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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 08 octobre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Cees Willem "C.W." De Boer
(chant)

-Niels "N." Riethorst
(guitare)

-Eric "E.K." Patel
(basse)

Ont participé à l'enregistrement :

-B. van Splunter
(chant)

-Joris "J." van Gelre
(chant sur 1, 3 et 12)

-Ruben "R." Schmidt
(chant sur 7)

-Jimmy "J." Reek
(chant sur 11)

-Robert "R." Aarts
(guitare sur 5)

-Joris "J." Nijenhuis
(batterie)

TRACKLIST

1) Opening
2) Yersinia Pestis
3) Dans met mij, miasma
4) Blindeman
5) Kluizenaar
6) De angst van dwazen
7) Slaaf van Gula
8) Horde van het brakke water
9) Paradigma
10) Kwaadspraak
11) Woestenij
12) Slot (De pest)

DISCOGRAPHIE


Plaagdrager - Rampsoed & Vertriet
(2021) - black metal en flamand - Label : Independent



J’aurai mis le temps. Oui, je sais, sans savoir de quoi on parle, ça fait un peu genre « on en a gros ». C’est pas faux. Le temps en question, c’est celui qui sépare cette chronique de Plaagdrager de celle de Beenkerver qui date du mois d’août, et dans laquelle je concluais avec une habituelle maestria inégalée, et heureusement sinon on toucherait le fond, que, je m’autocite « maintenant, place à Plaagdrager. Je te raconterai, ne t’inquiète pas… Enfin, peut-être… ». Deux gros mois pour changer un « peut-être » en « voilà », comme gli artigiani della qualità, c’est abusé, non ? Non ? vraiment ? Aaaaaah vous êtes trop chou. Comment ? Vous n’en avez rien à foutre ? C’est très urbain, merci. De toute façon, j’ai les noms, je vous dédicacerai mon prochain groupe russe. Il arrive, je suis en train de le digérer, et tout arrive à point à qui sait attendre, je le ferai au-dessous de la ceinture, c’est là où je suis le meilleur (le pire aussi, c’est vrai). Quand même, Plaagdrager, c’est un petit bonheur solitaire.

Si vous avez lu la chronique de Beenkerver et apprécié l’écoute de l’album, alors sautez sur Plaagdrager. Dans ce groupe satellite, Niels Riethorst semble régner un peu moins en maître car il s’est accompagné d’un chanteur et d’un bassiste, en apparence. Il m’est d’avis qu’ils ont fait de figuration le temps de l’album, le bassiste n’étant déjà plus au crédit du groupe, et le chanteur qui ne semble pas en être un (il est bassiste dans un autre groupe) a dû venir poser sa voix pour un copain. Reste qu’il l’a très bien fait et qu’il devrait persévérer, sa voix est tout à fait dans le mood musical et son growl juste bien dans le style black et un peu guttural, ce qui n’est pas pour me déplaire. Mais ça, vous le savez déjà. Le black de Plaagdrager est plutôt mélodique et quelques passages peuvent rappeler Nocte Obducta dans leur progressivité. Il est bon de préciser que je parle de sonorité et d’inspiration, car Plaagdrager n’est pas vraiment progressif en essence. Le groupe sait juste jouer parfaitement avec l’ambiance, au besoin ponctuel d’un titre, simplement pour aérer le propos et proposer une trace moins monocorde.
En fait, je devrais parler d’impression globale. Rampsoed & Vertriet est plutôt dense, très black sur la durée, un peu inégal, toujours mélodique, mais toujours droit. Et le flamand, autant c’est laid au quotidien, autant en version black c’est assez magique dans la sensation auditive. J’avoue, j’ai du mal à me remettre de cette découverte. Que peut-on reprocher à cet album ? Deux instrumentaux sur douze titres (intro et outro) pas forcément utiles au propos, et qui auraient pu être inclus dans d'autres morceaux par ailleurs, et un peu de faiblesse sur certains titres finaux également. Oui, à la marge, c’est un peu vrai. Il en résulte un petit déséquilibre entre le début et la fin, probablement exacerbé par la puissance de "Yersinia Pestis", surtout, par "Dans met mij, miasma" et son côté épique, par le petit côté thrash/death de "Kluizenaar" ou encore par la vraie majesté de "De angst van dwazen".


Les meilleurs morceaux à eux seuls suffisent pour se convaincre de la qualité de Rampsoed & Vertdriet, un album surprise, un album qui n’est pas un absolu de qualité, mais qui attire à lui par ses fulgurances et sa langue. Une expérience un peu différente, à l’époque où la « diversité » est un mot à la mode. Je n’ai pas pu écrire sur lui rapidement, j’ai dû laisser le temps au temps, comme le disait avec tellement de finesse Mitterrand. Je l’ai laissé un peu, j’y suis revenu, et j’ai recommencé, encore et encore, et ce cycle s’est répété tant de fois jusqu’à ce que je me décide à écrire pour rendre justice à Plaagdrager. Enfin, que je me décide… Que je sois dirigé par l’inspiration serait plus juste.





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