly fera un flop non mérité. Trop pop pour les amateurs de metal, trop obscur pour les amateurs de pop. De bonne qualité malgré quelques paroles niaises et des titres passables, il mérite largement l'écoute pour quiconque apprécie l’electro pop ou le groupe.


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